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le traité de Brest-Litovsk

Publié le 02/04/2019

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15 novembre 1918 Refroidissement Avec le renvoi de l'ambassadeur russe de Berlin, les relations diplomatiques, qui avaient été renouées après le traité de Brest-Litovsk, sont à nouveau rompues. En avril 1920 un premier accord germano-russe est signé: il a pour objet le retour des prisonniers et des civils retenus.

 

6 mai 1921

 

Accord commercial

 

La signature d'un traité commercial à Moscou élargit les possibilités d'exportation pour les Allemands et signifie en même temps la reconnaissance du gouvernement soviétique. Le 12 octobre 1925, les deux États signent un traité commercial et économique.

 

24 avril 1926

 

Traité de Berlin

 

Le traité d'amitié contient des engagements de neutralité et le renoncement à l'agression et au boycott. Signé pour cinq ans, le traité sera prorogé de trois ans en 1931. Mais il ne modifie pas le principe d'une orientation occidentale du gouvernement allemand.

 

25 janvier 1929

 

Règlement des conflits

 

Entre les deux États est signé un traité de conciliation. Le traité prévoit une commission commune, qui doit régulièrement arbitrer les conflits éventuels.

 

1936-1939

 

Conflits

 

Au cours de la guerre civile espagnole, on en vient à une confrontation militaire indirecte entre l'Allemagne et l'URSS, car chacune des deux parties soutient avec armes et troupes les deux protagonistes du conflit, pour des raisons idéologiques opposées (les Soviétiques, les républicains; les Allemands, les franquistes).

 

23 août 1939

 

Pacte germano-soviétique

 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, signe à Moscou un pacte de non-agression avec l'URSS. Dans un protocole additif secret, les deux dictatures délimitent leurs sphères d'intérêt en Europe, et décident du partage de la Pologne.

« la signature d'une paix séparée entre le régime bolchevique et le Reich allemand, en 1918 2 mars 1917 25 mars 1917 29 mars 1917 15 déc.

1917 22 déc.

1917 8 janv.

1918 9 févr .

1918 DÉTACHER LA RUSSIE DE L'ENTENTE N'étant pas parvenu à démembrer l'entente franco-anglo-russe , les Allemands se sont efforcés dès 1914 de fermer, à l'Est le plus fragile des deux fronts .

Misant sur la menace que ne manquerait pas de faire peser sur le régime tsariste , de l'Intérieur de la Russie , la poursuite du conflit.

Berlin n 'a jamais tout à fait rompu le fil avec Petrograd , malgré le refus catégorique de toute forme de paix séparée exprimé par Nicolas Il.

Devant l'obstination du tsar, les Allemands décident en 1915, de jouer sur un autre tableau : celui de la révolution russe.

Toutefois , à la fin de 1916 , Berlin , fournit un ultime effort en direction des autorités officielles russes .

Mais après l'assassinat de Raspoutine, conseiller occulte du tsar et de la tsarine , qui s'était toujours montré sensible aux appels de l 'Allemagne , Nicolas Il est devenu impossible à convaincre et Berlin renonce à enfoncer un coin entre la Russie et ses alliés .

Si le soulèvement de mars 1917 surprend tout le monde en Allemagne, le gouvernement voit cependant très vite le parti qu'il pourrait tirer de cette nouvelle situation : profiter des troubles qui agitent l'Immense Russie et conduire ses nouveaux dirigeants ~ sortir de la guerre .

Signature de l'armistice Ouverture des Signature de la paix entre l'Ukraine et entre la Russie et négociations de paix les empires centraux à Brest -litovsk L_ ___ _ les empires centraux la frt1tenllstltlt et intensifient l'envoi de tracts démoralisants, où il est question des • maux du régime tsariste • et d 'une « paix dans l'honneur •- • le 29 mars , le chancelier allemand, TIIHN/1 -llefMM•· HolhftJ.

fait un grand discours devant le Reichstag.

dans lequel il affirme que l'Allemagne ne fait pas la guerre au peuple russe, qu'elle ne fera rien pour restaurer le régime tsariste et qu'elle n'entend pas imposer une paix déshonorante à la Russie.

Ces déclarations aux accents pacifiques s'adressent au gouvernement du prince lvov qui, le 18 mars , a proclamé sa fidélité à l'Entente et le 22 mars, a été reconnu avec enthousiasme par les ~lats-Unis .

Ces propos visent aussi le soviet de Petrograd qui, le 22 mars, a lancé un appel remarqué en faveur de la paix .

• créer en Russie le chaos le plus formidable • afin d'abolir le fondement même de la puissance russe .

LA CONRHNCE DE KREUZIIACH • Tout en penchant vers le second terme, le gouvernement allemand accepte l'alternative , se réservant la possibilité d'osciller au gré des événements .

De fait.

il favorise le travail de« propagande • de lénine durant l'été, tout en maintenant le contact avec le pouvoir changeant et multiforme de Petrograd .

Parallèlement Berlin établit le document qui pourrait servir de base à des négociations assurément proches .

• Fruit de multiples réunions de commandement exclusivement allemandes à Kreuznach , ainsi que de réunions de compromis avec les Austro-Hongrois , ce texte porte la marque des militaires et montre que les problèmes territoriaux dominent les possibilités d'accord .

Il ne faut pas oublier qu'en 1917, malgré l'échec de la guerre sous-marine, l'Allemagne ne lutte pas encore pour son existence , mais toujours pour l'expansion de sa puissance : une victoire « totale • à l'Est c'est la victoire assurée à l'Ouest et la porte ouverte vers l'hégémonie européenne et peut-être mondiale .

• Rédigé par le grand quartier général allemand avec l 'accord • t:atmosphère est cordiale -on dine, on porte des toasts - , mais les conditions imposées par les armées des empires centraux demeurent très strictes.

t:.-sttce est signé le 15 décembre 1917, après que l'émissaire de lénine, Adoph Joffe, a reçu l'accord de Petrograd .

t:accord n'est conclu que jusqu'au 14 janvier 1918 .

De plus, contrairement à ce que souhaitent les Russes , les troupes allemandes resteront à Riga et dans les nes de Dagô et d'Oesel.

qu'elles ont occupées en octobre et qui commandent l'entrée du golfe de Finlande .

1------------111 sont également destinés aux du ministère des Affaires étrangères, le document est approuvé le 23 avril ~ Kreuznach par l'empereur Guillaume Il et par le chancelier Bethmann-Hollweg.

Incluant des iij:!Wt!l1!itl BEIUN ET lE RETOUR DE UNINE • Surprise par l'éclatement de la révolution bolchevique, l'Allemagne ne tarde toutefois pas à réagir en renouant les contacts avec lénine , qui décide de rentrer en Russie .

Dès le 23 mars 1917 ,1'ambassadeur allemand à Berne opinions publique allemande et autrichienne , lassées par la longueur du conflit • Parallèlement au discours lénifiant du chancelier, le gouvernement allemand fiXe les termes de l'alternative face aux événements qui agitent la Russie.

le 2 avril.

le comte Ulrich von Brockdorff-Rantzau , le très influent ambassadeur allemand à Copenhague , en précise les contours dans un mémoire confidentiel.

Si l'Allemagne est incapable de gagner la guerre en 1917, il faut s'entendre avec les modérés de Petrograd .

Dans ce cas, il importe de limiter les buts de guerre et de les rendre acceptables à un gouvernement dont par ailleurs, la longévité n 'apparait pas certaine.

Ou bien, comme l'affirment les militaires, l'Allemagne est capable de continuer la guerre jusqu'à l'automne, alors il est nécessaire de favoriser les éléments extrêmes et de • références politiques • au discours de Bethmann -Hollweg du 29 mars , il prévoit un armistice provisoire de trois à quatre semaines et un soutien financier de Berlin à la reconstruction de la Russie .

De plus, le texte mentionne l'autonomie de la Pologne , sous contrOle allemand , ainsi que des « rectifications de frontière » en lituanie et en Courlande (lettonie) .

• C'est avec un tel programme que les négociateurs des empires centraux reçoivent au début de décembre 1917, au quartier général allemand de l'Est installé à Brest -litovsk (auj.

en Biélorussie), les représentants du régime bolchevique désormais au pouvoir à Petrograd.

Considérée comme un acte purement militaire, la négociation d'armistice est l'apanage exclusif du grand quartier général allemand.

Dirigée par le général W Nlkioc:IATIONS DE Mil 1;' OUVEII"I"UH DE LA CONRHNCE • Trois jours après la signature de l'armistice du 15 décembre, un Conseil de la Couronne réuni au grand quartier général de Kreuznach confirme les conditions , définies depuis avril1917 , de la paix avec la Russie .

t:objectif de Berlin, qui est de couper la Russie de ses provinces maritimes , trouve un terrain favorable dans l'évolution de la situation politique.

Dominées par les minorités allemandes, les assemblées locales des pays de la Baltique affirment leur désir de se séparer de la Russie : l'Ukraine s'est d'ailleurs vu reconnaître , le 25 novembre 1917, son indépendance par Petrograd , suivie, le 6 décembre, par la Finlande.

• C'est donc dans un contexte 18 févr.- 3 mars 1918 Signature du traité de paix entre la Russie et les empires centraux 22 décembre 1917, toujours à Brest­ litovsk.

les négociations de paix.

Elles sont dirigées pour l'Allemagne par llldMnl- ~ (j dr.), ministre des Affaires étrangères du Reich, • assisté par le général Hoffmann, représentant du grand • quartier général.

À leurs .._,._-z~ -- cOtés siègent ottolr•r Czetwlll (j f.), représentant de l'empereur d 'Autriche et les ministres bulgare et turc des Affaires étrangères, Popoff et Messimy Bey.

les délégués russes sont Jolie, Kamenev- beau-frère de Trotski -et le professeur Pokrovski.

• Ceux-ci s'efforcent aussitôt d'Internationaliser le débat Réaffirmant le programme de paix adressé le 8 novembre par lénine à « tous les belligérants •.

ils invitent les autres membres de l'Entente -la France et l'Angleterre- à envoyer des délégués à Brest-Litovsk .

Durant quelques jours, on feint même d'attendre leur venue .

Bien décidé à presser le mouvement Hoffmann fait alors comprendre à Joffe que, les peuples de Pologne, de Lituanie et de Courlande ayant manifesté leur intention de se séparer de la Russie, c'est avec leurs délégués et non avec les Russes que serait décidé leur avenir.

Profondément déstabilisé, Joffe rejoint aussitôt Petrograd pour rendre compte de l'évolution de la situation -au grand désespoir de Czernin qui a reçu mission de conclure la paix à tout prix et au plus vite.

• les pourparlers reprennent le 8 janvier 1918, mais cette fois suivant un cours nouveau dû à l'arrivée de-u~ Comprenant que la partie sera dure, lénine a confié à Trotski, commissaire du peuple aux Affaires étrangères, la direction des négociations, Joffe ne jouant plus qu'un rôle secondaire.

Nombre d 'habitants dont la Russie es/amputée par le traité de Brest-Litovsk.

25% Proportion de son territoire dont lo Russie est privée par le traité.

50% Part de son potentiel industriel perdue par la Russie à Brest-Litovsk.

300 millions Montant en roubles-or des indemnités de guerre que la Russie doit verser à l'Allemagne .

Nombre de voix favorables à la ratification du traité de Brest - Litovsk au Conseil des soviets .. »

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