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Dahchour les pyramides du Moyen Empire

Publié le 01/01/2015

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d'Amenemhat II s'élève sur le bord du plateau, à éga¬le distance des deux pyra¬mides de Snéfrou. D'après une inscription des équipes de chantier, sa construction débuta en l'an 5 du règne du souverain (1923 avant 1.-C.) le quatrième mois d'akhet. Amenemhat II est le premier pharaon de la XII' dynastie à construire son complexe fu¬néraire à Dahchour, ses pré¬décesseurs ayant préféré le Fayoum. Quand le Français Jacques de Morgan l'explora en 1895, la pyramide était si abîmée qu'il eut du mal à en relever les mesures exactes. L'entrée, située au nord, donnait accès à une descen¬derie conduisant au caveau, placé au centre du monu¬ment. Les appartements fu¬néraires, en calcaire fin de Tourah, avaient été pillés dans l'Antiquité. Le sarco¬phage, toujours en place, était fait de plusieurs dalles de grès assemblées. Ce n'est qu'à partir de fragments gra¬vés d'une statue que l'ar¬chéologue put attribuer ce tombeau à Amenemhat II. La datation fut confirmée par des inscriptions découvertes dans des tombes adjacentes appartenant à des membres de la famille royale. Dans l'enceinte de la pyramide, au nord-ouest, se trouvait une fosse renfermant les sépul¬tures intactes des princesses Ita et Khnoumit. Les tombes du chancelier Amenhotep, de la reine Keminebou, des princesses Itaouret et Satha-thormerit, situées à proximi¬té, étaient quant à elles pillées.LA VILLE D'AMENEMHAT II Une stèle du British Museum évoque la construction de la ville d'Amenemhat II: « Sa Majesté ordonna que je fusse envoyé à la ville de pyramide Sekhem-Amenou, vivant éternellement, pour superviser le travail consistant en seize statues de pierre dure de millions d'années, ce qui fut fait en deux mois sans qu'un jour ne fut perdu. Jamais opération semblable ne fut menée aussi diligemment."

« a a a 0 D 0 a 7 sisté au temps, et seules des buttes témoignent aujour­ d'hui de leur existence.

La pyramide d' Amenemhat Il A ppelée aujourd'hui el­ Mastaba el-Abyad (« le Mastaba blanc»), la pyrami- de d'Amenemhat Il s'élève sur le bord du plateau, à éga­ le distance des deux pyra­ mides de Snéfrou .

D'après une inscription des équipes de chantier, sa construction débuta en l'an 5 du règne du souverain (1923 avant J.-C.) le quatrième mois d'akhet.

Amenemhat Il est le premier pharaon de la XII" dynastie à construire son complexe fu­ néraire à Dahchour, ses pré­ décesseurs ayant préféré le Fayoum.

Quand le Français Jacques de Morgan l'explora en 1895, la pyramide était si abîmée qu'il eut du mal à en relever les mesures exactes.

L 'entrée, située au nord, donnait accès à une descen­ derie conduisant au caveau, placé au centre du monu­ ment.

Les appartements fu­ néraires, en calcaire fin de Tourah, avaient été pillés dans !'Antiquité.

Le sarco­ phage, toujour s en place, était fait de plusieurs dalles de grès assemblées .

Ce n'est qu 'à partir de fragments gra­ vés d'une statue que l'ar­ chéologue put attribuer ce tombeau à Amenemhat Il.

La datation fut confirmée par des inscriptions découvertes dans des tombes adjacentes appartenant à des membres de la famille royale.

Dans l'enceinte de la pyramide, au nord-ouest, se trouvait une fosse renfermant les sépul­ tures intactes des princesses lta et Khnoumit.

Les tombes du chance lier Amenhotep, de la reine Keminebou, des princesses ltaouret et Satha­ thormerit, situées à proximi­ té, étaient quant à elles pillées.

La « ville des pyramides » d'Amenemhat Il, nommée Sekhem-Amenou ( « Aménou LA VILLE D'AMENEMHAT II Une stèle du British Museum évoque la construction de la ville d'Amenemhat Il : « Sa Majesté ordonna que je fusse envoyé à la ville de pyramide Sekhem-Amenou, vivant éternellement, pour superviser le travail consistant en seize statues de pierre dure de millions d'années, ce qui fut fait en deux mois sans qu'un jour ne fut perdu .

Jamais opération semblable ne fut menée aussi diligemment.

" est puissant»), fut aussi par­ tiellement explorée et four­ nit quelques renseignements supplémentaires sur l'organi­ sation de telles cités.

La pyramide de Sésostris Ill L e complexe funéraire de Sésostris Ill est situé à l'ex­ trémité nord de la nécropole, également sur le rebord du plateau.

Son nom, Qebeh­ Senousret ( « Sésostris est frais »), évoque la fraîcheur des pièces d'eau aménagées à Dah chour pour le bien-être de la cour .

La pyramide, très endomma­ gée, donne actuellement l'image d'un dôme constitué de briques et de moellons de pierre.

Néanmoins, diverses inscriptions et une titulature complète retrouvée sur la fa­ ce est ont permis à Jacques. »

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