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Bataille aérienne de Malte (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

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Bataille aérienne de Malte (seconde guerre mondiale). Bombardement systématique d'une base britannique Située à moins de 100 km au sud de la Sicile, en plein milieu d'une des parties les plus étroites de la Méditerranée, l'île de Malte avait une position idéale pour influer sur le cours de la Seconde Guerre mondiale en Afrique du Nord. Aux mains des Anglais, elle pouvait faire office d'«incoulable porte-avions« et étrangler l'approvisionnement de l'Axe en Afrique du Nord; passée aux Allemands, elle aurait rendu impossible les communications déjà précaires entre Gibraltar et le canal de Suez. En dépit de cette situation stratégique reconnue et du renforcement prévu du nombre de chasseurs et de canons antiaériens sur l'île, Malte ne disposait à l'entrée en guerre de l'Italie, le 10 juin 1940, que de 4 Gloster Sea Gladiator démodés, dont trois seulement étaient opérationnels au début des hostilités. Le premier raid italien eut lieu le 11 juin, et les bombardements se poursuivirent à un rythme quasi quotidien pendant deux mois....

« Bataille aérienne de Malte Il L Tle défend héroïquement son territoire En décembre 1941, la Luftwaffe avait repris possession des terrains d'aviation de la Sicile.

Mais à Malte les Anglais n'avaient pas perdu leur temps et ils avaient mis à profit le répit que leur avait laissé l'aviation allemande.

Les terrains d'aviation avaient été agrandis et amélio­ rés, les ateliers de maintenance mieux équipés et les radars perfectionnés.

L'arri­ vée de deux convois avait permis de regarnir les stocks de carburant, de pièces de rechange, de munitions, de bombes et de torpilles, et ceux de ravitaillement pour la population civile et militaire.

Malte était désormais tout à fait prête pour résister à l'assaut du 2" Fliegerkorps du maréchal Albert Kesselring.

Le vice-maréchal de l'air sir Hugh Lloyd ne possédait, pour affronter les quelque 250 bombardiers et 200 chasseurs allemands, que .70 chas­ seurs au total.

L'offensive de l'Axe fut lancée le 22 dé­ cembre, et l'on aura une idée de son éten­ due en songeant que l'aviation ennemie allait effectuer durant cette période plus de 200 sorties hebdomadaires, alors que précédemment elles n'avaient été en moyenne que de 70 par semaine.

En jan­ vier et février 1942, les attaques de l'Axe contre les chasseurs et les bombardiers de la RAF, combinées avec le mauvais temps, prirent encore plus d'ampleur.

Mais l'aide des civils et de l'armée permit néanmoins à la RAF de maintenir ses ter- rains d'aviation en état suffisant pour recevoir les chasseurs.

Incapables de lut­ ter contre une telle puissance aérienne, la plupart des bombardiers anglais du rent se retirer, laissant les chasseurs résister seuls.

Le tempo s'accéléra le mois suivant, mais l'espoir revint avec l'arrivée, le 7 mars, de 1 5 Spitfire Supermarine.

Vers la mi-mars, les Anglais ne possédaient plus que 40 Hurricane en service, et c'est ce moment que choisit Kesselring pour intensifier ses attaques.

Les mois de mars et d'avril furent déses­ pérés, malgré l'arrivée de 47 nouveaux Spitfire le 20 avril (30 d'entre eux furent rendus inutilisables dès le lendemain).

Les vivres et le carburant faisaient cruelle­ ment défaut, et Malte s'attendait à une invasion aéroportée.

Mais alors que tout semblait tourner au plus mal.

Kesselring dut céder la plus grande partie de son 2" Fliegerkorps à Hitler, qui en avait besoin pour ses avions opérant en Afrique du Nord, en Russie ou en Allemagne même.

La dernière offensive fut lancée le 1 0 octobre 1942.

Elle fut terrible, mais cour­ te.

Kesselring reconnut enfin sa défaite en réduisant ses attaques à partir du 19 octobre.

Malte avait tenu bon.. »

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