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Corée du Sud.

Publié le 15/04/2013

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Corée du Sud. 1 PRÉSENTATION Corée du Sud, en coréen Han-guk, pays d'Asie orientale occupant la partie méridionale de la péninsule coréenne. Sa capitale est Séoul. La Corée du Sud est limitée au nord par la Corée du Nord, à l'est par la mer du Japon, au sud et au sud-est par le détroit de Corée, qui sépare le pays du Japon, et à l'ouest par la mer Jaune. De nombreuses îles, au sud et à l'ouest, lui sont rattachées, dont Cheju-do (1 845 km²), au sud-ouest. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie La Corée du Sud s'étend sur une longueur d'environ 450 km du nord au sud, et atteint une largeur maximale, d'est en ouest, de 230 km. Sa superficie totale est de 99 268 km². Le pays est longé au nord par le 38e parallèle qui marque la frontière avec la Corée du Nord. Près de 80 p. 100 de son territoire possède un relief montagneux et accidenté. Celui-ci culmine au sommet d'un ancien volcan, le Halla-san (1 950 m), situé sur l'île de Cheju-do. Les principales chaînes montagneuses sont le T'aebaekSanmaek et le Sobaek. Le T'aebaek-Sanmaek traverse le pays, du nord au sud, parallèlement à la côte orientale et culmine à 1 708 m d'altitude, au sommet du Sorak-san. La chaîne du Sobaek, d'orientation sud-ouest / nord-est, culmine au sommet du Chiri-san (1 915 m). Les plaines, qui occupent moins du cinquième de la superficie du pays, sont concentrées principalement le long du littoral occidental et méridional. Les côtes, très échancrées, sont bordées de petites îles. À 100 km au sud, l'île de Cheju-do présente un relief volcanique. Les deux fleuves principaux de la Corée du Sud, le Naktong (520 km) et le Han (514 km), prennent leur source dans le T'aebaek-Sanmaek. Seul le Naktong est réellement navigable. Il s'écoule vers le sud et se jette dans le détroit de Corée tandis que le Han, tributaire de la mer Jaune, s'écoule vers le nord-ouest. 2.2 Climat Le climat de la Corée du Sud est continental, mais tempéré par les influences océaniques. Il se caractérise par des hivers froids et secs et par des étés chauds, humides et pluvieux. La température moyenne est de 1 °C en janvier et de 24 °C en juillet. Les températures extrêmes, à Séoul, sont de - 12 °C en janvier et de 37 °C en juillet. Les contrastes climatiques sont importants, surtout en hiver, entre l'arrière-pays montagneux, qui connaît les températures les plus basses, et la côte méridionale, qui bénéficie d'un climat plus clément. Les précipitations annuelles moyennes atteignent environ 1 371 mm à Séoul, au nord, et 1 474 mm à Pusan, au sud. L'essentiel des pluies est apporté par la mousson d'été (juillet-août). Celle-ci s'accompagne parfois de pluies torrentielles (500 mm en 3 jours) et de typhons meurtriers. 2.3 Végétation et faune Les forêts de conifères (pins, sapins) et d'arbres à feuilles caduques (érables, ormes, trembles, peupliers) couvrent environ les deux tiers du territoire. Les plaines côtières du sud, bordées de moyennes montagnes, sont couvertes de forêts de bambous, de lauriers et de chênes verts. Le taux de couverture forestière est en nette régression. Les grands mammifères (tigres, léopards, ours et lynx), qui abondaient sur l'ensemble de la péninsule coréenne, ont aujourd'hui quasiment disparu en raison de la déforestation et du braconnage. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie En 2008, la Corée du Sud comptait 49,2 millions d'habitants. La densité de la population, 501,4 habitants au km², est l'une des plus élevées au monde. La grande majorité des Sud-Coréens se concentrent dans les basses régions côtières du sud et de l'ouest du pays. Le taux de croissance annuel de la population, en recul constant depuis les années 1960, était de 0,4 p. 100 en 2008. La même année, l'indice de fécondité était de 1,29 enfant par femme. La population est relativement jeune. En 1999, 22,1 p. 100 des habitants avaient moins de 15 ans et seulement 6,7 p. 100 plus de 65 ans. L'espérance de vie est de 77,4 ans, ce qui place le pays sur la voie d'un vieillissement progressif de sa population. Outre l'importante communauté coréenne vivant au Japon, le pays connaît actuellement un fort courant d'émigration vers les États-Unis. La Corée du Sud, à l'instar de la Corée du Nord, est un pays homogène sur le plan ethnique. En dehors de quelque 30 000 Chinois, le pays ne compte aucune minorité ethnique ou linguistique. Les Coréens sont apparentés aux Mongols. 3.2 Divisions administratives et villes principales La Corée du Sud est divisée en 9 provinces (do) : Kyonggi, Kangwon, Chungchong-Nord, Chungchong-Sud, Cholla-Nord, Cholla-Sud, Kyongsang-Sud, Kyongsang-Nord, Cheju. Six villes ont le statut de villes métropolitaines (gwangyogsi) : Pusan, Taegu, Taejon, Kwangju, Inchon et Ulsan. Séoul , qui a le statut particulier de capitale métropolitaine (tugbyolsi), est directement administrée par le gouvernement. L'urbanisation du pays a connu une rapide croissance à partir des années 1960 en raison d'un exode rural massif. La Corée du Sud est devenue une nation très fortement urbanisée (81 p. 100 de la population en 2005). L'essentiel des grandes villes et du potentiel économique sud-coréen se localise en périphérie, sur les plaines littorales. Séoul, la capitale, est, avec 9,71 millions d'habitants en 2003, le principal centre économique et urbain du pays. Parmi les autres grandes villes figurent Pusan (3,66 millions d'habitants en 2005), premier port du pays, Taegu (2,51 millions d'habitants en 2002), foyer de l'industrie de la soie, Inchon (2,63 millions d'habitants en 2005), principal port de la mer Jaune et avant-port de Séoul, et Kwangju (1,41 millions d'habitants en 2005), capitale administrative de la province du Cholla-Sud. 3.3 Institutions et vie politique Une nouvelle Constitution, approuvée par référendum en 1987, est entrée en vigueur en 1988. Elle marque le début de la VIe République. L'aspect dictatorial du régime coréen, régi par les lois sur la Sécurité nationale permettant au pouvoir exécutif de restreindre les libertés individuelles, de décréter la loi martiale et le couvre-feu à tout moment, s'est estompé depuis 1988 grâce aux réformes entamées par le président Roh Tae-woo et poursuivies, notamment sous la pression populaire, par son successeur Kim Young-sam, mais surtout par Kim Dae-jung, opposant de longue date, devenu président de la République en 1998. 3.3.1 Organisation des pouvoirs La C...

« renouvelable.

Le président de la République est le commandant en chef des forces armées.

Ses pouvoirs sont limités par la Constitution de 1987 : il ne peut ni dissoudrel’Assemblée législative ni suspendre les droits fondamentaux en matière de justice.

Il a le pouvoir de nommer et de révoquer le Premier ministre et les membres dugouvernement.

Le pouvoir législatif est exercé par un Parlement monocaméral.

Les 299 membres de l’Assemblée nationale sont élus au suffrage universel direct pour unmandat de quatre ans. La Constitution respecte la séparation des pouvoirs : la justice est indépendante du pouvoir exécutif.

La plus haute instance judiciaire de la Corée du Sud est la Coursuprême, dont tous les membres sont nommés par le président de la République avec l’approbation de l’Assemblée nationale.

La Cour suprême est l’instance de dernierressort.

Il existe cinq cours d’appel, situées à Séoul, Pusan, Taegu, Taejon et Kwangju.

Les tribunaux de district, implantés dans les grandes villes, jugent les affaires civileset pénales en première instance.

Une Cour constitutionnelle examine les questions d’ordre politique et la conformité des actes et des lois avec la nouvelle Constitution. 3.3. 2 Partis politiques Le paysage politique sud-coréen a été sensiblement modifié depuis l’accession à la présidence, en février 2003, de Roh Moo-hyun, dauphin de l’ancien dirigeant Kim Dae-jung.

Les deux principaux partis politiques du pays, le Parti démocrate du millénaire (PDM), parti de centre-gauche fondé par Kim Dae-jung, et le Grand Partinational (GNP), parti conservateur dirigé par la fille de l’ancien dictateur Park Chung-hee, ont perdu du terrain au profit du parti Uri, formation de centre-gauche constituéeen 2003 par des dissidents du PDM favorables à Roh Moo-hyun, et du Parti démocratique du travail (PDT), parti de gauche lié à la Confédération des syndicats coréens. 3.3. 3 Défense nationale Près de 37 000 soldats américains sont stationnés, au début des années 2000, dans le pays.

Les dépenses publiques consacrées à la défense ont représenté en 20032,8 p.

100 du PIB. 3.4 Langues et religions La langue nationale, le coréen, appartient à la famille des langues ouralo-altaïques.

La structure grammaticale du coréen a des traits communs avec celle du japonais, maisde nombreuses unités du lexique ont été empruntées au chinois. Au début des années 1990, plus de la moitié de la population se déclarait sans religion.

Deux voies philosophico-religieuses prédominent.

Le bouddhisme mahayana (ouGrand Véhicule), voie spirituelle, regroupe près de 12 millions d’adeptes, soit 28 p.

100 de la population.

Le confucianisme, voie morale, joue un rôle plus important dans lavie des Coréens que ne le laisserait supposer le nombre relativement peu élevé de ses adeptes (1 p.

100 de la population).

Près de 19 p.

100 de la population estprotestante et près de 6 p.

100 catholique.

Le chondogyo, religion indigène aux ramifications diverses, le taoïsme, voie philosophique, et le chamanisme ont également uneprofonde influence sur la vie religieuse du pays. 3.5 Éducation L’enseignement primaire est gratuit et obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 11 ans.

Au-delà, l’enseignement comprend trois années de collège et trois années delycée.

Les écoles privées jouent un rôle important, notamment dans l’enseignement secondaire.

En 2005, le taux d’alphabétisation était de 98 p.

100. Les principales universités coréennes sont l’université de Corée (fondée en 1905), l’université nationale de Séoul (1946), l’université Ewha pour femmes (1886) etl’université Yonsei (1885), qui se trouvent toutes à Séoul ; l’université Chosun (1946) à Kwangju, et l’université nationale de Pusan (1946).

En 1995, les dépensespubliques consacrées à l’éducation ont représenté 4,2 p.

100 du produit intérieur brut (PIB). 3.6 Arts et vie culturelle La culture coréenne est une synthèse d’influences chinoises et, dans une moindre mesure, d’influences japonaises, avec des traditions artistiques locales.

L’art etl’architecture coréens sont ainsi imprégnés de traditions culturelles liées au confucianisme, au bouddhisme et à l’enseignement zen ( voir art de Corée). Les médias jouent un rôle croissant depuis les années 1950.

Il existe plus de vingt quotidiens nationaux et les journaux ayant le plus fort tirage sont le Chosun Ilbo et le Hankook 1160, dont les sièges se trouvent à Séoul. 4 ÉCONOMIE 4.1 Généralités La Corée du Sud a été, jusqu’à la partition de la Corée en 1948, une région traditionnellement agricole, par opposition à la Corée du Nord, plus industrielle.

Elle s’estengagée, à partir des années 1960, dans une politique d’industrialisation rapide, appliquant les principes d’une économie capitaliste.

Pays atelier, ayant su attirer par samain-d’œuvre bon marché et docile de nombreuses usines étrangères (politique de délocalisation), notamment dans les secteurs du textile, de la construction mécanique etélectrique, la Corée du Sud a parallèlement su développer une industrie nationale performante (sidérurgie, chantiers navals, automobile, électronique).

Elle connaît ainsiune croissance accélérée, de l’ordre de 9 p.

100 par an. Elle s’impose aujourd’hui comme un nouveau pays industriel (NPI), particulièrement dynamique, rival potentiel du Japon.

L’industrialisation s’est accompagnée d’undéveloppement des services qui représentent aujourd’hui le secteur le plus important de l’économie.

En 2006, le produit intérieur brut (PIB) global s’élevait à 888 milliardsde dollars. Ouverte sur l’aire Asie-Pacifique, la première zone économique du monde, la Corée du Sud a décidé, en 1996, de s’orienter vers une mondialisation accrue de sonéconomie.

Le manque de matières premières agricoles et minérales ainsi que l’insuffisance du marché intérieur acculent le pays à développer ses échanges avec l’étranger.Parallèlement, il s’est engagé dans une modernisation en profondeur des services publics.

Ces mesures devraient s’accompagner d’un renforcement de l’autonomie locale. La population active comprend 24,5 millions de personnes.

La recherche de la compétitivité et de la productivité à tout prix, qui est une des clés de la réussite sud-coréenne, repose toutefois sur des conditions de travail difficiles (bas salaires, faible protection sociale, etc.) aujourd’hui de plus en plus contestées par la population, enquête d’une amélioration de sa qualité de vie. 4.2 Agriculture, forêts, pêche En 2005, ce secteur représentait 8 p.

100 de la population active et fournissait 3,2 p.

100 du PIB.

Aujourd’hui les surfaces cultivées couvrent 19 p.

100 du territoire.

Le riz(56 p.

100 des terres) constitue la principale ressource, avec une production de 6,3 millions de tonnes en 2006.

Les rendements, très élevés (6 870 kg/ha), assurentl’autosuffisance en riz de la Corée du Sud.

Les autres productions végétales sont l’orge, le blé, les pommes de terre, les patates douces, le soja, le coton, le chanvre et lasoie.

La production de fruits (pommes, melons, pêches, poires) a connu un essor rapide.

En 2006, le cheptel se composait de 9,4 millions de porcs, de 522 534 chèvres etde 2,5 millions de bovins.

L’exploitation forestière s’élevait, en 2006, à 4,9 millions de m³.. »

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