Devoir de Philosophie

De 1970 à 1979 : Guatemala

Publié le 29/11/2018

Extrait du document

guatemala

Le pouvoir appartient aux militaires d'extrême droite qui poursuivent une répression impitoyable à l'égard 1es opposants. Contre la violence d'Etat, les forces populaires montrent une capacité de résistance et de combat qui engendre pendant toute la décennie un climat de guerre civile faisant des dizaines de milliers de victimes parmi les Indiens et dans toutes les formations d'opposition, même les plus modérées. La présidence de Carlos Arana Osorio, élu le 21 mars 1970, est dominée par une violente répression. Son successeur, le général Eugenio Kjell Laugerud Garcia, est élu le 3 mars 1974 grâce à des fraudes importantes au détriment du général Efrain Rios Montt, candidat de l'opposition du centre qui rassemble pourtant la majorité des suffrages. La répression reprend avec plus de vigueur encore sous la présidence du général Romeo Lucas Garcia élu le 5 mars 1978.

 

Guerre civile

 

Ce climat de violence favorise le

 

développement de groupes clandestins d'extrême droite, tels Œil pour œil, la Main blanche, les Escadrons de la mort ou encore l'ESA (Ejército Secreta Anticomunista) qui instaurent une véritable terreur contre l'extrême gauche et des personnalités libérales. A l'autre extrême, les mouvements de guérilla FAR (Fuerzas Armadas Rebeldes) sont particulièrement actifs. Ils organisent une série d'enlèvements de diplomates étrangers pour obtenir la libération de prisonniers politiques. L'assassinat de l'ambassadeur de RFA, Karl von Spreti, en mars 1970, illustre la détermination des ravisseurs autant que l'intransigeance des militaires. L'organisation de l'opposition se

Liens utiles