Bilan et mémoire de la Seconde Guerre Mondiale

« B) Le redressement opéré par le gouvernement provisoire de la République française A Alger, en juin 1944, le gouvernement provisoire de la République française, le GPRF, a vu le jour.

Il a été dirigé par le général de Gaulle.

C'est en août 1944 qu'il s'installe en France, à Paris.

Le GPRF, d'un point de vue politique, opère un rassemblement national, toutes opinions politiques confondues.

Sont nommés des commissaires de la République.

Ce sont en quelques sortes des préfets aux pouvoirs manifestes qui ont pour mission de soumettre les pouvoirs locaux à l'instar des comités départementaux de Libération établis par la Résistance intérieure.

Sont mis à l'index les collaborateurs du régime de Vichy ou de l'Allemagne nazie, d'abord dans le cadre d'une épuration, puis dans le cadre judiciaire.

C'est ainsi que Pierre Laval a été exécuté, Philippe Pétain condamné à perpétuité à raison de la grâce de de Gaulle du fait de son âge. Surtout, cette période de l'après-Libération consiste en la restauration du rang de la France dans le concert des Nations.

D'ailleurs, elle obtient une zone d'occupation dans l'Allemagne vaincue. Ce GPRF, en outre, entreprend de vastes réformes économiques et sociales.

Les nationalisations permettent à l'Etat de gérer les secteurs déterminants de l'économie. Une planification est instaurée.

Bref, l'Etat prend en mains la reconstruction de la France dans son ensemble. Apparait, en parallèle, la Sécurité sociale dès le mois d'octobre 1945.

Ainsi les allocations familiales ont pour but de faciliter l'éducation des enfants et la vie des familles.

Sont crées également des comités d'entreprise. Par conséquent, le bilan de la France est lourd mais l'espoir renaît par la Résistance, les idées qu'elle élabore, et par le GPRF qui se charge de redresser la France, fille aînée de l'Eglise. II] L'institution d'un devoir de mémoire L'horreur du génocide des Juifs, l'ampleur de celui-ci, la collaboration du régime de Vichy, autant de faits qui hantent la mémoire nationale et sont à l'origine d'un devoir de mémoire. A) La Shoah : un crime contre l'humanité En Novembre 1945 s'ouvre le procès si célèbre de Nuremberg.

Des dignitaires nazis sont jugés pour « crime. »