Babylone, rivale de Thèbes
Publié le 08/08/2014
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La Babylone entrée dans la légende est celle de Nabuchodonosor II, au VIe siècle avant J.-C. « Une coupe d'or dans la main de Yahwé qui enivrait toute la terre «, dit d'elle le prophète Jérémie qui en prédit la fin prochaine. L'agglomération, qui s'étendait sur les deux rives de l'Euphrate reliées par un pont de 115 m, couvrait alors environ 850
hectares et comptait, dit-on, 1 179 temples et chapelles. La cité proprement dite était entourée d'une enceinte composée de deux murs parallèles et longée par un large fossé rempli d'eau dérivée
du fleuve. Les remparts étaient percés de huit portes, dont la mieux conservée est celle de la déesse Ishtar, au nord-ouest. Haute de 25 m, cette porte était couverte de briques émaillées d'un magnifique bleu lapis-lazuli sur lesquelles se détachaient en bas-relief des animaux divers. On y accédait au nord par la « voie processionnelle «, large avenue dallée bordée de murs à reliefs de brique émaillée. Au coeur de la cité s'élevait le temple de Mardouk, restauré et embelli par Nabuchodonosor. Le souverain termina aussi la ziggourat, qui n'est peut-être autre que la tour de Babel biblique. C'est à lui que l'on doit encore les
jardins suspendus, considérés par les Anciens comme une des sept
merveilles du monde et non, comme le veut une tradition grecque, à la
mystérieuse reine Sémiramis. Le souverain les fit créer pour sa femme, une Mède qui avait la nostalgie de son pays natal boisé.

«
lités militaires, il s'empare de
Larsa (1763), de Mari (1759),
d'Assur (1757
ou 1755) et
d'Eshnunna (1756).
Babylone
devient la capitale d'un em
pire comprenant la Basse
Mésopotamie et une partie
de la haute Mésopotamie.
LA SPLENDEUR DE BABYLONE
La Babylone entrée dans la légende est celle de
Nabuchodonosor Il, au V/• siècle avant J.-C.
« Une
coupe d'or dans la main de Yahwé qui enivrait
toute la terre », dit d'elle le prophète Jérémie qui
en prédit la fin prochaine .
L'agglomération, qui
s'étendait sur les deux rives de /'Euphrate reliées
par un pont de 115 m, couvrait alors environ 850
hectares et comptait, dit-on, 1 179 temples et
chapelles .
La cité proprement dite était entourée
d'une enceinte composée de deux murs parallèles
et longée par un large fossé rempli d'eau dérivée
du fleuve .
Les remparts étaient percés de huit
portes, dont la mieux conservée est celle de la
déesse Ishtar,
au nord-ouest.
Haute de 25 m, cette
porte était couverte de briques émaillées d'un
magnifique bleu lapis-lazuli sur lesquelles se
détachaient en bas-relief des animaux divers.
On y
accédait au nord par la « voie processionnelle »,
large avenue dallée bordée de murs à reliefs de
brique émaillée .
Au cœur de la cité s'élevait le
temple de Mardouk, restauré et embelli par
Nabuchodonosor .
Le souverain termina aussi la
ziggourat, qui n'est peut-être autre que la tour de
Babel
biblique .
C'est à lui que l'on doit encore les
jardins suspendus, consi
dérés
par les Anciens
comme
une des sept
merveilles du monde et
non, comme le veut une
tradition grecque, à la
mystérieuse
reine
Sémiramis.
Le souverain
les fit créer pour sa
femme, une Mède qui
avait la nostalgie de son
pays
natal boisé ..
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