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Comment la puissance des États-Unis se traduit-elle dans l'organisation et les dynamiques de l'espace américain ?

Publié le 27/02/2008

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Réparties sur l'ensemble du pays, les ressources non renouvelables sont nombreuses et variées. Ainsi, si le Sud et l'Ouest sont encore les principales zones d'extraction pétrolière et gazière (Texas, Louisiane, Oklahoma), l'avenir est en Alaska avec 25 % de la production et des réserves impressionnantes. L'exploitation du charbon dans le bassin appalachien, le Middle West et l'Ouest reste liée aux secteurs des hydrocarbures et aux marchés internationaux. Enfin, les ressources minières ont une répartition diffuse dans les États du Sud et du Sud-Est, la Floride et le Minnesota.

« San Diego au sud, en débouchant d'ailleurs sur Tijuana au Mexique. Transition Si le territoire américain connaît une nette tendance à la métropolisation, cette métropolisation s'effectuelargement dans des espaces périphériques de l'espace américain.

Des périphéries dont l'attractivité a été accruegrâce aux effets de la mondialisation, tout particulièrement en ce qui concerne les façades maritimes. Deuxième partie : les périphéries dynamiques liées à la mondialisation • Des périphéries attractives La déconcentration de l'espace américain a commencé avec la Seconde Guerre mondiale et s'estaccélérée à partir des années 1970. Cela s'est traduit par un développement des régions constituant ce qu'on appelle le croissant périphérique.

Uncroissant dont la plus grande partie jouit des faveurs du climat d'où son nom de Sun belt.

Ce croissant périphérique s'étend sur quinze États du sud de la Mégalopolis à la région de Seattle, au nord de la côte Ouest.

Cette régionconnaît un fort dynamisme démographique : cent millions de personnes y vivent et elle connaît de forts courantsmigratoires à son profit grâce à son image favorable auprès de la population américaine.

Image favorable obtenuegrâce à son dynamisme industriel, culturel et technologique.

On songe notamment à la Silicon Valley, au rôle deBoeing et Microsoft à Seattle mais aussi au fort tissu industriel de la Californie. Mais ce développement n'est pas continu.

On parle d'ailleurs à son propos de dynamisme en archipel.

La Floride,le Texas et la côte Pacifique (Californie et Seattle dans l'État de Washington) constituent les principaux îlots deprospérité de ce croissant. L'essor des régions du croissant périphérique est la conséquence de l'adaptation de l'économie desÉtats-Unis aux nouveaux enjeux économiques déterminés par la mondialisation.

Les zones frontalièresdeviennent des interfaces où les échanges se multiplient.

C'est d'abord la frontière avec le Mexique qui met en contact le pays le plus riche du monde - les États-Unis - avec un pays en développement.

Les Etats-Unis profitentde la main-d'œuvre mexicaine grâce aux maquiladoras, Mines de montage de pièces détachées, aux capitaux américains et à la main-d'oeuvre mexicaine, installées dans des villes-doublets.

Ainsi Tijuana au Mexique, à quelques kilomètres de San Diego - Los Angeles, est devenue la capitale mondiale de la fabrication de téléviseurs.Son maire caresse même l 'espoir qu'elle devienne le Hong-Kong de la côte Pacifique de l'Amérique du Nord.

Elle offre effectivement l'avantage d'une main-d'œuvre peu coûteuse ri la proximité du plus grand marché du monde.

Laconclusion de l'Alena a Contribué à doper l'économie de la région qui a tendance à se transformer en une entité transfrontalière.

Deux autres zones frontalières connaissent un essor économique.

C'est d'une part la régiontransfrontalière constituée par Seattle et la ville de Vancouver, au Canada, sur la côte Pacifique, d'autre part larégion transfrontalière constituée autour des grands lacs. • Le rôle accru des façades maritimes Les façades maritimes ont acquis une place décisive dans le processus de mondialisation del'économie.

Or, le Nord-Est possède une façade maritime de premier plan, par laquelle transite le quart des échanges des États-Unis.

Elle est une porte ouverte à la fois sur l'Europe, premier client des États-Unis, etl'Amérique latine.

Cette façade renforce le poids du Nord-Est.

Mais ce sont les façades maritimes du Pacifique et dugolfe du Mexique qui ont le plus bénéficié du rôle croissant joué par les États-Unis dans le monde.

La façadePacifique est une porte sur l'Asie du Sud dont les perspectives de croissance font un espace attractif.

Cette façadeest aussi la porte d'entrée des capitaux asiatiques, tout particulièrement japonais fort présents en Californie.L'hinterland de la façade Pacifique a tendance à se prolonger de plus en plus loin.

Ainsi la limite orientale des États dont plus de la moitié de leurs exportations et importations passe par les ports de la côte Ouest s'étend désormaisjusqu'au 100 e parallèle.

Quant à la façade maritime du golfe du Mexique, elle doit son essor aux hydrocarbures, les ports de cette façade en concentrant plus de la moitié du trafic national.

Cette façade offre une large zone decontact avec les Caraïbes - fortement touristiques - et favorise également le contact avec des pays à la main-d'œuvre nombreuse et peu exigeante sur les salaires. Transition Ces espaces dynamiques que sont les espaces métropolisés et les périphéries dynamiques ne constituent qu'unepartie seulement du territoire américain.

L'essentiel d'un territoire vaste de 9 millions de km 2 est effectivement constitué d'espaces marginaux, véritables espaces de réserve. Troisième partie : les marges : des espaces de réserve de la puissance • Les espaces de la puissance agricole On utilise parfois l'expression de « diagonale intérieure » pour désigner les immenses espaces quiséparent la région du Nord-Est du croissant périphérique entre le sud des Appalaches et le nord des. »

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