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clubs révolutionnaires.

Publié le 25/10/2013

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clubs révolutionnaires. structures de mobilisation et de militantisme pendant la Révolution française. Dès le début du XVIIIe siècle, les lieux de rencontre volontaire, d'échange intellectuel et de sociabilité démocratique (académies provinciales, sociétés de pensée, clubs maçonniques) s'étaient multipliés. La Révolution amplifia et politisa ce phénomène. Nés autour de l'Assemblée nationale en 1789, les clubs et les sociétés révolutionnaires connurent un rapide succès, notamment dans les villes de province qui avaient développé une vie associative sous l'Ancien Régime (surtout dans le Sud-Est). Ces clubs locaux s'organisèrent autour des grands clubs parlementaires parisiens. Le plus connu fut le Club des jacobins. L'influent Club des jacobins. Créé au cours de l'été 1789, sous le nom de Club breton, il prit le nom du couvent de la rue Saint-Honoré où il s'était installé en octobre 1789. Malgré des crises internes et des scissions, il connut un grand succès et fédéra jusqu'à 5 100 clubs en 1793. Constituant un réseau dense, les clubs affiliés aux jacobins gardèrent leurs différences régionales et leurs spécificités sociales, mais suivirent une évolution commune : une démocratisation continue et une ouverture de plus en plus grande aux sans-culottes. Dotés d'une organisation identique avec des statuts, un bureau, un président de séance, les clubs constituèrent des lieux d'apprentissage de la vie politique : discussion ordonnée d'un projet de loi, débats, vote de motions et de pétitions aux assemblées. Pourtant la progressive hégémonie jacobine et l'élimination des sociétés rivales (comme le Club des cordeliers) en 1792-1793, ainsi que le rôle officiel de surveillance et d'agent de la Terreur que leur donna le gouvernement révolutionnaire firent perdre aux clubs de leur spontanéité et découragèrent beaucoup de militants. Décimés par les épurations successives, ils étaient peu nombreux lorsque la Convention ferma définitivement le Club des jacobins (12 décembre 1794), puis « toute assemblée connue sous le nom de club « (23 août 1795). Instruments populaires de la Révolution, lieux d'acculturation politique, les clubs restèrent vivants dans la mémoire collective et réapparurent rapidement, lors de la révolution de 1848, dans les régions où ils avaient eu le plus de succès. Certains historiens voient dans ces clubs une des origines des partis politiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Cordeliers (club des) Jacobins (club des) Révolution française - Les réformes de la Constituante (1790-30 septembre 1791)

« Clubs et sociétés révolutionnaires Au cours des années qui précèdent immédiatement 1789, de multi ples sociétés plus ou moins politiques se créent en France, dans 5 500 communes environ.

Cercles érudits, cabinets de lect ure, sociétés littéraires, " clubs , divers etc.

: autant d'ins tituti ons qui contribuent au bouillonnement intellectuel où se concrétiseront bientôt les idées de la Révol ution.

Club breton : formé à Versailles à la vei lle des États généraux, il est d'inspiration modérée.

Composé essentiellement de députés de la Bretagne, dont le célèbre Le Chapelier, il accueille un temps des membres comme.

Sieyès.

Le Club éclate en octobre 1789, Sieyès fondant alors la Société de 1789 pour faire pièce à l'influence grandissante des " durs , du Club de la Rue Saint Honoré, l'une des sections du club des Jacobins.

Club des Cordeliers : fondé à Paris en avril 1790 par Héber t, Danton et Desmoulins, comme section du club des Jacobins, il s'oppose à celui ci au début de 1794.

Danton et Desmoulins ayant rallié les Jacobins orthodoxes (les « Montagnards , de la Convention), Hébert et ses " enragés ,, sont exécutés en mars de la même année.

Club des Feuillants : à la suite de la fusillade du Champ de Mars, les 4/5 des Jacobins du club de la Rue Saint Honoré quittent Robespierre, Saint Just, Brissot pour fonder un autre club, non loin de là, près du couvent des Feuillants (autre ordre monastique).

Les Feuillants sont conduits par Barnave, Dupor t, Lameth et quelques autres, représentants du parti des « modérés >>, qui souhaitent endiguer le flot montan t de la radicalisation révolutionnaire.

On retrouve aussi dans ce club. »

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