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Cameroun de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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Le Cameroun fait partie des pays où la corruption sévit le plus, mais, comparé aux Etats d’Afrique centrale francophone ruinés par les guerres civiles (les deux Congo) et les mutineries (la République centrafricaine), il présente une forte stabilité politique. La tenue des premières élections municipales pluralistes en 1996 et l'absence de violences lors des élections législatives et présidentielle de 1997, malgré des conditions d’organisation contestables, rassure les principaux bailleurs de fonds. Sous certaines conditions, leur coopération avec le Cameroun est relancée, après trois ans sans programme d’aide, à la suite de la résiliation unilatérale des quatre accords signés avec le FMI en 1994 et en 1995.

 

En mai 1997, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) de Paul Biya obtient une majorité absolue aux législatives et, en octobre, le président candidat est plébiscité avec 92,6 % des suffrages (2,8 % pour son adversaire). Les deux scrutins sont toutefois boycottés par

 

les principaux partis de l'opposition : le Front social démocrate (SDF) de John Fru Ndi et l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) de Maïgari Bello Bouba. Affichant un « désir de paix sociale et de stabilité politique », il nomme un gouvernement de coalition dominé par le RDPC, avec la reconduction de Peter Mafany Musonge comme Premier ministre ; quatre membres de l'opposition (trois de UNDP, dont son dirigeant M. Bello Bouba et un de l’UPC) y participent, les négociations avec l’autre parti de l’opposition, le SDF, n’aboutissant pas. Le nouvel

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