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Charles le Chauve

Publié le 27/02/2008

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Fils de Louis le Pieux, Charles le Chauve devint roi de France lors du partage de l'empire en 843. Plus tard, il partagea la Lotharingie avec son frère Louis le Germanique, y ajouta la Provence et se fit couronner empereur en 875. Il ne put empêcher les grands vassaux d'accroître leur indépendance et dut leur octroyer l'hérédité de leurs fiefs. Le roi de France. L'empereur Louis le Pieux avait eu trois fils d'un premier mariage: Lothaire, Pépin (qui mourut en 838) et Louis. De son union, en 819, avec Judith de Bavière naquit en 823 Charles, à Francfort-sur-le-Main. Lors du partage de l'empire et selon le traité de Verdun de 843, Charles reçut la Francia occidentalis, tandis que Louis le Germanique reçut la Francia orientalis (Germanie) et Lothaire la Francia média. Charles disputa l'Aquitaine à son neveu Pépin II, exclu du traité de Verdun. En Bretagne, les ducs refusèrent de se soumettre à la suprématie franque; Charles lutta contre Nominoé, puis contre Erispoé, et dut reconnaître en 846 l'indépendance de la Bretagne. Il lutta aussi contre les Normands, mais il ne put les chasser qu'en 873, avec l'aide des Bretons et grâce aux victoires de Robert le Fort.

« CAROLINGIENS Charles II le Chauve LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Charles le Chauve, un roi lettré Formé par l'érudit Walahfrid, Charles le Chauve ouvre sa Cour à de nombreux lettrés : des philosophes, des savants, des poètes mais surtout des historiens et des théologiens, qui, par leurs oeuvres, contribuent à raconter l'histoire de son règne tumultueux.

843-877 D epuis qu'il y a été couron- né roi de France, Charles le Chauve vit en son palais de Quierzy-sur-Oise, entouré de nombreux érudits et savants.

Aucune autre Cour ne saurait rivaliser avec la sienne.

Il est en cela le digne héritier de son grand-père, Charlemagne, qui avait su attirer, et retenir, en son palais d'Aix-la-Chapelle les grands esprits de son temps.

Quatrième fils de Louis I°' Le Pieux, Charles a bénéfi- cié, enfant, de l'attention extrême de sa mère, la reine Judith, qui a su l'intéresser aux choses de l'esprit.

Sa forma- tion intellectuelle, le roi a la chance de la devoir à un érudit de renom : Walahfrid — parfois appelé « Walahfrid Strabo » ou « Gaufroy le Louche ».

Les poèmes et les ouvrages théo- logiques de ce moine béné- dictin connaîtront un immense succès durant tout le Moyen Age.

Outre plusieurs Vies des Saints, en prose et en vers, il traduit en latin, entre autres, une version abrégée de La Vie de Charlemagne d'Eginhard.

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=11111111111101 1 r - Saint-Gall et de Saint Fulda, Walahfrid est le précepteur du jeune Charles de 829 à 838.

Il juge sa mission relativement aisée, puisque, outre sa préco- cité intellectuelle, il loue « la force et la grâce » de son élève.

.erd Ci-dessus, une page de la vie de saint Jérôme extraite de la Bible de Charles le Chauve.

En haut, saint Jérôme s'embarquant pour Jérusalem; au centre, saint Jérôme commentant la bible; en bas, saint Jérôme distribuant les exemplaires de sa traduction.

Manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale, Paris o a.

VEMeatet. »

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