Casablanca

« de Lyautey, premier résident général, d'y construire le grand port du Maroc.

Cette décision a des raisons stratégiques et économiques.

Casablanca connaît dès lors une croissance rapide, quoique désordonnée, qui pose de difficiles problèmes d'urbanisme.

La volonté de donner à la ville un plan logique et une circulation facile permet de surmonter les difficultés.

On spécialise les quartiers (quartier du commerce, quartier des usines, quartier de plaisance).

La nouvelle ville s'étend progres­ sivement en un demi-cercle allongé autour de la vieille ville arabe.

5 Le port (• raison d'être de Casablanca" selon un géographe) fait plus de 80 Ofo du commerce du Maroc (près de 16 millions de tonnes en 1975).

EnUèrement arti­ ficiel, il est protégé de la haute mer par une jetée de 3180 mètres et dispose de 4 870 mètres de quais en eau profonde.

L'exportation des phosphates et du fer aide à compenser les importations nécessaires à l'éco­ nomie marocaine.

Des industries de toutes sortes se sont implantées dans la ville (industries alimentaires, minoteries, brasseries, usine de superphosphates, sucre­ ries, etc.), le long de la route de Rabat.

Les quartiers de l'ouest de la ville contrastent avec cette partie orientale populaire, par les hôtels luxueux et les palais de la colline d'Anfa.

La • Nouvelle Médina,.

(• Darb Al-8ultan •) est située au sud, tandis que d'immenses bidonvilles occupent toute la périphérie de Casablanca.

Capitale économique du Maroc, Casablanca est aussi, avant comme après l'indépendance, le centre d'une forte agitation politique.

Tous les partis y ont leur siège et leurs journaux.. »