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Chypre de 1995 à 1999 : Histoire

Publié le 24/12/2018

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chypre

Il a fallu attendre le 10 novembre 1998 pour que cette île méditerranéenne - que la géographie rattache plus au Proche-Orient qu’à l’Europe - franchisse une étape symboliquement très importante avec l’ouverture officielle des négociations « sur le fond » pour adhérer à l’Union européenne, à laquelle Chypre est candidate depuis 1990. Le Conseil européen reconnaît

 

« incontestablement un caractère et une identité européens à Chypre ». C’est une victoire morale pour le gouvernement du président Glafkos Cléridès. Mais, au-delà de cette reconnaissance, le problème de la situation politique chypriote reste entier. La partie septentrionale de l’île (37 % du territoire), occupée depuis 1974 par l’armée turque, constitue la « République turque du nord de Chypre ». Gouvernée par Rauf Denktash, elle n'est reconnue que par Ankara. La partie méridionale, hcllénophone, réussit après le choc initial de la scission à intégrer tous les réfugiés de la partie nord. Son économie est actuellement très active grâce à sa spécialisation dans les services liés au tourisme, aux finances offshore et au courtage maritime. Ses résultats lui permettent d’assurer à la

 

population un revenu confortable de l’ordre d’environ 14 000 dollars par habitant, la plaçant ainsi devant certains pays méditerranéens de l’UE (Grèce et Portugal, notamment). Les performances de son économie sont bonnes : croissance importante, taux d’inflation faible et chômage réduit. L’Union européenne ne cesse de déplorer que la partie chypriote turque, beaucoup plus pauvre et très dépendante de la Turquie, ne soit pas associée aux négociations. L’objectif visé par l’UE reste « une fédération bicommunautaire et bizonale sur la base d’un règlement politique

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