Bilan du fascisme
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
Introduction : Les jugements sont contradictoires. Pour les uns ce sont « les trains qui arrivent à l'heure «, les autoroutes, l'assainissement des Marais Pontins, pour d'autres c'est l'huile de ricin, les meurtres politiques et l'Italie plongée dans la guerre et dans la misère. Et de fait il faut bien, pour juger le fascisme, se référer à la catastrophe finale. Il reste que le bilan de vingt ans d'ère fasciste n'est pas totalement négatif.
1. Bilan économique et social
A. La politique démographique : Mussolini cherche à créer une pression démographique qui servira à la fois de prétexte et de moyen d'action à sa politique d'expansion. Il rêve d'une Italie de 60 millions d'habitants. Pour y parvenir deux moyens sont utilisés : des mesures natalistes : primes, concours, lourdes taxes sur le célibat, propagande à laquelle s'associe l'Église, lutte contre la mortalité infantile; restriction à l'émigration : le nombre des départs tombe de 250 000 par an pour la période 1921-1930 à 70 000 par an pour la période 1931-1940. Résultats : la population passe de 38 à 45 millions d'habitants malgré une baisse de la natalité (29 à 23 pour mille). D'où un surpeuplement catastrophique dans certaines régions.
Liens utiles
- Le bilan de la guerre d’Algérie
- Bilan de la séance 1 : comment le régime politique de la III e République est-il fondé et stabilisé (1870-1884) ?
- étudiez le bilan de la quatrième république
- Bilan au seuil du troisième hiver d'épidémie
- Fiche de révision bilan