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Côte d'Ivoire

Publié le 17/01/2022

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Capitale : Yamoussoukro. Population : 11 millions d'habitants. Superficie: 332 millions de km2. Accroissement naturel : 2,7 % par an. PNB/habitant: 637 dollars. Secteur secondaire: 10 % des actifs. L'ANCIEN MODELE DE L'AFRIQUE NOIRE. Au terme de l'indépendance, c'est un parti unique tout-puissant qui a été porté au pouvoir avec Houphouët-Boigny, "paternel" mais autoritaire président de la Côte d'Ivoire depuis 1960. La voie de développement choisie a été celle des plantations (l'agriculture représente 37 % du PIB, 60 % de la population active) et de l'économie mixte. Dans les années 80, le PIB a commencé à régresser, la pauvreté s'est accrue et, avec elle, de criantes inégalités sociales doublées d'inégalités régionales génératrices de conflits ethniques.

« 1 1 nique (Ghana, Liberia) et français ; son existence réelle date de son inté­ gra tion au réseau colonial lors du passage d'une économie de cueillette à une économie de plantation .

Elle a gardé son nom de cette époque d'éco­ nomie de cueillette; en effet la Côte d'Ivoire est, avec le Bré s il, le se ul pays qui porte le nom d' un produit de cueillette et d'exportation.

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C.

Vers une nation ivoirienne 1 ' Le développement du pays devenu indépendant en 1960, porte la marque de son pré sident Houphouët-Boigny , qui resta à sa tête jusqu 'à sa mort en 1993.

Sous son gouvernement se mit en place un modèle de dévelop­ 1 1 1 1 1 1 1 1 1 pement capitaliste, des bourgeoisies rurales et urbaines apparurent, tandis que le pay s passait de 4 à 12 million s d'habitants .

La croissance démo­ graphique reste élevée et l'indice de fécondité est encore à près de 7 enfants par femme , ce qui rend difficile le plein succès de modèle de développement.

2.

L 'OPPOSITION VILLE/« BROUSSE » ....

A.

Des zones agricoles prospères La traditionnelle agriculture de subsistance devient peu à peu marginale tandi s que les cultures d'exportation triomphent, surtout celles des régions de forêts ; en effet le café et le cacao sont au premier plan de l 'ag riculture ivoirienne, occupant 2,5 millions d'hectares et 400 000 exploitants.

La Côte d'Ivoire est ainsi le t•• producte ur mo nd ial de cacao et le 3• d e café.

Cependant , pour ne pas être trop dépendants du marché international, de nouveaux programmes agricoles visent à la diversification des cultures : hévéa , huile de palme , sucre, coton, et à l'autosuffisance pour les pro­ duits de base (doubler les productions en riz, maïs, bananes ).

Toutefois, la vie à la campagne, > est déconsidérée : manque d'éco les, de postes de santé, difficultés à se déplacer, et les villes attirent la population rurale, spécialement Abidjan.

Des pôles de dévelop­ pement ont été créés en vue de décongestionner la région d'Abidjan.

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B.

L'explosion urbaine d'Abidjan Au cours des 30 dernières années Abidjan a crû au rythme extraordinaire de 7 % par an, ce qui signifie que la population a doublé tous les 7 ans, et la ville dépasse les 2,5 millions d'habitants maintenant.

Ville moderne, Abidjan est une capitale authentique où s'élabore la nouvelle société ivoirienne ; près de 60% de la population a moins de 20 ans, et un Abid­ janais sur deux n 'a pas d'emploi officiel, c'est-à-dire qu' il travaille dans le secteur informel des «petits boulots >> de l'éco nomie souterraine.

les pays en développement. »

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