Croquis : la mégalopole japonaise

1. Analyse du sujet

Le sujet proposé, assez classique, fait aussi partie des sujets initialement prévus mais non tombés en métropole en juin 2005. La mégalopole japonaise, deuxième

façade maritime mondiale, constitue un espace unique par son extrême concentration de population et d’activités, sur une étroite bande littorale d’une centaine de

kilomètres de large et longue d’environ 1500 kilomètres. Par son rôle d’impulsion des économies japonaise, asiatique et mondiale, ce centre économique et

démographique du Japon s’inscrit dans les réseaux d’échanges et de communication à toutes les échelles et représente l’expression de la puissance et de la réussite

du modèle nippon. Cet espace, polarisé par Tokyo qui domine nettement la hiérarchie urbaine, s’est formé à partir de la région centrale du Tokaido, pendant la

période de « Haute croissance « (milieu des années 1950-milieu des années 1970). La mégalopole s’est étendue dans les années 1960-1970 vers l’ouest, intégrant les

littoraux de la mer Intérieure jusqu’au nord de l’île de Kyushu, puis à partir des années 1980 vers le nord, jusqu’à Sendai. On peut d’ailleurs regretter que le fond de

carte proposé ne tienne pas compte de cette évolution récente : il s’arrête au nord-est de Tokyo. Quoiqu’il en soit, comme le sujet reste très général, cela signifie qu’il

faut aborder la mégalopole japonaise sous ses deux principales dimensions : la dimension spatiale, relative à  l’organisation de son territoire, et la  dimension

économique, en tant qu’élément moteur de la mondialisation.