CGIL (Italie)

« 4 La deuxième SCISSion se produit en 1950 : les socio­ démocrates quittent la CGIL en compagnie des républi­ cains.

Une partie d'entre eux s'allie aux chrétiens de la LCGIL pour former la CISL (Confederazione italiana Sin­ dicati lavoratori).

L'autre partie, plus " laïcarde ...

forme I'UIL (Unione italiana del Lavoro).

En 1978, la CGIL déclare 3,8 millions d'adhérents.

Des efforts de réunification sont entrepris depuis 1970 , mais butent souvent sur les élec­ tions aux commissions Internes des entreprises .

5 Les secteurs où la CG IL est le plus fortement implantée sont le bâtiment, les chemins de fer, les dockers, l'habil­ lement et les mines .

Son syndicat le plus puissant est la Fédération des Ouvriers sur Métaux, bien qu'il soit mino­ ritaire dans les usines Fiat (entre 20 et 25% des syn­ diqués).

Par rapport aux autres centrales, la ~GIL est beaucoup plus implantée dans l'industrie et chez les ouvriers que dans le secteur tertiaire et chez les employés.

Bien que la CGIL soit prépondérante en Lombardie, Emilie-Romagne, Toscane, Vénétie et Piémont, la majorité des ouvriers agricoles des provinces du Sud y adhèrent également.

6 Comme la CGT française, la CGIL a, sur le plan de la profession, des syndicats locaux et des fédérations natio­ nales et régionales.

Sur le plan territorial, les chambres du travail rassemblent tous les syndicats de la localité ou de la province .

Le congrès confédéral se réunit tous les quatre ans et élit un conseil général de 165 membres .

Celui-ci désigne un comité directeur (51 membres) qui donne ses directives au secrétariat (12 membres) dirigé par le secrétaire général Luciano Lama.

La CGIL a décidé, lors de son congrès de 1977 de refuser de subordonner les intérêts des travailleurs et des chômeurs à un objectif plus large.. »