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De 1970 à 1979 : Maroc

Publié le 29/11/2018

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Disposant des pleins pouvoirs depuis la dissolution du Parlement en 1965, le roi Hassan II gouverne avec l’appui de l’armée, considérée comme le plus sûr garant du régime. Mais une tentative de coup d’État militaire le 10 juillet 1971 à Skhirat, organisée par le colonel Ababou, commandant de l’Ecole militaire, et par le général Medbouh, chef de la maison militaire du roi, puis, à nouveau le 16 août 1972, un attentat aérien contre Hassan II, sur l’aéroport de Rabat, dont l’instigateur serait le général Oufkir, ministre de la Défense et jusqu’ici le plus ferme défenseur du roi, rendent précaire la position du souverain. Ce dernier engage une répression au sein de l’armée. Plusieurs procès politiques de conjurés conduisent à des condamnations à mort ou à des peines de prison à vie. Certains opposants sont exécutés sans autre forme de procès ou dis paraissent sans laisser de traces. Le général Oufkir se «donne la mort». Tout en menant la répression et en renforçant son pouvoir absolu, le roi engage des négociations avec les forces d’opposition, mais le dialogue n’aboutit pas. La libéralisation est entravée par la répression menée au sein de l’opposition, notamment dans l’UNFP (Union nationale des forces populaires). Face à l’agitation universitaire, le pouvoir durcit sa position. L’UNÉM (Union nationale des étudiants du Maroc) est dissoute.

 

La question du Sahara occidental

 

Le roi Hassan II parvient à renforcer son pouvoir en mobilisant en 1974 l’opinion sur la question du Sahara occidental et réussit à réaliser l’union de toutes les forces politiques autour de lui. Des procédures internationales sont engagées afin de régler le sort de ce territoire — dont le riche gisement de phosphates constitue un enjeu important — après la fin de l’occupation espagnole. Alors que l’ONU et la Cour internationale de justice de La Haye recommandent un référendum d’autodétermination des populations sahraouies, le roi Hassan II déclenche le 6 novembre 1975 une «marche verte», à laquelle participent 350 000 Marocains non armés, vers El-Aïoun, capitale du Sahara occidental. Mais sous la pression du Conseil de sécurité des Nations unies, le roi organise le retrait de ses hommes trois jours plus tard. Des négociations s’engagent aussitôt entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, aboutissant le

 

14 novembre aux accords de Madrid, aux termes desquels l’Espagne évacuera le Sahara occidental avant le 28 février 1976 et cède au Maroc le nord et le centre du territoire, le sud revenant à la Mauritanie. Cet accord tripartite est dénoncé par l’Algérie et la Libye qui soutiennent le Front Polisario (Front populaire de libération de Sagui-el-Hamra et de Rio-de-Oro). Des combats réguliers opposent les forces marocaines et mauritaniennes au Front Polisario. En février 1976, celui-ci proclame une République arabe sahraouie démocratique (RASD) après l’évacuation officielle du Sahara occidental par l’Espagne et inflige des revers à l’armée marocaine.

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« minerai , l' augmentation du prix du pétrole importé et le coût financier de la guerre du Sahara entraînent la récession économiq ue.

L'inflati on, la baisse du pouvoir d'achat , le blocage des salaires menacent de briser la paix sociale conclue avec les syndicats au moment de l'op ération du Sahara .

En politique extérieure , le roi déploie une activité intense.

Les relations diplomatiques avec la France sont normalisées en 1970 .

La visite du président Valéry Giscard d'Estaing à Rabat en mai 1975 constitue un succès pour Hassan II.

La coopération économique et financière se développe ensui te.

En raison du soutien apporté par l'Algérie au Front Polisario , Rabat rompt .ses liens avec Alger le 7 mars 1976.

A la demande de Mobutu , Hassan II envoie en 1977 et en 1978 des troupes marocaines aux côtés des troupes françaises, afin de lutter contre la rébellion dans la province du Shaba (ex-Katang a).. »

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