Ce reportage est consacré à la révolution bolivienne de 1952.

« le peuple et qui avait creusé un profond fossé avec la base composée des Aymaras des Quechuas et des Guaranis.

La défaite du Chaco, Paraguay a été un moment important de la période d'avant la révolution ainsi que les soulèvements de mineurs avec en 1942 le massacre de Catavi et la grande mobilisation qui débuta en 1946 et se termina en 1952.

Les principaux partis politiques étaient le parti fasciste FSB (Phalange Socialista Boliviana), le PIR marxiste (Partido Izquierdo Revolucionaria), le POR marxiste trotskiste (Partido Obrero Revolucionaria, le PURS (Partido de Union Republica Socialista) au pouvoir avant 1951 et enfin le MNR (Movimentio Nacional Revolucionaria) dont l'idéologie n'était pas clair et s'appuyait sur des idées de gauche tout comme il empruntait des doctrines issues de « Mein Kampf » d'Hitler.

Ce parti n'avait pas de programme et était populiste, il utilisait comme référence tout autant Lénine, Staline que Mussolini et Franco.

A côté il existait des parties militaires comme le RADEA proche du MNR et de nombreuses et puissantes Loges Maçonniques. En 1951 a donc eu lieu la dernière élection de « l'ancien régime », élection réservée à l'élite car seules votaient ceux qui savaient lire, les propriétaires et citoyens reconnus.

Les femmes et les analphabètes (soit 75% de la population) étaient exclus.

Sur les 3 millions d'habitants le MNR l'emporta avec 37 000 votants devant le parti au Pouvoir le PURS avec 13 000 voix.

L'ancien Président Mamerto Urriolagoita devant sa défaite organisa un coup d'état connu comme le « Mamertazo » qui mit au pouvoir la junte militaire dirigé par le Général Antonio Seleme qui exila le vainqueur du parti MNR Victor Paz Estenssoro.   Les événements : La révolution fut de très courte durée elle commença le 9 avril par le soulèvement armée des mineurs à Oruro et El Alto suivi par la rébellion de la population.

Le Général Seleme pensait qu'il allait mater très rapidement l'insurrection de La Paz et El Alto  en envoyant des troupes. Par un concours de circonstance les mineurs sortirent vainqueur car bien qu'en sous nombre ils utilisaient des bâtons de dynamite presque inoffensifs, mais les militaires ne connaissant pas la dynamite et pensèrent que les mineurs utilisaient de l'artillerie lourde.

Ils crurent être encerclés et Ils désertèrent ou déposèrent les armes.

Après seulement 70 heures de combat, faisant 400 morts et 3000 blessés, le cessez le feu fut. »