Cambodge.
Publié le 15/04/2013
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de saisir le mouvement réel.
3.5 Culture
L’héritage culturel du peuple khmer, majeur pour l’art de la péninsule indochinoise, se reflète nettement dans le Cambodge de l’ère contemporaine.
De nombreux édifices(le palais royal à Phnom-Penh, par exemple) sont décorés dans le style architectural khmer et font apparaître des motifs tels que le garuda, un oiseau symbolique et mythique de la religion hindouiste.
Les objets artisanaux, souvent réalisés en lamé d’or ou d’argent, reproduisent également des motifs anciens.
La danse classiquecambodgienne mime, dans le plus pur style traditionnel, la vie légendaire des divinités antiques.
Les vestiges d’Angkor, capitale des Khmers du IXe au XVe siècle, constituent l’un des sites archéologiques les plus riches et les plus remarquables du monde ( voir aussi art khmer).
3.6 Institutions et vie politique
3.6. 1 Historique
En avril 1975, le Cambodge tombe sous le contrôle des Khmers rouges et devient la République démocratique du Kampuchéa.
En 1979, une organisation de rebelles, leFront uni national pour le salut du Kampuchéa (FUNSK), dépose le gouvernement khmer rouge avec l’appui des troupes vietnamiennes, et instaure la République populairedu Kampuchéa ; le nom du pays redevient officiellement État du Cambodge en 1989.
Après le retrait des troupes vietnamiennes en 1989 et l’intensification de la guérilla khmère rouge, les différentes factions signent en octobre 1991 les accords de Paris sousl’égide de l’ONU ; un Conseil national suprême de 12 membres est créé pour gouverner le pays sous la tutelle des Nations unies jusqu’à la tenue d’élections libres.
Le princeNorodom Sihanouk est élu président du Conseil national suprême.
3.6. 2 La Constitution de 1993
En septembre 1993, la nouvelle Constitution rétablit la monarchie constitutionnelle : en vertu de la Constitution, le roi règne mais ne gouverne pas.
Le pouvoir exécutif estexercé par un Premier ministre nommé par le roi et issu de la majorité parlementaire.
Le Parlement est constitué d’une Assemblée nationale composée de 123 membresélus au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans.
Créé par une révision constitutionnelle adoptée en 1999, un Sénat regroupe 61 membres nommés par le roi ;cette chambre ne dispose que d’un simple pouvoir consultatif.
La particularité de la monarchie cambodgienne est qu’elle est élective.
En effet, le roi ne désigne pas d’héritier, mais celui-ci est choisi au sein de la famille royale par leConseil du trône, un organe composé du Premier ministre, du président de l’Assemblée nationale, des chefs des deux ordres religieux du Cambodge et des deux vice-présidents de l’Assemblée nationale.
3.6. 3 Partis politiques
Le pays est dirigé depuis 1985 par Hun Sen, à la tête du Parti du peuple cambodgien (PPC), l’ancien parti unique communiste.
Les autres principaux partis politiques sont leFuncinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif), parti royaliste dirigé par le prince Ranariddh Sihanouk, fils du roi NorodomSihanouk, et le Parti de Sam Rainsy (PSR, droite).
3.7 Défense
En 1990, l’armée cambodgienne, reconstituée par le Viêt Nam, regroupait 102 000 hommes.
En 2004, les effectifs des forces armées se composent de 75 000 hommes dansl’armée de terre, 2 800 hommes dans la marine et 1 500 hommes dans l’armée de l’air.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
Le Cambodge est un pays de quasi-monoculture : le riz représente la ressource essentielle du pays.
La production de caoutchouc, autre atout essentiel de l’agriculturecambodgienne, a diminué quand, en 1975, le nouveau gouvernement khmer rouge a nationalisé tous les moyens de production et collectivisé l’agriculture.
Les récoltes ontstagné jusqu’au début de la guerre, en 1978.
Mais en 1979, la culture du riz a pratiquement été interrompue, provoquant une disette généralisée dans tout le pays.
Laguerre a également eu de graves conséquences dans le secteur de la petite industrie, et les réseaux de communications ont été détruits.
Au milieu des années 1980, l’agriculture et l’industrie ont recommencé à fonctionner.
Mais le Cambodge n’en est pas moins resté, au début des années 2000, l’un des paysles plus pauvres du monde : en 2004, le produit national brut s’élevait à 4,8 milliards de dollars et le PNB par habitant (490 dollars) figurait parmi les plus bas du monde ;pour la période 1990-2002, le taux de croissance annuel du produit national brut atteignait 1,79 p.
100.
De plus, la suspension des aides américaines a profondémenthandicapé le pays puisqu’il dépend largement de l’aide internationale.
Aujourd’hui, le secteur textile constitue la première industrie du pays, tandis que le tourisme génèrela deuxième source de revenus.
4.2 Agriculture
Le secteur agricole occupait 60,3 p.
100 de la population active en 2004 et représentait 30,1 p.
100 du PIB.
La riziculture fournit la base de l’alimentation et représente lepremier poste des exportations.
Environ 80 p.
100 des terres cultivées (17,3 p.
100 du territoire) sont des rizières.
La production de riz s’élève pour 2006 à6 264 123 tonnes.
Le Cambodge essaye de remettre en culture les surfaces abandonnées.
L’hévéa (21 389 tonnes en 2006) est cultivé sur les plateaux basaltiques de l’estdu pays.
Les autres cultures comme le blé, le manioc (2 182 043 tonnes), le soja (98 289 tonnes), le sésame, le palmier à sucre, le poivre, la mangue, la banane etl’ananas sont essentiellement destinées à la consommation locale.
La forêt cambodgienne couvre 57,7 p.
100 du territoire, c’est dire son importance potentielle.
Comme la forêt vietnamienne, elle a souffert de la guerre et d’un écobuagemassif qui a permis au peuple cambodgien de survivre.
Encore aujourd’hui, le bois de chauffage représente 80 p.
100 de l’énergie consommée.
Les coupes (6,84 millions dem3 en 1992) ont été interdites en 1995.
Le Tonlé Sap représente l’une des plus grandes réserves de poissons d’eau douce de l’Asie du Sud-Est.
La pêche, surtout en eau douce, demeure une activité économiqueimportante ; le produit de la pêche (426 000 t en 2005) n’est pas exporté.
4.3 Mines et industries
Le secteur de l’industrie occupait 12,5 p.
100 de la population en 2004 et représentait 26,20 p.
100 du PIB.
Malgré la présence de gisements d’antimoine et de fer, seulesles pierres précieuses (zircon, saphir et rubis) sont extraites, en petite quantité, autour de Battambang.
Les ressources minérales incluent la bauxite et les phosphates..
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