Devoir de Philosophie

Combat Mai 1942.

Publié le 23/10/2012

Extrait du document

Combat Mai 1942. N°3 Dans la guerre comme dans la paix, le dernier mot est à ceux qui ne se rendent jamais. Clemenceau Organe du mouvement de libération française Lettre au Maréchal Pétain Monsieur le Maréchal, Le 17 juin 1940 : Vous ordonniez d'abandonner la lutte alors que notre flotte, notre Empire et nos armées d'outre-mer intacts ne demandaient qu'à continuer la guerre. En même temps que vous trahissiez la parole donnée à vos anciens alliés, vous affirmiez que l'honneur exigeait de ne rien entreprendre contre eux. Le 14 octobre 1940 : Vous engagiez la France dans la politique d'asservissement à l'Allemagne. - Vous trahissiez à nouveau la parole que vous-même, cette fois aviez donnée. Pour tenter de cacher au pays cette nouvelle forfaiture, nous la nommiez pudiquement « collaboration «. Le 13 décembre 1940 : Vous rejetiez de votre gouvernement le maquignon de la défaite qui fut votre complice au coup d'état de Bordeaux. - La France vous en sut gré. Mais chez vous les sursauts d'énergie restent sans lendemain. Depuis février 1941 : de capitulation en capitulation, vous avez patronné la plus lâche des politiques. Elle déshonorerait à jamais notre France si le monde qui la regarde et nous qui la ser...

« Le 18 avril 1942 : Après avoir épuisé les facultés d'inconscience ou de lâcheté de vos Ministres serviles, Hitler vous donne l'ordre de les chasser.

Il lui faut des équipes neuves qui puissent s'engager plus avant dans la voie de la trahison.

Vous obéissez et pour diriger tous ces traîtres, vous vous laissez imposer celui-là même que vous aviez chassé.

En manière de revanche il prend votre place à la tête du gouvernement.

Nous nous en félicitons car vous dissipez l'équivoque que vous aviez volontairement créée. Il en était encore qui croyaient en vous.

Vos cheveux blancs et vos manches constellées d'étoiles leur inspiraient confiance. Votre propagande leur faisait croire que par un jeu subit vous rouleriez Hitler. Mais le traître de Bordeaux, celui que vous avez nommé, en même temps qu'il donne à son Fuhrer tous les apaisements, lève aussi tous les doutes. « La politique d'entente avec l'Allemagne doit être pratiquée avec loyauté, elle doit être exclusive de toute équivoque et c'est seulement sur la sincérité dans les propos et dans les actes que peut se fonder une entente durable. En un mot, vous faites de la France l'alliée de l'Allemagne ! Vous aviez le choix : vous soumettre ou partir. Vous auriez dû partir et laisser à d'autres le soin de livrer notre pays, vous préférez rester, non plus dans une demie-liberté mais dans un complet esclavage pour patronner la trahison. Tout est clair maintenant, le mythe Pétain a vécu.

- Vos étoiles s'éteignent. « Je suis seul responsable , avez-vous dit ». En effet, vous êtes responsable d'avoir livré à l'ennemi le produit de nos usines et de nos mines, d'avoir fourni à Hitler les bras qui lui manquent, d'avoir patronné les quelques centaines de mercenaires de la légion anti-bolchévique, d'avoir ravitaillé l'armée Rommel, d'avoir livré l'Indo-Chine au Japon. Vous êtes responsable aussi, de la suppression de nos libertés, des parodies de justice, du régime policier, des odieuses. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles