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De 1970 à 1979 : Irak

Publié le 29/11/2018

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irak

Armistice au Kurdistan

 

Le 11 mars 1970, le président Ahmed Hassan el-Bakr signe avec le chef des Kurdes, Mustapha Barzani, un accord qui met fin à dix années de combats, principalement dans le nord du pays, opposant l’armée irakienne et les peshmerga (soldats de l’armée kurde) soutenus par l’Iran. Les Kurdes obtiennent une autonomie limitée et cinq d’entre eux entrent au gouvernement. Cet accord permet à Bagdad de réduire ses dépenses militaires qui amputaient d’autant le budget. Mais les combats reprennent devant le retard dans la mise en application de l’accord de paix et la politique d’arabisation menée par le gouvernement irakien. En mars 1975, conformément à l’accord frontalier signé entre l’Iran et l’Irak, le chah s’engage à ne plus soutenir les rebelles kurdes. Le gouvernement irakien suspend ses opérations militaires et offre une amnistie générale aux insurgés kurdes. Mais les actions

irak

« 21.01. 1970 11 .03.

1970 01.0 6.1972 30.06.

1973 06 .03.19 75 16.0 7.19 79 reprennent pendant l'été 1976 à l'initiative de nationalistes kurdes irréductib les.

Le président el-Bakr , qui dirige le pays depuis juillet 1968, dispose de pouvoirs étendus , assisté par le Conseil de commandement de la révolution où le parti Baas est prédominant .

En 1973 , ce dernier conclut avec l'ICP, le parti communiste irakien, un pacte créant le Front national progressis te.

Mais la coalition gouvernementale ne résiste pas aux dissensions internes au sujet de la prédominance des membres du Baas dans la conduite de la politiq ue.

L' alliance s'effondre au moment de la répression et de l'él imination de membres du parti communiste à la fin de la décennie .

Une certaine distance est prise par rapport à Moscou .

La tendance radicale du Baas renforce sa position au détriment des éléments de droite hostiles à l'orientation socialiste du régi me.

Puissance régionale Le 16 juillet 1979 , le président el-Bakr se retire au profit de Saddam Hussein, chef de file de la tenda nce radicale du parti Baas et vice-président du Conseil de commandement de la révolution.

Le nouveau président inaugure son règne par une épuration sanglante au sein du parti , prétextant un complot ourdi par un pays étranger : arrestations et exécutions sont autant de menaces contre les opposants au pouvoir personnel de Saddam Hussein.

Depuis 1968, l' Irak cherche à gagner la confiance des autres pays arabes.

Les conflits avec l'Iran concernent la navigation sur la rivière frontalière du Chatt el-Arab et la rébellion au Kurdistan , soutenue par le régime du chah .

Les conflits frontaliers s' intensifient jusq u'à la signature d'un accord entre les deux pays en mars 1975 .

L' Iran s'engage à ne plus soutenir les rebelles kurdes cependant que l'Irak accepte de corriger le tracé de la frontière sur le Chatt el-Arab.

Les relations évoluent ensuite dans la stabilité jusqu'à la révolution islamique iranienne en 1979 .

Les différences idéol ogiques et politiques entre les POLITIQUE Échec d'une tentative de coup d'État .

Armistice au Kurdistan irakien après dix ans de combats .

Nationalisation de l'IPC (Irak Petroleum Company).

Échec d'une tentative de coup d'État .

Signature à Alger entre l'Iran et l'Irak d'un accord qui met fin au conflit frontalier opposant les deux pays depuis six ans .

Démission du président Ahmed Hassan el Bakr.

Sa succession est assurée par Saddam Hussein.

DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES ET ÉCONOMIQUES 1970 1973 1976 1979 Nombres d'habitants (en millions) 9,4 10,4 11,5 12,8 Taux d'urbanisation (en %) 58 63 69 72 Population active (en % de l'ensemble de la popula tion)1 51 51 51 51 Produit national brut (en dollars US par hab.) 371 535 13 72 2 410 Part du produit national brut réalisée par (en %) : l'agriculture l' industrie le commerce et les prestations de services Taux de natalité (en %o) Taux de mortalité (en ?loo) Espérance de vie par nouveau né (en années) Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg/équiv.

charbon) Importations (en dollars US par hab.) Exportations (en dollars US par hab.) Nombre d'habitants par médecin 1.

Population de 15 à 64 ans.

deux partis Baas, notamment sur la question palestinienne et sur le Lib an, et le désa ccord sur le partage des eaux de l'Euphrate constituent , d' autre part, les points de conflits entre l'Irak et la Syr ie.

Après la signature des accords de Camp David entre l'Égypte et Israël en 1978, le président syrien Assad et son homologue irakien el-Bakr signent en octobre 1978 un accord de réconciliation et un programme d' action politique et économique communs .

Bagdad assouplit ainsi ses positions vis-à-vis de Téhéran , tentant de me ttre fin à son isolement au sein du monde arabe et estimant nécessaire une union arabe contre l'accord israéJo-égypt ien.

Le traité d'unification des Etats et des partis Baas entre l'Irak et la Syrie est cependant suspendu en raison de l'implication -réelle ou supposée -de Damas dans un complot cpntre le nouvea u président en 1979.

A la fin de la décenn ie, Ba gdad cherche à renforcer sa position au sein du monde arabe et à jouer le rôle d'arbitre dévolu à Téhéran jusqu'à la révolution islamique.

Des relations étroites s'établissent avec l'Arabie Saoudite .

Nationalisation et coopération économique L' économie irakienne repose en grande partie sur ses réser ves de pétrole .

Avec une production de plus de 100 millions de tonnes de brut en 1978, l'Irak est le quatrième producteur de pétrole de la région et dispose ainsi de ressources financières substant ielles lui permettant de développer ses activités agricoles et industrie lles.

En juin 1972, le gouver nement irakien décide la nationalisation de l'IPC (Irak Petroleum Company) contrôlée par les 17 14 8 8 45 51 69 73 38 35 23 19 48 47 48 45 16 15 13 12 51 52 54 56 617 695 725 692 70 126 302 549 130 231 769 1680 3 270 2 370 2 530 - grandes compagnies pétrolières étrangèr es.

Cette décision est accueillie favorab lement dans le monde arabe.

Dans le même temps, en avril 1972, est signé un traité d'amitié et de coopération de quinze ans avec l' Union soviétiq ue.

L' Irak -comme la Syrie -constitue une arme essentielle de la politique de Moscou dans le golfe Persique .

Afin de ne pas dépe ndre exclusivement de Moscou , Ba gdad noue des relations économiques étroites avec les pays occidentaux et en particulier avec Paris .

La France étant un client important de l'Irak, le gouvernement de Bagdad décide d'épa rgner les intérêts français au moment de la nationalisation de l'IPC.

Des accords pétroliers donnent à la CFP (Compa gnie française des pétroles) une position avantageuse pour la livraison de pétrole irakien.

La coopération se développe également avec la signature de contrats de livraison de matériel à haute valeur techno logique destiné notamment à la construction d'une centrale nucléaire.

La visite du Premier ministre Jacques Chirac en déce mbre 1975 s'achève par la signature de nouveaux contrats.. »

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