?Dans cette synthèse nous allons traiter du peuple Ouïghours et

« Daviaux Angèle Synthèse Argumentée TeS1 communiste en Chine est le point central des répressions à l’égard des militants religieux, la Constitution reconnait théoriquement la liberté de croyance mais les autorités interdisent toute pratique publique de religion et tentent d’empêcher leur transmission.

Le premier cas concret de discrimination religieuse s’est produit en 1997, à la veille du Ramadan, qui est une célébration religieuse musulmane, trente dignitaires religieux Ouïghours ont été arrêtés par la police chinoise à Ghulja, une ville de de la région Xinjiang.

Suite à cela et pour protester, des centaines de Ouïghours sont alors descendu dans la rue pour réclamer leur libération.

Les manifestants ont été très violemment dispersés par la police.

Le lendemain, une nouvelle manifestation a eu lieu, cette fois la police a tiré sur les manifestants, faisant 167 morts, 5 000 personnes accusées de vouloir « disperser la patrie» et de mener « une activité criminelle et fondamentaliste religieuse » ont alors été arrêtées.

Pour l’exemple, le gouvernement chinois exécutera publiquement sept Ouïghours.

Face à la protestation de la foule, la police ouvre à nouveau le feu faisant neuf nouvelles victimes.

Les quatre attentats suicides menés par le réseau djihadiste Al-Qaïda le 11 septembre 2001 aux Etats Unis ont donné l’occasion aux autorités chinoises d’accentuer les répressions religieuse envers les Ouïghours tout en vendant leur programme anti-terroriste aux autres pays du monde.

La présidente du congrès mondial ouïghour témoigne et rapporte des exemples d’oppression et de discrimination comme la perte d’un emploie si un fonctionnaire jeûne pendant le ramadan, un enfant de 12 ans emprisonné et battu à mort pour avoir récité des versets du Coran ou encore la condamnation à mort de ceux qui enseignent le Coran.

En 2009, de sanglants affrontements entre ethnies faisant près de 200 morts majoritairement han ont eu lieu à Urumqi, une ville han de la région Xijiang, cela n’est que le commencement de l’accentuation très rapide des discriminations et persécutions contre les Ouïghours des années 2010.

Les attaques et attentats kamikazes, souvent aux circonstances troubles, sont les réponses des Ouïghours face à l’intensification des mesures de contrôle par la police chinoise qui leur sont imposés.

A chaque nouvelle attaque terroriste, Pékin montre du doigt et accuse les Ouïghours qui vivent à plus de 3000 km de la capitale chinoise, ils sont appelés « terroristes », «voleurs » ou encore « séparatistes ».

Il est notamment important de comprendre la différence entre le militantisme religieux pacifique des Ouïghours exerçant simplement leur religion et les insurrections islamiques des militants religieux violents commettant des crimes tel que des attentats au nom de leur religion.

La philosophie de conservation des valeurs traditionnelles ouïghours se renforce face aux persécutions, certains deviennent même combattants djihadiste pour le « Turkestan Islamic Party » en Syrie au côté d’Al-Qaida.

L’Homme d’état chinois Xi Jinping se dresse alors officiellement contre le terrorisme en mai 2014.. »