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Charles le Téméraire

Publié le 27/02/2008

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Le don Quichotte français. Sanguin, cheveux noirs et yeux bleus, assez grand, large d'épaules, impulsif, impatient et coléreux, courageux au combat mais aussi pieux et travailleur appliqué, Charles le Téméraire avait reçu une éducation soignée. Parlant aussi bien flamand que français, il était grand amateur de musique et de tous les beaux-arts. Né à Dijon le 10 novembre 1433, ce descendant de Philippe le Hardi (le frère de Charles V) avait succédé en 1467 à son père, Philippe le Bon, comme duc de Bourgogne. Il était en même temps comte de Flandre, d'Artois et de Franche-Comté, de Hollande et de Zélande, duc de Brabant, de Hainaut, de Luxembourg, de Limbourg et de Gueldre, seigneur de Frise, maître de toute la Picardie au nord de la Somme. On l'appelait parfois «le grand duc d'Occident». Son rêve était d'annexer soit la Champagne, terre française, soit la Lorraine ou l'Alsace, alors provinces germaniques, soit même ces trois régions pour faire de ses Etats un seul ensemble territorial, du Zuyderzee aux abords du Rhône et de la Loire, entre France et Allemagne.

« VALOIS DIRECTS Louis XI LE ROI CHEF D'ÉTAT 27 juin 1476 Charles le Téméraire fait enlever Yolande de Savoie, sœur de Louis XI Humilié et désemparé après deux désastres militaires, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire sombre dans le banditisme en faisant enlever la sœur de Louis Xl, Yolande de Savoie.

Mais cette ultime bravade ne fait que précipiter une chute déjà depuis longtemps annoncée.

C 'est en 1474 que Louis Xl décide d'abattre son der­ nier ennemi, le puissant et très ambitieux duc de Bour­ gogne Charles le Téméraire.

L'affaire est complexe , car le roi de France ne peut compter sur l'indéfectible so utien de ses sujets, notamment sur celui des princes qui se gar­ dent de s'engager trop avant dans une lutte à l 'issue encore bien incertaine .

Prudent et méfiant, Louis Xl se contente de lier parti avec tous les ennemis déclarés du Témé­ raire, notamment les Suisses et les Lorrains.

Dans le même temps, il conclut avec les Anglais la trêve de Picquigny et achète ainsi le retour outre­ Manche de ces traditionnels alliés du Bourguignon.

La ruse, l'argent et un sens inné de la diplomatie de l'ombre confèrent à Louis Xl une posi­ tion enviable par rapport à un ennemi qui va bientôt être encerclé.

Fin 1475, Charles le Téméraire décide de rompre cet étau et passe à l'attaque .

Le Téméraire humilié par les Suisses Malgré les efforts de Louis Xl, la campagne du Téméraire s 'annonce sous les meilleurs auspices .

La Lorraine, dont le duc René vient de prendre langue avec le roi de France, est investie sans coup férir par. »

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