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Bérénice, port actif sur la mer Rouge

Publié le 11/01/2015

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pire, Ptolémée II Philadelphe décide, au III' siècle, d'édifier un nouveau port plus au sud, à la même latitude qu'Élé-phantine. Selon l'historien Pline, ce havre aurait été baptisé Bérénice en souvenir de la mère du pharaon. Les architectes royaux optent pour une anse formant un abri naturel au fond d'une baie. Un récif corallien diffici-le à franchir rend la naviga-tion périlleuse, mais protège Bérénice. Seul un chenal s'ouvrant dans la barrière de corail permet d'entrer et de sortir du port. Cette protec-tion naturelle a l'avantage de mettre la ville à l'abri d'éventuelles attaques ve-nant de la mer. Très vite, Bérénice (aujour-d'hui Ras Banas) devient une cité importante. Elle le reste¬ra tout au long de l'empire romain, avant de péricliter au V' siècle. C'est vers Béré¬nice que convergent les pro¬duits du golfe Persique, de l'Inde, de Ceylan et de l'Ex¬trême-Orient. De là, des cara¬vanes de marchands se ren¬dent à Coptos en emprun¬tant une route jalonnée d'étapes correspondant aux points d'eau. Tout au long du

« pire, Ptolémée Il Philadelphe décide, au Ill" siècle, d'édifier un nouveau port plus au sud, à la même lati tude qu'Élé­ phantine.

Selon l'historien Pline, ce ha vre aurait été baptisé Bérénice en souvenir de la mère du pharaon.

Les arc hitectes royaux optent pour une anse formant un abri naturel au fond d'une baie.

Un récif corallien diffici ­ le à franchir rend l a na viga­ tion périlleuse, mais protège Bérénice.

Seul un chenal s'o u vrant dans la barrière de corai l permet d'entrer et de sortir du port.

Cette protec ­ tion naturelle a l'avantage de mettre la ville à l'abri d'éventuelles attaques ve ­ nant de la mer.

Très vite, Bérénice (aujour ­ d'hui Ras Banas) devient une cité importante.

Elle le reste­ ra tout au long de l'empire romain, avant de péricliter au v • siècle.

C'est vers Béré­ nice que convergent les pro ­ duits du golfe Persique, de l 'Ind e, de Cey lan et de !'Ex ­ trême-Orient.

De là, des cara ­ va n es de marchands se ren­ dent à Coptos en emprun­ tant une route jalonnée d'étapes correspondant aux points d'eau.

Tout au long du trajet, ces caravanes sont re­ jointes par ce lles qui, venant des mines, sont chargées de minerais précieux - or, éme­ raudes du Gebel Sikaït, to­ pazes de l'île Saint -Jean, si­ tuée à quelque 80 km au sud­ est de Bérénice .

De dix à dou­ ze jours sont nécessaires pour parvenir à Coptos.

D'Alexandrie à Bérénice L es bateaux de commerce alexandrins profitent des vents étésiens (vents du nord souff lant sur la Méditerranée orienta le) pour longer la cô­ te puis remonter le Nil.

La route est semée d'embûches, et les marins voguent de jour pour éviter les récifs coral­ liens, nombreux en mer Rou­ ge.

Les négociants mettent douze jours pour atteindre Coptos.

De là, les caravanes les mènent au port de Béré­ nice, où ils transbordent leurs marchandises sur de nouveaux bateaux.

Les uns cinglent vers l'Arabie toute proch e, tandis que les autres bravent les intempéries et les trois mois de navigation né­ cessaires pour se rendre en Inde, contrée riche en pro­ duits aussi prec1eu x que rares.

Au retour, ils profitent des vents du sud qu i souf ­ flent l'hiver pour regagner leur point de départ et ache­ miner vers Alexandrie les ri­ chesses ramenées de ces con­ trées lointaines et tant pri­ sées de l'aristocratie ptolé­ maïque.

Belzoni, l'un des premiers découvreurs du site de Bérénice A peine fûmes-nous au mi­ lieu de ces ruines que nous reconnûmes sans peine les anciennes rues, et les mai­ sons qui les avaient bordées; et au centre nous trouvâmes un petit temple égyptien, qui était presque enfoui dans le sable (.

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Ce qui nous frappa surtout, ce fut de voir que. »

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