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Confédérations brésiliennes

Publié le 14/01/2012

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Quatre Confédérations nationales des Travailleurs (de l'Industrie, 4 millions d'adhérents selon le ministère du Travail ; du Commerce, 2,5 millions de membres ; des Transports, 500 000 membres ; et de la Banque, 150 000 membres) ont été mises sur pied par le régime militaire brésilien pour encadrer les travailleurs et pour favoriser l'augmentation de la production. Elles sont entièrement soumises au contrôle gouvernemental qui s'exerce par le biais d'un système corporatiste.

« 4 Les classes paysannes, pourtant historiquement pais i­ bles, commencent aussi à faire valoir leurs droits vers la fin des années 1950.

Un mouvement revendicatif est _ tancé par Fraf!cisco Juliao qui organise les fermiers et les ouvriers agricoles pour obtenir une réforme agraire.

Les Ligues paysannes obtiennent en 1963 les droits syndicaux réservés auparavant aux travailleurs citadins.

L'tglise catholique (et quelques groupes communistes) qui soute­ nait le mouvement depuis le début, finit par en prendre la d irection .

Des prêtres radicaux restent aujourd'hui actifs dans les villes et les campagnes, I' Ëglise étant le seul corps constitué qui puisse résister aux militaires.

La répression des syndicats ruraux est particulièrement vio­ lente depuis 1964.

5 En 1966 , la plupart des syndicats avaient subi les purges du régime.

Un décret de 1967 affirme que " les syn­ dicats de tout genre doivent être de véritables écoles d'éducation morale et civique "· Cette tâche d'éducation est confiée à l'Institut américain pour le Développement du Travail libre, institut de formation professionnelle financé par les Ëtats-Unis.

6 Malgré la baisse de 40 Ofo des salaires réels entre 1960 et 1970, peu de grèves sauvages ont lieu à cette époque .

Celles qui éclatent sont impitoyablement réprimées.

Les droits syndicaux demeurent aujourd'hui ~rès limités : les travailleurs ne peuvent faire grève qu'au cas où leur employeur refuserait de· les payer.

Depuis que le géné­ ral Gelsel détient le pouvoir, ceux qui aspirent à des res­ ponsabilités syndicales doivent obtenir du département de l'Ordre politique et social un " certificat de bonne conduite idéologique et de foi démocratique"· Les prisons brési­ liennes n'en sont pas moins régulièrement surpeuplées de syndicalistes.. »

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