Corée du Sud.
Publié le 15/04/2013
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renouvelable.
Le président de la République est le commandant en chef des forces armées.
Ses pouvoirs sont limités par la Constitution de 1987 : il ne peut ni dissoudrel’Assemblée législative ni suspendre les droits fondamentaux en matière de justice.
Il a le pouvoir de nommer et de révoquer le Premier ministre et les membres dugouvernement.
Le pouvoir législatif est exercé par un Parlement monocaméral.
Les 299 membres de l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct pour unmandat de quatre ans.
La Constitution respecte la séparation des pouvoirs : la justice est indépendante du pouvoir exécutif.
La plus haute instance judiciaire de la Corée du Sud est la Coursuprême, dont tous les membres sont nommés par le président de la République avec l’approbation de l’Assemblée nationale.
La Cour suprême est l’instance de dernierressort.
Il existe cinq cours d’appel, situées à Séoul, Pusan, Taegu, Taejon et Kwangju.
Les tribunaux de district, implantés dans les grandes villes, jugent les affaires civileset pénales en première instance.
Une Cour constitutionnelle examine les questions d’ordre politique et la conformité des actes et des lois avec la nouvelle Constitution.
3.3. 2 Partis politiques
Le paysage politique sud-coréen a été sensiblement modifié depuis l’accession à la présidence, en février 2003, de Roh Moo-hyun, dauphin de l’ancien dirigeant Kim Dae-jung.
Les deux principaux partis politiques du pays, le Parti démocrate du millénaire (PDM), parti de centre-gauche fondé par Kim Dae-jung, et le Grand Partinational (GNP), parti conservateur dirigé par la fille de l’ancien dictateur Park Chung-hee, ont perdu du terrain au profit du parti Uri, formation de centre-gauche constituéeen 2003 par des dissidents du PDM favorables à Roh Moo-hyun, et du Parti démocratique du travail (PDT), parti de gauche lié à la Confédération des syndicats coréens.
3.3. 3 Défense nationale
Près de 37 000 soldats américains sont stationnés, au début des années 2000, dans le pays.
Les dépenses publiques consacrées à la défense ont représenté en 20032,8 p.
100 du PIB.
3.4 Langues et religions
La langue nationale, le coréen, appartient à la famille des langues ouralo-altaïques.
La structure grammaticale du coréen a des traits communs avec celle du japonais, maisde nombreuses unités du lexique ont été empruntées au chinois.
Au début des années 1990, plus de la moitié de la population se déclarait sans religion.
Deux voies philosophico-religieuses prédominent.
Le bouddhisme mahayana (ouGrand Véhicule), voie spirituelle, regroupe près de 12 millions d’adeptes, soit 28 p.
100 de la population.
Le confucianisme, voie morale, joue un rôle plus important dans lavie des Coréens que ne le laisserait supposer le nombre relativement peu élevé de ses adeptes (1 p.
100 de la population).
Près de 19 p.
100 de la population estprotestante et près de 6 p.
100 catholique.
Le chondogyo, religion indigène aux ramifications diverses, le taoïsme, voie philosophique, et le chamanisme ont également uneprofonde influence sur la vie religieuse du pays.
3.5 Éducation
L’enseignement primaire est gratuit et obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 11 ans.
Au-delà, l’enseignement comprend trois années de collège et trois années delycée.
Les écoles privées jouent un rôle important, notamment dans l’enseignement secondaire.
En 2005, le taux d’alphabétisation était de 98 p.
100.
Les principales universités coréennes sont l’université de Corée (fondée en 1905), l’université nationale de Séoul (1946), l’université Ewha pour femmes (1886) etl’université Yonsei (1885), qui se trouvent toutes à Séoul ; l’université Chosun (1946) à Kwangju, et l’université nationale de Pusan (1946).
En 1995, les dépensespubliques consacrées à l’éducation ont représenté 4,2 p.
100 du produit intérieur brut (PIB).
3.6 Arts et vie culturelle
La culture coréenne est une synthèse d’influences chinoises et, dans une moindre mesure, d’influences japonaises, avec des traditions artistiques locales.
L’art etl’architecture coréens sont ainsi imprégnés de traditions culturelles liées au confucianisme, au bouddhisme et à l’enseignement zen ( voir art de Corée).
Les médias jouent un rôle croissant depuis les années 1950.
Il existe plus de vingt quotidiens nationaux et les journaux ayant le plus fort tirage sont le Chosun Ilbo et le Hankook 1160, dont les sièges se trouvent à Séoul.
4 ÉCONOMIE
4.1 Généralités
La Corée du Sud a été, jusqu’à la partition de la Corée en 1948, une région traditionnellement agricole, par opposition à la Corée du Nord, plus industrielle.
Elle s’estengagée, à partir des années 1960, dans une politique d’industrialisation rapide, appliquant les principes d’une économie capitaliste.
Pays atelier, ayant su attirer par samain-d’œuvre bon marché et docile de nombreuses usines étrangères (politique de délocalisation), notamment dans les secteurs du textile, de la construction mécanique etélectrique, la Corée du Sud a parallèlement su développer une industrie nationale performante (sidérurgie, chantiers navals, automobile, électronique).
Elle connaît ainsiune croissance accélérée, de l’ordre de 9 p.
100 par an.
Elle s’impose aujourd’hui comme un nouveau pays industriel (NPI), particulièrement dynamique, rival potentiel du Japon.
L’industrialisation s’est accompagnée d’undéveloppement des services qui représentent aujourd’hui le secteur le plus important de l’économie.
En 2006, le produit intérieur brut (PIB) global s’élevait à 888 milliardsde dollars.
Ouverte sur l’aire Asie-Pacifique, la première zone économique du monde, la Corée du Sud a décidé, en 1996, de s’orienter vers une mondialisation accrue de sonéconomie.
Le manque de matières premières agricoles et minérales ainsi que l’insuffisance du marché intérieur acculent le pays à développer ses échanges avec l’étranger.Parallèlement, il s’est engagé dans une modernisation en profondeur des services publics.
Ces mesures devraient s’accompagner d’un renforcement de l’autonomie locale.
La population active comprend 24,5 millions de personnes.
La recherche de la compétitivité et de la productivité à tout prix, qui est une des clés de la réussite sud-coréenne, repose toutefois sur des conditions de travail difficiles (bas salaires, faible protection sociale, etc.) aujourd’hui de plus en plus contestées par la population, enquête d’une amélioration de sa qualité de vie.
4.2 Agriculture, forêts, pêche
En 2005, ce secteur représentait 8 p.
100 de la population active et fournissait 3,2 p.
100 du PIB.
Aujourd’hui les surfaces cultivées couvrent 19 p.
100 du territoire.
Le riz(56 p.
100 des terres) constitue la principale ressource, avec une production de 6,3 millions de tonnes en 2006.
Les rendements, très élevés (6 870 kg/ha), assurentl’autosuffisance en riz de la Corée du Sud.
Les autres productions végétales sont l’orge, le blé, les pommes de terre, les patates douces, le soja, le coton, le chanvre et lasoie.
La production de fruits (pommes, melons, pêches, poires) a connu un essor rapide.
En 2006, le cheptel se composait de 9,4 millions de porcs, de 522 534 chèvres etde 2,5 millions de bovins.
L’exploitation forestière s’élevait, en 2006, à 4,9 millions de m³..
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