Collaboration et résistance en France (1940-44) - Histoire

« ter vers la deuxième interprétation.

Par conséquent il ne faut pas développer les combats des Français libres aux côtés des alliés, ni les problèmes politiques propres à cette résistance « extérieure » (par exemple, le conflit Giraud-de Gaulle).

Il va de soi, néan­ moins, que les liens entre la France libre et la Résistance intérieure sont très importants et que, dans le devoir, il ne faudra pas manquer l'occasion d'en souligner les relations et de mention­ ner les actions de résistance accomplies en France même par les « exilés » de Londres ou d'Alger.

• Le plan doit, de toute évidence, comprendre deux parties distinctes consacrées successivement à la Collaboration (ou, plus exactement aux collaborations) et à la Résistance.

On s'efforcera pourtant d'établir un parallèle entre ces deux «politiques ».

Pour cela on peut, à l'intérieur de chacune des parties, édifier un plan comparable analysant successivement leurs diversités, leurs ac­ tions et leurs résultats respectifs.

plan détaillé Introduction • La défaite française de 1940.

Trois politiques s'offrent alors à la France : une politique strictement attentiste ; une politique de collaboration avec l'occupant qui apparaît, comme le vain­ queur probable de la guerre ; une politique de résistance à l'ennemi.

• Pendant longtemps les Français dans leur grande majorité, .

« ni traîtres, ni héros », sont préoccupés avant tout par leurs problèmes de ravitaillement.

• Seule une poignée d'hommes se lancent dans la folle aventure de la Résistance tandis que d'autres, non sans arrière-pensées parfois, s'engagent dans la voie de la collaboration.

C'est le prolongement de la guerre et l'évolution des rapports de force qui inciteront de nombreux Français à choisir leur camp.

Dès lors deux « France » nettement distinctes s'opposent et s'affron­ tent.. »