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La citoyenneté romaine sous l'empire au 1er et 2ème siècle : un moyen d'intégration des peuples conquis.

Publié le 12/11/2012

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SUJET : La citoyenneté romaine sous l'empire au 1er et 2ème siècle : un moyen d'intégration des peuples conquis.   Rome a été la seconde grande civilisation de l'antiquité après les Grecs. Elle fut détruite par les invasions Barbares en 476 après J-C. Rome a connu son apogée sous l'empire du 1er au 2ème siècle après J-C. L'empire est un régime héréditaire où le pouvoir est détenu par un seul homme qui est l'empereur. Nous allons d'abord parler de la conception ouverte de la citoyenneté romaine, puis de cette société inégalitaire et enfin de l'intégration des peuples conquis et de la mise en marge de certaines personnes à cette citoyenneté.Dans la Rome antique la citoyenneté romaine offre des droits étendus et fondamentaux. L'ensemble de ces droits forme le droit de cité romaine (jus civitas ou civitas). Le droit de cité, c'est-à-dire la reconnaissance de la citoyenneté, est, pour l'origine, réservée aux hommes libres inscrits dans les tribus de la ville de Rome et de son territoire limitrophe.   Contrairement aux grecs qui limitent l'octroi de la citoyenneté, le peuple romain constitue, dès le début de l'empire, une communauté beaucoup plus vaste de citoyens. Ces derniers sont aussi bien des habitants de Rome que d'Italie et   des provinces. La citoyenneté romaine s'obtient de naissance, mais aussi par décision de l'empereur. Lors d'une cérémonie, les jeunes garçons d'environ dix-sept ans deviennent citoyens. Le citoyen romain se distingue par le port de la toge et par les tria nomina c'est-à-dire trois noms : le prénom, le nom et le surnom.A la différence d'Athènes, le peuple ne joue qu'un rôle de figuration dans les assembl...

« doute les acteurs de la révolution de -510.

Tous les autres hommes libres sont appelés plébéiens (populus).

L’ordre sénatorial est réservé aux personnes d’au moins 1 million de sesterces, alors qu’il faut en posséder au minimum 400 000 pour appartenir à l’ordre équestre.

Seuls les membres de ces deux ordres peuvent devenir magistrats ou administrateurs.

Auguste renforce donc la suprématie sociale des plus riches et surtout de l’ordre sénatorial, tandis qu’il réduit les pouvoirs politiques du Sénat pour renforcer les siens. Pour éviter toute révolte les empereurs cherchent à se concilier une plèbe privée de droits politiques.

La plèbe est un terme employé, dans un sens péjoratif pour désigner les classes populaires urbaines ou les bénéficiaires des distributions de blé, bien que ces derniers ne soient pas forcément pauvres.

Ils la font donc profiter des richesses de l’Empire, par des distributions gratuites de blé, par l’organisation de jeux très coûteux et par l’embellissement de Rome.

Depuis 167 avant Jésus-Christ, les citoyens sont dispensés de payer l’impôt direct. La citoyenneté romaine est un moyen de rendre fidèles les élites des provinces conquises.

Les élites sont les plus riches et les plus puissants.

Ils collaborent avec l’empire pour la direction et la gestion des territoires.

Il s’agit d’un compromis politique et social. Après la conquête 2 situations sont possibles dans les provinces romaines.

On peut être citoyen ou pérégrin (homme libre sans citoyenneté romaine).

Certaines personnes peuvent se voir donner à titre exceptionnel la citoyenneté.

Ces derniers sont : le soldat qui a servit dans les légions, l’esclave affranchi ayant rendu des services à l’empire et le pérégrin qui a exercé une magistrature.

La citoyenneté dépend aussi de la ville ou de la province.

Si la ville ou la province est reconnu comme pérégrine tous ses habitants sont des pérégrins. En -89 le droit de cité est étendu à tous les hommes libres d'Italie, trois siècles après, en 212, il est accordé à tous les hommes libres de l'Empire.

L'extension de la citoyenneté fut un puissant vecteur d'attraction de la Rome antique. La table claudienne est une plaque de bronze fendue verticalement par le milieu, retrouvée à Lyon au 16ème siècle.

Une partie du discours de l’empereur Claude au sénat en 48 y est gravée.

L’empereur demande pour les notables des Trois Gaules, ou « Gaule chevelue » le droit de cité complet, comme c’est déjà le cas en Narbonnaise. Même si les romains ont donné la citoyenneté à leurs peuples conquis ils ont mis en marge certaines personnes à cette citoyenneté.

Premièrement les femmes, comme dans d’autres civilisations, sont politiquement mineures et exclues de la plupart des droits.

Etre romaine permet néanmoins d’être choisie comme vestale, de participer à certains cultes traditionnels et de contracter le mariage légal.

Certains aspects de la tradition romaine leur accordent des droits dont les femmes ne disposent pas dans d'autres cultures : -leur témoignage est recevable devant un tribunal (sauf de la part des courtisanes, vénales par définition), -elles peuvent hériter à part entière, elles ont droit comme les hommes à l’éloge funèbre lors de leurs funérailles, Enfin, selon une tradition que les Romains faisaient remonter à l'enlèvement des Sabines, les Romaines sont dispensées de tout travail domestique ou agricole, excepté filer la laine et élever les enfants[. Deuxièmement les Romains étant, par excellence, un peuple militaire, c'est chez eux que l'esclavage atteignit le plus ample développement.

A l'origine, les esclaves étaient peu nombreux et participaient à la vie familiale.

L'esclavage se développa avec l'accroissement de la richesse, des besoins et des prises de guerre.

Il y eut aussi un commerce d'esclaves, dont les prix variaient suivant les talents du sujet.

On distinguait les esclaves urbains et les esclaves ruraux.

La condition des premiers était, en général, et malgré la cruauté de quelques maîtres, bien préférable.

Les esclaves ruraux, enrégimentés durement. »

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