Devoir de Philosophie

Composition La décolonisation en Afrique (Plan)

Publié le 22/03/2011

Extrait du document

afrique

La décolonisation en Afrique

 

Introduction

Elle fut retardée, plus ou moins acceptée par les métropoles, mais inéluctable, depuis que les leaders du tiers-monde l'ont accepté à Bandung, en 1955

 

I) La spécialité de l'afrique

II) Les indépendances consenties

III) Les indépendances refusées

 

 

Conclusion

les indépendances africaines, mal encadrées, même quand elles ont été consenties, se sont souvent soldées par l'installation de régimes personnels peu soucieux du bien être des populations par des guerres ethniques.

En conséquence l'Afrique a bien du mal à décoller économiquement et la décolonisation est loin d'avoir résolu les crises majeures du pays

afrique

« la nationalité française est acquise à tous les habitants qui élisent des représentants aux Assemblées françaises .

• Dans les faits , l'Union française ne fonctionne pas réellement Ainsi , la TUnisie et le Maroc -qui ont le statut d 'État associé -refusent d'y adhérer et obtiennent leur indépendance en 1956.

LA CoNmTUTloN DE 1958 • En juin 1956 , la« loi-cadre des territoires d 'outre-mer », votée sous les auspices d 'un gouvernement socialiste -qui y attache le nom de Gaston Defferre- , accélère le processus d'indépendance .

Toutefois , rien n'est précisé quant aux liens futurs devant unir ces territoires et la métropole .

• Prenant acte de ce blocage , le général de Gaulle, revenu au pouvoir en 1958 à la faveur des événements d 'Algérie , met un terme aux incertitudes .

Conscient de la nécessité de mener à son terme une évolution inéluctable vers l'indépendance , il entend toutefois maintenir en place l'ensemble post-colonial français.

• la Constitution de 1958 établit que les territoires pourront opter soit pour le maintien du statu quo -ce sera le cas pour les petits territoires (Côtes française des Somalis , Comores) -, soit devenir des États autonomes associés dans une Communauté assez proche du Commonwealth, soit faire sécession.

• Tous les territoires d 'obédience française choisissent de devenir des républiques au sein de la Communauté, sauf un, la Guinée.

LES NOUVEAUX CHEFS D'iTAl EN ARJQUE NOI•E EN 1111 •lliN111 (ex-Dahomey) Hubert Maga (1960-1963) •luiKIIIA (ex-Haute-Volta) Maurice Yameogo (1960-1966) •CAMUOUII Ahmadou Ahidjo (1960-1982) • CEIITIARIQUE (ex-Oubangui-Chari) David Dacko (1960-1965 et 1979-1981) • CoiiGo-lluzzAVIW Fulbert Youlou (1960-1963) • C6n D'hallE Félix Houphouët-Boigny (1960-1990) • GAloN léon Mba (1960-1964) • GUIIItE Sékou Touré (1959-1984) • MAu (ex-Soudan français) Modibo Keita (1960-1968) • IIAuiiTAIIIE Mokhtar-Ould Daddah (1961-1984) •NIGU Hamani Diori (1960-1974) • St11tGAL léopold Sédar Senghor (1960-1980} • TcNAD Félix Tombalbaye (1960-1975) •TOGO Sytvanus Olympio (1960-1973) LA DISSOLUTION DE LA COMMUNAUTÉ LE «NON» DE StKou Touat • le 25 août 1958, Sékou Touré , président de la Confédération générale des travailleurs d'Afrique noire , accue ille le général de Gaulle à Conakry .

Deux conceptions politiques s'opposent , incarnées par deux fortes personnalités, dont l'une, de Gaulle , connaît son prestigieux passé et entend assumer un nouveau devenir, el l'autre , Sékou Touré , est impatiente de prendre en main son destin et celui de son pays.

• l'échange est vif entre les deux hommes.

Sékou Touré affirme : «Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l'esclavage [ ...

];nous ne renoncerons jamais[ . ..

] à l'Indépendance [ ...

].Notre cœur , notre raison , en plus de nos intérêts les plus évidents nous font choisir[ ...

] l ' interdépendance et la liberté dans cette union [avec la France] plutôt que de nous définir sans la France et contre la France.» Ce à quoi le général de Gaulle rétorque: «la France n 'a pas à rougir de l'œuvre accomplie ici avec les Africains [ ...

] .

l'indépendance est à la disposition de la Guinée, elle peut la prendre en disant "non" , la métropole n'y fera pas obstacle .

» • Comme l'a souhaité Sékou Touré, le référendum se traduit par un rejet de la Communauté (1336 324 voix pour le «non » contre 56 981 favorables au« oui») et donc par l 'indépendance de la Guinée .

Celle-ci est proclamée le 2 octobre 1958 par l'Assemblée territoriale devenue Assemblée nationale.

le 10 novembre, la Constitution guinéenne est adoptée .

• la Guinée, qui est 11dmis~ ,; l'ONU le 12 décembre 1958- après avoir refusé de parrainer sa candidature , la France s'est abstenue de participer au vote - , conclut immédiatement des accords avec l'Union soviétique et les États-Unis .

Ces accords sont rendus inéluctables par la position de la France .

En effeL au lendemain de l'Indépendance , l'ex-métropole retire tous les fonctionnaires prèsents en Guinée et surtout refuse toute ligne de crédit à son ancienne colonie.

• À l'image du Ghana (ex-Gold Coast britannique) , qui a été, une quinzaine d'années plus tôt, la première colonie britannique à obtenir l'indépendance , la Guinée fait figure de modèle pour les territoires qui ont choisi l'appartenance à la Communauté .

la position ferme de Sékou Touré , les alliances qu'il parvient à conclure -l'idée qu'un pays africain puisse mener sa propre politique étrangère est quasi révolutionnaire en soi - suscitent en Afrique noire française envie et admiration , contribuant ainsi à l'affaiblissement puis à la dissolution de la Communauté.

• De toute l'Afrique française montent bientôt des voix en faveur de l 'indépendance .

Dans les premiers mois de 1960, une «communauté rénovée» voit le jour sous l'égide d 'une métropole confrontée à l'inéluctabilité de la décolonisation.

Cette communauté rénovée n'aura aucune réalité .

En effet le général de Gaulle, qui a compris que rien ne saurait s'opposer au désir d'indépendance totale des colonies de l'Empire, fait procéder en juin 1960 à une modification de la Constitution qui ouvre la voie à l'indépendance aux pays qui le souhaitent Ce que tous font dans les mois qui suivent.

l'INDÉPENDANCE DE l'ALGÉRIE lE STATUT ORGANIQUE • l'Algérie occupe une place particulière dans l'ensemble colonial français .

la participation importante des Algériens à l'effort de guerre du Comité français de libération nationale et le fait qu'Alger a été la capitale de l'Afrique française en guerre incitent les chefs politiques musulmans à réclamer un partage des responsabilités du pouvoir.

• Après 1945, l 'Assemblée nationale française est saisie de plusieurs projets émanant des députès algériens .

Pour ces derniers , le statut organique qui naît le 20 septembre 1947 est très imparfait Mais ce statut est encore jugé trop libéral par les Européens .

l'Assemblée algér ienne, qui donne une existence juridique au statut organique, ne détient dans les faits qu'un pouvoir financier , alors que les pouvoirs politiques de décision restent concentrès dans les mains du gouverneur général.

De plus, les conditions dans lesquelles se déroulent les diverses élections rendent l'Assemblée peu représentative aux yeux de nombreux musulmans .

LA GUERRE o' Al.GhiE • Plus largement l'Impossibilité pour les mouvements d'émanc ipation nés dans les années 1930 d'obtenir l'égalité politique entre Français et musulmans contribue à un soulèvement de grande ampleur .

Celui-ci , qui est déclenché dans la nuit du 31 octobre au 1 " novembre 1954 , prend de court les autoritès qui pensent être en présence d'un soulèvement de nature tribale , comme l'Algérie en a connu plusieurs par le passé .

• Commence alors une guerre caractérisée par des heurts particulièrement violents entre communautès et par l'intransigeance des colons européens .

Ce conflit entraîne la chute de la IV' République, puis menace la V ' République.

À l'automne 1959 , l'annonce de l'autodétermination suscite la colère des partisans de l'Algérie française .

Fondée pour s 'opposer aux négociations entamées à l'automne 1960 avec le Front de libération nationale (FLN ), I'Org11nistltian 11nllh s«rit~ (OAS) multiplie les attentats , en Algérie et en métropole .

• Mais I'OAS est impuissante à contrarier l'avènement d'une Algérie indépendante .

le 18 mars 1962, sous la prèsidence du général de Gaulle , des accords visant à un cessez -le-feu sont signés à Évian.

Par référendum , la France approuve la proposition d'indépendance de l'Algérie.

la république est proclamée le s juill~t 1962.

Quelque 900 000 Français d 'Algérie sont rapatriès en France.

• Contrairement à d'autres épisodes du processus de décolonisation , la guerre d'Algérie aura provoqué un traumatisme profond dans la politique et la société françaises .

LA QUEmON DES LIENS AVEC LA MtriOPOLf • Au lendemain des indépendances, les nouveaux États africains doivent rebatir société, économie et culture.

Ils doivent souvent choisir entre l'acceptation d'une aide de l'ancienne métropole , ce qui implique en général le rétablissement de liens de dépendance, ou la rupture immédiate.

• Privés de cadres , privés de temps pour agir -les impatiences elles espoirs des populations sont grands -, ces États ne peuvent souvent faire autrement que d'accepter les scénarios de développement proposés par l'ancienne puissance tutélaire .

Celle-ci détient en effet les clés d'une aide , de ce que l'on appellera une «coopération » , dont de jeunes pays ne peuvent refuser l'apport .

l'ATTRAIT DU COMMUNISME • Dès l'indépendance -et souvent bien avant- la question du modèle politique se pose avec acuité aux nouveaux États.

• L'attrait que le communisme exerce sur ces jeunes États s'explique aisément.

Il est en effet assez facile de comprendre la démarche qui pousse un leader africain à chercher dans le communisme un modèle pour son pays.

Il y trouve une condamnation du colonialisme , une théorie de l'impérialisme qui justifie la lutte qu'il a menée pour s 'affranchir de la métropole .

Il y trouve également un modèle de société , bien que celui-ci ne soit pas superposable à la réalité quotidienne des sociétès africaines.

En conclusion , en intériorisant des modèles étrangers -libéralisme, socialisme, communisme - , les nouveaux États vont vers l'échec, ou du moins au devant de difficultés durables.

L1NDBtENDANCE DE MAIDAGASCAI • La résistance anticoloniale se manifeste dès l'Intégration de Madagascar à l'empire colonial français (1896) .

Mais éest à l'occasion de la Seconde Guerre mondiale -et de la défaite de la France en 1940 - que les mouvements indépendantistes se radicalisent • En 1946, Madagascar obtient le statut de territoire français d'outre-mer et est dotée d'une assemblée provinciale élue , aux pouvoirs limités.

En mars 1947 , les nationalistes organisent un soulèvement armé dans la partie orientale de 111e.

La rébellion n'est réduite qu'au mois d'aoOt, au prix d'un terrible bain de sang.

le gouvernement colonial multiplie dès lors les efforts pour améliorer l'économie, dèveloppant le réseau routier et exploitant plus méthodiquement les gisements de charbon .

En revanche, toutes les tentatives de réformes politiques se heurtent aux intérêts coloniaux.

• Durant les années 1950 , l'autonomie de 111e est renforcée.

En 1958, la Constitution de la V ' République française est approuvée par 78% de l'électorat malgache et Madagascar devient une république semi-autonome dans le cadre de la Communauté française.,.._,...._..

chef du Parti social-démocrate, en devient le président le pays accède à l'Indépendance le 26 juin 1960, tout en conseMnt des relations privilégiées avec la France .

le 28 septembre , il est admis au sein de l'Organisation des nations unies, prélude à son intégration dans l'Organisation de l'unité africaine .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles