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Berlin conquis par l'armée Rouge

Publié le 26/03/2019

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Berlin conquis par l'armée Rouge

En avril 1945, personne n'est capable d'estimer la réalité du front dans le bunker du Führer. Malgré l'engagement des dernières forces où se côtoient vieillards et enfants, rien n'arrête la progression de l'armée Rouge dans la ville.

 

Deux armées soviétiques s'approchent de Berlin : à la tête du front biélorusse, le maréchal Gueorgui Joukov avance à marche forcée vers la capitale ; une partie de ses troupes encercle la ville au nord, tandis que le maréchal Ivan Koniev, avec la l\" armée ukrainienne, ferme la boucle au sud-est.

Le bunker d'Hitler dans Berlin en ruines

L'armée Rouge est plus de dix fois supérieure aux défenseurs de Berlin : les 40 000 Allemands qui défendent la ville viennent pour la plupart d'unités composées à la hâte avec des membres de la milice populaire et des membres de la jeunesse hitlérienne âgés de 14 à 16 ans. Des groupes de troupes régulières rescapées du front de l'Est

 

complètent ici et là cet ensemble disparate.

 

Dans le bunker du Führer, au-dessous de la chancellerie, on se fait peu à peu à l'idée que la guerre est perdue. Le 20 àvril, pour la dernière fois, on fête l'anniversaire d'Hitler. Ses collaborateurs les plus proches tentent de le persuader qu'il devrait quitter Berlin pour poursuivre la guerre d'Obersalzberg près de Berchtesgaden. Le bruit des salves d'artillerie accompagne les festivités. Les États-Unis et la Grande-

Bretagne lancent leurs dernières attaques aériennes sur la ville.

« ment difficile.

L'ordre démentiel du Führer de défendre la ville jusqu'au bout, entraîne la mobilis ation de tous les homme s et des jeunes de plus de qua torze ans.

Beaucoup de mem bres de la jeune sse hitlérienne par tent avec enthousiasme dans cette ultime bataille pour le Führ er, le peuple et la patrie.

Les aînés qui tentent de se dérober sont exécutés.

À titre de dissuasion, on laisse dans les rues les cadavres de ceux qui viennent d'être fusillés ou pendus.

Dans les abris souterra ins, des att endent avec impatience la fin de la guer re, mais ils redoutent les exac tions de l'armée Rouge qui avanc e vers le centre de la ville, prenant rue après rue.

Le 30 avril, Hitler se suic ide, entraînant dans la mort Eva Braun qu'il a épousée la veille.

Le 1� mai, le successeur de Hitler, le grand amiral Karl Dënitz, fait croire dans un com­ muniqué radiodiffusé à la « mor t héroïq ue du Führer >>.

Le lendemain matin, le 2 mai, Berlin capitule.

Les étapes de la capitulation 10 juillet 1943 L'opération Husky Des unités américai nes, bri­ ta nni ques et canadiennes débarquent sur la côte sud de la Sicile et occupent l'île en l'espace de quelques jours.

Le 3 septembre 1943 le gouver­ nement italien signe la capi­ tulation et les Alliés arrêtent Muss olini.

13 décembre 1943 De sévères bombardemen ts Kiel, Brème et Hambour g subissent d'intenses bombar­ dements de l'armée de l'air américaine.

1 462 avions pren· nent part à ce qui est jusque­ là la plus grande attaque aérienne de la guerre.

Les Alli és exécuteront d'autres opérations semblables sur les villes allemandes.

6 ju in 1944 Le débarquement en Normandie Entre Cherbourg et Le Havre commence, peu après minuit, l' opération du débarque­ ment des Alliés en France.

En dépit d'une forte défense alleman de, les troupes alliées réussissent à prendre pied sur le continent et à créer des têtes de pont.

25 août 1944 « Paris libéré 1 » Le commandant en chef alle­ mand de Paris, Dietrich von Choltitz, capitule devant les troupes de la France libre.

Il se refuse à exécuter l'ordre de Hitler de détruire la capitale.

16 décembre 1944 Opération Brume d'automne La contr e-offe nsive alle­ mande dans les Ar denne s st oppe un temp s l'a vance all iée et va même jusqu'à mettre en diffi culté des divisions américaines.

Mais l'opération échoue, notam­ ment par manque de ravi­ taillement et d'appui aérien.

8 mai 1945 Capitulation sans condition Le 7 mai, à Reims, le général Alfred Jodl signe la capitula­ tion sans conditions des troupes alleman des « sur terre, sur mer et dans les airs », devant les généraux Bedell Smith (Ëtats­ Unis ), Suslopa rov (URSS), Rob et Strong (Grande-Br etagne) et Sevez (France).

Le B mai suit la capitulation devant les Soviétiques, à Berlin.

19 45 Débarquement des Alliés en Sicile, en 1943 Lubeck après un bombardement Débarquement allié en Normandie, en 1 944 Signature de la capitu­ lation à Reims, en 194S 125. »

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