Bulgarie.
Publié le 15/04/2013
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3.3. 3 Défense nationale
En 2004, l'armée de terre disposait de 25 000 hommes ; l'armée de l'air de 13 100 hommes ; la marine de 4 370 hommes et de trois bases principales sur la mer Noire.
Lesforces paramilitaires, police de l’air et des frontières et services de sécurité, s’élevaient à 12 000 personnes.
Cette même année, l’État a consacré 2,4 p.
100 du produitintérieur brut (PIB) à la défense nationale.
Au sommet de Prague de l’OTAN de novembre 2002, la Bulgarie est invitée à ouvrir des pourparlers d’adhésion avec l’Alliance.Son adhésion est effective le 29 mars 2004.
3.4 Langues et religions
La langue officielle est le bulgare, langue du groupe slave, parlée par 90 p.
100 de la population.
L’athéisme, encouragé pendant la période communiste, est aujourd’hui enrégression, et, au début des années 1990, presque 90 p.
100 de la population déclarait appartenir à l’Église orthodoxe bulgare.
L’islam est pratiqué par les Turcs et lesPomaci, des Slaves islamisés du Rhodope.
Il existe également quelques communautés de catholiques, de protestants et de juifs.
3.5 Éducation
Le système éducatif bulgare, gratuit et public, a été calqué sur le modèle soviétique.
Son objectif principal a longtemps été de former des techniciens capables de répondreaux besoins de l’industrie lourde plus qu’à ceux du secteur tertiaire.
L’école est obligatoire pour les enfants de 7 à 14 ans, et 98 p.
100 des élèves fréquentent les écolessecondaires.
Le pays compte une trentaine d’établissements d’enseignement supérieur, auxquels accèdent 39 p.
100 des jeunes gens, dont l’université de Sofia et diversinstituts professionnels spécialisés.
En 2003, l’État consacrait 4,2 p.
100 du produit intérieur brut (PIB) aux dépenses d’éducation.
3.6 Arts et vie culturelle
Au cours des siècles, la Bulgarie a été successivement influencée par les cultures byzantine, grecque, russe, et par celle des pays occidentaux.
Au Moyen Âge(particulièrement aux Xe et XIe siècles), la Bulgarie était le centre de la culture slave.
Celle-ci fut pratiquement anéantie durant les siècles de domination turque.
La renaissance de la littérature bulgare au XVIIIe siècle marqua le réveil du nationalisme.
Les principaux monuments du pays sont des églises et des monastères de l’époque médiévale.
La plus ancienne est l’église Saint-Georges de Sofia, de forme circulaire, àl’origine un temple païen.
Le célèbre monastère orthodoxe du mont Rila, situé dans un site accidenté impressionnant, est fondé au XIIIe siècle.
Celui de Bachkovo, situé au sud de Plovdiv, est un très beau témoignage de l’architecture du XIe siècle.
Enfin, l’immense cathédrale néobyzantine Alexandre-Nevski ( XIXe siècle) est l’un des édifices les plus spectaculaires de la capitale.
Les fresques du XIIIe siècle de l’église de Bojana, près de Sofia, sont un témoignage remarquable de la peinture médiévale.
L’artisanat bulgare, fait de riches broderies et d’ornements traditionnels, est florissant.
Sculptures sur pierre ou sur bois, gravures à l’eau-forte et peintures s’inspirent de laculture traditionnelle.
Les musiques traditionnelles bulgares sont composées de chansons folkloriques et de plains-chants religieux.
Les principaux instruments du pays sont la gaida (cornemuse) et le kaval (une flûte de berger en bois).
La hora, une ronde, et la ruchenitsa, qui met en scène deux couples, sont les danses traditionnelles par excellence.
Parmi les grandes bibliothèques de Sofia figurent la bibliothèque centrale de l’Académie bulgare des sciences, la bibliothèque de l’université de Sofia et la bibliothèquenationale Cyrille-et-Méthode.
Le pays compte plus de deux cents musées.
Les plus importants sont à Sofia, en particulier le Musée national archéologique, qui abrite uneriche collection de pièces de monnaie anciennes et d’objets provenant de fouilles, et le Musée ethnologique.
Avant 1990, tous les périodiques bulgares étaient publiés par le gouvernement ou des organismes reconnus par l’État.
En 2004, on comptait 58 quotidiens, tirés en tout à936 000 exemplaires, dont les principaux étaient la Cause des travailleurs (anciennement le journal officiel du Parti communiste), et Démocratie, tous deux publiés à Sofia.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
Jusqu’en 1947, la Bulgarie est un pays à dominante agricole.
Après la Seconde Guerre mondiale, toutes les industries sont nationalisées et l’économie, soutenuefinancièrement par l’URSS, est régie par une série de plans économiques quinquennaux donnant la priorité à l’industrie lourde.
Cependant, au milieu des années 1950, letourisme est favorisé : des complexes hôteliers visant à attirer des visiteurs étrangers sont construits au bord de la mer Noire, en partie par des investisseurs privés.
La privatisation et les réformes devant permettre le passage à l’économie de marché commencent en 1992.
Elles sont plus lentes à se mettre en place que dans la plupartdes anciens pays du bloc de l’Est mais sont aujourd’hui en bonne voie : dès 1995, la moitié de l’économie bulgare peut être considérée comme libérale.
Le pays est touchépar une très grave crise économique au cours de l’hiver 1996-1997, mais le plan de redressement économique mis en place sous l’égide du FMI à partir de juillet 1997 porteses fruits puisque le taux d’inflation est ramené autour de 7 p.
100 en 2000 et que le pays présente un budget en équilibre en 2006, pour la première fois depuis latransition vers l’économie de marché.
Toutefois l’économie bulgare continue de pâtir de la corruption et du crime organisé, d’une industrie à faible valeur ajoutée, d’unemain d’œuvre peu formée et de la persistance de fortes inégalités sociales.
En 2004, le chômage touchait 12,1p.
100 de la population active.
En 2006, le PIB de la Bulgarieétait estimé à 31,5 milliards de dollars.
Le 1 er janvier 2007, la Bulgarie est devenue membre de l’Union européenne (UE).
4.2 Agriculture, forêts, pêche
La collectivisation de l’agriculture en Bulgarie a démarré au début des années 1950.
À la fin des années 1980, la plupart des terres cultivées appartenaient aux fermescollectives et publiques.
Les propriétés privées, qui ne représentaient que 5 p.
100 de la surface cultivée, fournissaient cependant plus d’un quart de l’ensemble de laproduction agricole.
Après 1992, les terres ont été en partie restituées à leurs anciens propriétaires, mais l’agriculture bulgare se caractérise toujours par ses rendementsmédiocres.
En 2006, le secteur primaire occupait 8,9 p.
100 de la population active et contribuait à la formation de 8,5 p.
100 du PIB.
Les principales productions sont le blé(3,3 millions de tonnes), le maïs (1,6 million de tonnes), le tabac (41 956 tonnes) et la vigne.
Enfin, la culture des roses est une tradition ancienne dans le pays.
L’élevage, surtout ovin (1,6 million de têtes) et caprin (608 426 têtes), permet la production de divers produits laitiers.
Les forêts, qui occupent 32,7 p.
100 du territoire, permettent de produire 5,99 millions de m³ de bois d’œuvre chaque année.
La pêche, qui s’est développée dans les années 1960 et 1970, est aujourd’hui en déclin (8 579 tonnes en 2005).
Les conserveries et les usines de transformation de Varnaet de Burgas, sur la côte de la mer Noire, sont toujours en activité.
4.3 Mines et industrie.
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