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CISL (Italie)

Publié le 14/01/2012

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La Confederazlone ltallana Slndlcatl Lavoratorl (CISL) constitue, avec 2,5 millions d'adhérents, la deuxième formation syndicale italienne. Son idéal de solidarité sociale, très voisin de la conception chrétienne des rapports sociaux, inspire sa politique depuis sa création. Ses liens notoires avec le parti démocrate-chrétien (OC) au pouvoir depuis 1948, ont appris à ses dirigeants à raisonner en tenant compte des exigences générales de l'économie du pays (29 syndicalistes de la CISL étaient députés dé la OC au parlement en 1968). Et ceci bien que sa modération et son souci de ne pas mettre en difficulté le gouvernement aient disparu depuis 1970.

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« 4 A la suite des mouvements d'agitation sporadique de 1968 et 1969, un changement de ton s'opère au sein de la CISL où il est beaucoup plus question de réformes que de coopération.

L'alle progressiste du syndicat (compre­ nant principalement les fédérations d'industrie et des unions d'Italie du Nord) se distingue par ses dispositions favorables à l 'égard de l'unité syndicale avec le CGIL et I'UIL (Unlone ltallana del Lavoro).

De leur côté, le secteur agricole et la fonction publique (représentés essentielle­ ment par les régions méridionales) sont hostiles à la trans­ formation de la CISL en un syndicat d'affrontement.

Les deux tendances subsistent encore aujourd'hui, mais le rôle des unions de province a été relancé pour diminuer le poids et l'i ndépendance des fédératio _ns ·industrielles .

5 La Fédération des Métaux est le syndicat le plus puis­ sant de la CISL, suivie de près par la Fédérat ion des Salariés agricoles.

L'implantation de la CISL est relati­ vement forte dans la fonction publique, dans l'industrie textile et chimique , dans les imprimeries et les industries du papier.

Des unions de province , celle de Milan est nettement la plus importante.

6 Reconnaissant en 1976 la réalité de la crise écono­ mique italienne , le ·iront uni des syndicats (CGIL , CISL, UIL) accepte de négocier (malgré l'altération de son pres­ tige auprès de ses militants) certains avantages acquis (comme le nombre de jours fériés).

Après un an de flotte­ ment, les leaders de la CISL et de la CGIL (respective­ ment Luigi Macario et Luciano Lama) refusent de jouer plus longtemps le rôle de courroie de transmission.

La CISL se prononce pour une autonomie totale par rapport aux partis gouvernementaux qui, amenés à prendre des mesures impopulaires dans le cadre du redressement économique de l'Italie, pourraient être tentés de solliciter la caution syndicale .. »

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