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Les grandes figures de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons

Publié le 05/09/2013

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Duc de Bourgogne, Jean sans Peur succède à son père, Phi­lippe le Hardi, en 1404. Alors que Charles VI est sujet à de fréquentes crises de démence, le Bourguignon dispute le pou­voir à son cousin Louis d'Or­léans, qu'il fait assassiner le 23 novembre 1407. Opposé au clan armagnac, désireux de venger la mort du duc d'Or­léans, il se rend maître de Paris lors la révolte cabochienne de 1413. Chassé de la capitale, il y revient en 1418 et élimine les Armagnacs ayant survécu à la bataille d'Azincourt. La puis­sance de ses alliés anglais finit par l'inquiéter, et il tente de se rapprocher du dauphin, le futur Charles VII. Comme ils doivent se rencontrer pour une ultime tentative de conciliation, il est assassiné par des partisans du dauphin au pont de Monte­reau. Sa mort, le 10 septembre 1419, relance le conflit entre Armagnacs et Bourguignons.

« L'assassinant de ce dernier, en 1407, le pousse vers le parti armagnac dont il devient l'un des chefs .

A par­ tir de 1412, Jean de Berry abandonne la politique et se consacre dès lors à l'embel­ lissement de ses nombreux châteaux.

Mécène et ami des arts, il fait composer les plus beaux manuscrits enluminés de son temps, comme les Très Riches Heures du duc de Berry.

Valentine Visconti (née en 1366, morte le 4 décembre 1408 à Blois) Fille du Milanais Jean Galéas Visconti et d'Isabelle de France, elle-même fille de Jean Il le Bon et sœur de Charles V, Valentine Visconti épouse Louis d'Orléans en janvier 1389.

C'est en faisant référence à ce mariage que son petit-fils, Louis XII, fera valoir ses droits sur le duché de Milan.

Après l'assassinat de Louis d'Orléans, le 23 no­ vembre 1407, Valentine Vis­ conti demande justice au roi.

Mais ses démarches auprès de Charles VI ne peuvent aboutir à cause de la puis­ sance et de l'influence de % Jean sans Peur, qui a com­ iÎ mandité le meurtre de son époux .

Aussi prend-elle la tête du parti armagnac con­ tre les Bourguignons au côté de son fils, Charles d'Or­ léans, et du comte Bernard d'Armagnac .

Valentine Vis­ conti meurt de chagrin en son château de Blois le 4 dé­ cembre 1408 .

Elle a légué à son fils son goût pour les lettres et les arts .

Jean Petit (né vers 1360 dans le pays de Caux, mort en 1411 à Hesdin) Docteur à la faculté de théo­ logie de Paris, Jean Petit fait partie de l'ambassade qui, en 1407, tente de mettre fin au Grand Schisme.

Jean sans Peur le charge d'assurer sa défense et de justifier le meurtre de Louis d'Orléans.

Le 8 mars 1408, dans son Apo­ logie du tyrannicide, le théo­ logien soutient devant Char­ les VI et la Cour que Louis d'Orléans était un tyran et que son assassinat était par­ faitement justifié .

Sa stupé­ fiante démonstration ne sera critiquée qu'à partir de sep­ tembre, puis condamnée en 1414 par l'évêque de Paris, et l'année suivante par le concile de Constance.

fIDt: EDITIONS Lit' ATLAS Louis, duc de Guyenne (né le 22 ;anvier 1397 à Paris, mort le 18 décembre 1 41 5 à Paris) Fils de Charles VI et de la reine Isabeau de Bavière, Louis, duc de Guyenne, de­ vient dauphin en 1401, à la mort de son frère Charles.

En 1404, il épouse Marguerite de Bourgogne, fille aînée de Jean sans Peur.

Jusqu'à sa mort, en 1415, il tente de rester neutre face au conflit qui oppose Armagnacs et Bourguignons.

Bonne d'Armagnac (morte entre 1430 et 1435) Fille du comte Bernard VII d'Armagnac, Bonne épouse Charles d'Orléans le 15 août 1410 à Riom, à l'instigation du duc de Berry.

Ce mariage scelle l'alliance entre le comte d'Armagnac et la famille d'Orléans, dont les partisans, en lutte contre les Bourguignons, constitue­ ront désormais le parti des Armagnacs.. »

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