Dans quelle mesure peut-on penser le 6 février comme une crise antiparlementariste plus qu'une manifestation fasciste ?
Publié le 30/08/2012
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Le limogeage du Préfet de police Jean Chiappe -> Le Préfet de police Jean Chiappe, et surtout l’ordre de le destituer de ses fonctions qui a réellement était l’étincelle du 6 février 1934. Cette homme de droite, trop indulgent avec l’extrême droite, est l’objet d’un vote à la Chambre des Députés : les députés doivent voter la confiance au cabinet d’Edouard Daladier qui vient de révoquer Chiappe. C’est de ce vote qu’est née la volonté de descendre dans la rue. -> Toutes les ligues de droite appellent à manifester, ainsi que les puissantes associations d’anciens combattants, dont notamment l’UNC (l’association nationale des combattants) qui compte pas moins de 900 000 membres. Même l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), satellite officieux du PCF, appelle à la manifestation. => Il s’agit donc d’un appel massif à descendre dans la rue, différentes des autres manifestation ayant déjà eues lieu en janvier puisque une manifestation à très grande ampleur. Mais ces différents appels se font selon des objectifs différents, donc divergents.
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