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Bismark et les guerres unificatrices

Publié le 05/11/2012

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• Bismark, un Dieu vivant

Mais l’auteur ne s’arrête pas là : non seulement il révise ses positions envers le chancelier et lui reconnaît

entièrement son talent de calculateur et par la même occasion sa légitimité au pouvoir, mais il va jusqu’à

faire de Bismark un homme providentiel, un sauveur de l’Allemagne. L’homme passe ainsi d’un statut de

dictateur, sans aucune morale et violant ts les principes à une position de Dieu vivant, de guide presque

surhumain.

Cf champ lexical du divin : « j’ai souhaité un Cavour ou un Garibaldi comme messie pour mon pays « et « il

vient d’apparaître ds la personne de Bismark «, « je m’incline très bas devant le génie de Bismark «, « un

des plus grands hommes du siècle «, « c’est d’un prix sans nom que d’avoir vécu en mm tps que lui « !).

Et cette connotation est en plus renforcé par l’aspect temporelle : jamais on a connu une telle époque et un

tel homme « au cours des âges «, « depuis des milliers d’années «.

« objectifs.

Il calcule et manigance dès que possible pour atteindre le but qu’il poursuit : l’unification allemande sous la coupe de la Prusse. Il comprend vite que celle ci ne peut se faire qu’après l’élimination de l’Autriche, et dc à travers une guerre annoncée très difficile contre celle-ci, qui est à l’époque une grande puissance soutenues par plusieurs puissances européennes. Ainsi, il va avoir recours à des stratégies afin de neutraliser les voisins européens, qui vont apparaître aux yeux des Allemands, et de l’auteur en particulier, comme inacceptable. On trouve un champ lexical de la colère extrêent marqué ds la 1° lettre contre Bismark et la politique prussienne (cf : « mes sentiments intimes sont révoltés », « une guerre manigancée de façon aussi éhontée », « une légèreté scandaleus », une « violation des principes les plus élémentaires du droit et de la morale », une « opération répugnante », de « grossiers mensonges », etc.). Et pourtant, chose paradoxale qui mtre d’autant plus le désaccord de l’auteur, il ne se prononce pas contre l’influence prussienne en Allemagne du Nord, ni en faveur de l’Autriche (« Dieu sait que je ne suis pas un ami de l’Autriche, bien au contraire ») En effet, Bismark tente par ts les moyens de faire passer l’Autriche pr la puiscance bellisciste de l’histoire, allant jusqu’à l’acuser d’entretenir une situation révolutionnaire dans le Holstein (cf, sur un ton ironique, « alors, c’est l ‘Autriche qui mobilise contre la Prusse ? ») et dans son entreprise de neutralisation des puissances européennes, il emploie des moyens peu orthodoxes : - il apporte son soutien à Alexandre II ds sa répression de l’insurrection polonaise de 1963 et lui propose mm de l’aide pr l’écraser. - il se déclare favorable à la proposi° de Napoléon III de réunie un congrès européen pr réviser les traités de 1815, et en sept 1865 conclut un pacte avc lui échangeant sa neutralité contre des promesses de territoiresautrichien (Vénétie) - il dupe l’Autriche lors de la question des duchés (Vienne finit par annexer le Holstein, éloigné de ses frontières et situé entre deux provinces devenues prussiennes et privé d’un débouché maritime …… • Mais une résignation inéluctable Malgré cette révolte, le professeur de droit est tiraillé dans ses positions.

En effet, si les méthodes utilisées. »

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