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BREST-LITOVSK (traité de)

Publié le 17/01/2022

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Après deux mois de pourparlers entre la république des Soviets et l'Empire allemand (les deux pays s'affrontent depuis le déclenchement de la Grande Guerre), la délégation russe signe à Brest-Litovsk, citadelle allemande à l'est de la Pologne, un traité de paix, le 3 mars 1918. L'arrêt définitif des combats paraissant à Lénine indispensable à la survie de la révolution russe, les bolcheviks acceptent des clauses très dures. Le pays est amputé d'une partie de la Biélorussie et doit accepter le principe de l'indépendance de l'Ukraine, de la Finlande et des Pays baltes. Il doit verser une lourde indemnité de guerre et s'abstenir de toute propagande. Le répit est bref, car le gouvernement soviétique doit déjà faire face aux armées contre-révolutionnaires (armées blanches) et aux problèmes des nationalités sur son territoire. Le traité de Brest-Litovsk est annulé par les Alliés après l'armistice du 11 novembre 1918. Millie JOUBERT Anne LEDUCQ

« • A son arrivée, Trotski découvre avec surprise que sa délégation n'est plus seule à parler au nom de la Russie .

Depuis quelques jours sont arrivés les délépés ft ,.rie_, de Kiev.

En elfe~ le 26 décembre 1917, l'Assemblée ukrainienne a fait connaître , par la voix de son représentant Simon Petlioura, son désir, aussitôt accepté par Berlin, de conduire directement sa polit ique jusqu'à la constitution d'un État fédéral russe et donc de participer aux négociations de paix .

• Pendant dix jours , la conférence piétine .

Certes , les Ukrainiens entament les négociations concrètes que les Allemands attendent d 'eux, revendiquant notamment la région polonaise de Cholm -que Berlin est d'autant plus disposé à leur accorder qu'elle est alors autrichienne .

Mais de son côté, Trotski tergiverse, multipliant les discours de propagande et mettant notamment en cause la valeur des représentations nationales installées par les Allemands dans les territoires qu'ils occupent Le 18 janvier, les pourparlers sont une fois de plus suspendus et Trotski repart pour Petrograd .

« Nt CUEIIE.

NI PAIX » • les Russes ont le sentiment d'avoir été appâtés pour être mieux dupés.

Tous, y compris lénine pendant un temps , se sont nourris d'illusions sur les perspectives de révolution mondiale et de mutinerie des armées allemandes.

Cette fois, ils comprennent qu'il faut choisir entre deux thèses .

Trotski et Boukharine sont favorable à la résistance à tout prix, pour l'honneur du prolétariat international qu'il ne faut pas trahir .

De son côté, lénine , qui mesure la fragilité de sa révolution, estime indispensable d'arrêter les hostilités afin d'apporter un répit sur le plan extérieur et de pouvoir ains i consolider la situation intérieure.

• Pour autant , le 21 janvier , sa thèse ne récoke que 10 voix au Comité central -dont celle de Staline -, contre 46 au parti de la résistance .

Finalemen~ une solution médiane est adoptée : «ni guerre , ni paix», c'est-à-dire pas de reprise des hostilités , mais pas de signature qui consacrerait les abandons.

En réaction aux « traîtres » de Kiev qui, le 22 janvier , ont proclamé leur rupture totale avec Petrograd, une Assemblée bolchevique est installée à Kharkov .

·Au même momen~ Czernin est retourné à Vienne ou, comme à Berlin, sévit une grève massive .

L'Autriche n'a plus que deux mois de céréales et l'empereur , en dépit de l'abandon de Cholm , lui confirme son ordre de signer à tout prix : « Ni Vienne, ni Budapest ne veulent plus faire la guerre pour des conquêtes allemandes.

» • Le 23 janvier 1918, Trotski est de retour à Brest-litovsk, ou il cherche à faire trainer les choses en longueur .

Il conteste la présence des délégués ukrainiens , repart encore pour Petrograd d 'où il ramène deux représentants du soviet de Kharkov, en espérant d'autant plus faire échouer les manœuvres ukrainiennes que les Rouges sont ____________ _,à présent entrés à Kiev.

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