CRISE ET ESSOR DU SOCIALISME - LES EGLISES PENDANT ET APRES LA COMMUNE
Publié le 26/07/2011
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Après la répression de la Commune, qui n'est pas un mouvement uniquement socialiste, mais qui sera considéré comme tel, on peut penser que son échec est un échec socialiste. Il n'en est rien : dix ans après, le socialisme politique et le syndicalisme renaissent et se développent. Les questions sociales prennent une importance nouvelle et les Églises elles-mêmes n'y restent pas insensibles.
I. LA COMMUNE
1. Les causes du mouvement
Elles sont complexes. On peut les chercher à Paris, à l'Assemblée, sans oublier que les circonstances l'ont précipité.
A Paris, il faut retenir :
- une tradition. Paris était la ville révolutionnaire par excellence. De nombreuses tendances socialistes exerçaient une grosse influence Jur la population ouvrière; les Parisiens avaient envoyé, à l'Assemblée Nationale élue en février 1871, 37 députés d'extrême-gauche sur 43 représentants. Dès février, « une Fédération pour préserver la République menacée « s'est fondée et 215 bataillons de la Garde Nationale sur 270 y ont adhéré. Son Comité central, qui réunit les délégués de chaque arrondissement, est dominé par les extrémistes;
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Liens utiles
- Étroitement lié à l'histoire du socialisme, le syndicalisme a été traversé par les mêmes courants idéologiques et a connu, selon l'état de l'économie et la situation politique, des phases d'expansion et des moments de crise.
- Madame de Staël écrit on 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap. 11 ) : « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune: ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent a ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité: mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper
- Le musée du Désert A la mémoire des «fous de Dieu» Sur le territoire de la commune du Mialet, où se tint en 1560 le premier synode des Eglises réformées du Languedoc oriental, à 6 km au nord d'Anduze, le h ameau du Mas-Soubeyran se dresse sur un piton au-dessus du Gardon.
- Mme de Staël écrit (De la Littérature): « Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune... mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper aux bornes qui circonscrivent l'imagination. » Expliquer et discuter ce jugement en l'illustrant par des exemples.
- Madame de Staël écrit en 1800 dans De la Littérature (Première Partie, chap.11) : «Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée. Les esprits médiocres sont, en général, assez satisfaits de la vie commune ; ils arrondissent, pour ainsi dire, leur existence, et suppléent à ce qui peut leur manquer encore par les illusions de la vanité ; mais le sublime de l'esprit, des sentiments et des actions doit son essor au besoin d'échapper a