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Biélorussie (belarus) de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Parmi les ex-Républiques soviétiques, la Biélorussie est celle dont l’économie a été le moins réformée. Certes, sous la présidence d'Alexandre Loukachenko, élu en 1994, la lutte contre la criminalité a partiellement porté ses fruits, le système de santé publique a été maintenu à un certain niveau, les impôts ont pu entrer dans les caisses de l’État et les salaires ont été versés, mais c’est au prix d’un contrôle sur toute la vie publique, grâce à la pérennité d'un appareil administratif tout-puissant (la « Vertical »). En effet, nostalgique de

 

la période soviétique, Loukachenko bloque toute libéralisation : les subventions de l’État sont toujours versées à des entreprises vétustes et peu rentables, les réformes de structure sont restées lettre morte, les exploitations collectives agricoles ont été maintenues, et l’économie du pays demeure fermée aux investisseurs étrangers.

 

La récession advient beaucoup plus tard que dans les autres ex-

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« Le régime autor itaire d'Alexandre Loukachenko éloigne la Biélorussie de ses voisins européens.

Ci-contre: les forces de l'ordre répriment la manifestation organisée pour protester contre la signature de l'accord d"un ion avec la Russie en avr il 1997.

© EPAIVictor Drachev/AFP peut honorer en devises -tandis que les biens i rn portés restent inaccessibles avec la dévaluation du rouble biélorusse et l'effondrement de son pouvoir d'achat.

La production industrielle connaît une baisse importante, le PIB chute et le taux d'inflation augmente.

Malgré des atouts socioéconomiques importants (un appareil industriel encore solide, une main-d'œuvre qualifiée) et une situation géographique favorable (le pays est un «couloir» entre l'Occident et la Russie), l'économie biélorusse ne progresse pas et le « socialisme de marché », prôné par Loukachenko, ne produit pas le miracle économique attendu.

l.c président maintient sa politique de fermeté, renforce l'ordre public et la surveillance politique, et contrôle administrativement la «reprise >• économique.

Aucune opposition n'est tolérée, mais, malgré les arrestations et les brimades à l'encontre des militants des droits de l'homme, des journalistes, des opposants nationalistes ou communistes, d'anciens parlementaires ou hauts fonctionnaires, la population réussit à se mobiliser, notamment contre raccord d'union avec la Russie.

De plus, les relations avec l'Europe se sont détériorées, comme en témoigne l'expulsion des ambassadeurs étrangers de leurs résidences en 1998.

Le Conseil de l'Europe a reconnu tardivement le Parlement, tandis que les négociations avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) piétinent et que le verrouillage de la frontière avec la Pologne rejette la Biélorussie dans le giron de la CEL. »

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