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De 1970 à 1979 : Pays-bas

Publié le 29/11/2018

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Évolution partisane

La coalition électorale de Piet De Jong, constituée des trois partis chrétiens — le KVP (parti catholique populaire), PA RP (parti antirévolutionnaire calviniste) et la CHU (Union historique chrétienne protestante) — et du parti libéral WD (parti populaire pour la liberté et la démocratie), perd les élections d’avril

 

1971. Ce scrutin voit une sensible progression des formations de gauche, les D’66 (démocrates), le PvdA (parti socialiste du travail),et des DS’70 (démocrates socialistes). Toutefois, les partis confessionnels participent aux côtés des DS’70 et des libéraux du WD au gouvernement formé en

 

juillet par Barend Biesheuvel. Mais, refusant de cautionner la politique budgétaire, les ministres DS’70 quittent le gouvernement et entraînent la chute de celui-ci en juillet 1972. Aux élections anticipées de novembre 1972, les partis de gauche, PvdA et PPR (parti politique radical), remportent de nouveaux succès, cependant que les D’66, les DS’70, le KVP et la CHU perdent des suffrages. Les libéraux du WD réussissent une importante percée qui se poursuit tout au long de la décennie. Après cinq mois de consultations, un gouvernement rassemblant les partis de gauche et confessionnels est formé sous la direction du socialiste JoopDen Uyl en mai 1973. Ce cabinet de centre gauche reste aux affaires jusqu’en mars 1977, perdant à ce moment-là le soutien du KVP et de l’ARP. Entre-temps, les trois partis chrétiens traditionnels (KVP, ARPet CHU) décident de former en juin 1973 une alliance, le CDA (Appel chrétien-démocrate), en riposte aux succès de la nouvelle gauche ou de formations récentes. Le CDA obtient 49 sièges aux élections de mai 1977, tandis que le PvdA, formation socialiste du Premier ministre, remporte un succès spectaculaire en augmentant sa représentation de 43 à 53 sièges mais ne participe pas au nouveau cabinet. Après 208 jours de négociations, un gouvernement de centre droit (partis confessionnels du CDA et libéraux du WD) est formé en décembre sous la direction du chef des chrétiens-démocrates, Dries Van Agt, et reste en fonctions jusqu’en 1981.

L’évolution politique aux Pays-Bas fait

apparaître, à l’occasion des différents scrutins, un décloisonnement du

système politique traditionnel et une

déconfessionnalisation de l’électorat

Ainsi, l’audience du parti populaire

catholique, le KVP, s’affaiblit De

nouveaux partis comme les DS’70 (formation de catholiques et de

socialistes) ou D’66 (nouvelle gauche)

remportent des succès temporaires,

tandis que les libéraux du WD gagnent de nouveaux électeurs. Le

système de la proportionnelle intégrale

pour l’élection des 150 membres de la

seconde Chambre (Assemblée nationale) et la multiplication des

partis politiques rendent difficile la constitution de gouvernements de

coalition. De longues négociations sont

nécessaires pour aboutir à un compromis qui ne recouvre pas complètement les résultats électoraux.

« Le problème du logement à Amsterdam est au centre des préoccupations de la population.

Les travaux de démolition en vue de la construction du métro dans la capitale s'effectuent sous la surveillance des forces de l'ordre.

© A.N .P.

L 'auaque d'un train à Bei/en en décembre 1975 er /a prise d'otages qui l'accompagne rél'èlent à la population néerlandaise la question des Moluques du Sud.

©A.N.P.

Évolutioo partisane La coalition électorale de Piet De long, constituée des trois partis chrétiens -le KVP (parti catholique populaire), l'ARP (parti antirévolutionnaire calviniste) et la CHU (Union historique chrétienne protestante) -et du parti libéral VVD (parti populaire pour la liberté et la démocratie), perd les élections d'avril 1971.

Ce scrutin voit une sensible progression des formations de gauche, les D'66 (démocrates), le PvdA (parti socia liste du travail), et des DS'70 (démocrates socialistes).

Toutefois, les partis confessionnels participent aux côtés des DS 70 et des libéraux du VVD au gouvernement formé en juillet par Barend Biesheuvel.

Mais, refusant de cautionner la politique budgétaire, les ministres DS70 quittent le gouvernement et entraînent la chute de celui-ci en juiUet 1972 Aux élections anticipées de novembre 1972, les partis de gauche, PvdA et PPR (parti politique radical), remportent de nouveaux succès, cependant que les D '66, les DS70, le KVP et la CHU perdent des suffrages.

Les libéraux du VVD réussissent une importante percée qui se poursuit tout au long de la décennie .

Après cinq mois de consultations, un gouvernement rassemblant les partis de gauche et confessionnels est formé sous la direction du socialisteJoopDen Uyl en mai 1973.

Ce cabinet de centre gauche reste aux affaires jusqu'en mars 1977, perdant à ce moment- là le soutien du KVP et de l'ARP .

Entre-temps, les trois partis chrétiens traditionnels (KVP, ARP et CHU) décident de former en juin 1973 une aUiance, le CDA (Appel chrétien-démocrate), en ripœte aux succès de la nouveUe gauche ou de formations récentes.

Le CDA obtient 49 sièges aux élections de mai 1977, tandis que le PvdA, formation socialiste du Premier ministre, remporte un succès spectaculaire en augmentant sa représentation de 43 à 53 sièges mais ne participe pas au nouveau cabinet.

Après 208 jours de négociations, un gouvernement de centre droit (partis confessionnels du CDA et libéraux du VVD) est formé en décembre sous la direction du chef des chrétiens­ démocrates, Dries Van Agt, et reste en fonctions jusqu'en 1981.

Affaibl�ment économique Dans le domaine éëonomique, l'augmentation de la demande extérieure et de la consommation interne permet l'expansion de la production industrieUe jusqu 'au premier choc pétrolier.

Le gouvernement Den Uyl ayant manifesté sa sympathie pour Israël durant la guerre du Kippour en 1973, les Pays-Bas sont soumis à un sévère embargo pétrolier par les pays arabes.

La récession mondiale, après le premier choc pétrolier, atteint l'économie néerlandaise mais moins durement que les autres pays occidentaux.

Cependant, le chômage et l'inflation progressent et le produit national diminue.

Le pourcentage d'augmentation des salaires reste élevé, mais un ralentissement apparaît néanmoins à la fin de la décennie .

Le pays est alors le théâtre de grèves dans plusieurs secteurs, notamment chez les dockers .

L'économ ie néerlandaise est également affectée par l'affaiblissement du florin et l'absence de mesures pour réduire la consommation.

Les gouvernements se montrent incapables d'enrayer la détérioration de l'économie.

Cependant, pour réduire la dépendance énergétique, les réserves considérables de gaz naturel sont mises en exploitation.

Le pays possède deux centrales nucléaires, à Dodewaard et à Borsele, mais l'hostilité au développement de l'énergie nucléaire dans le pays contraint les autorités à annuler d'autres projets.

Dans les années soixante-dix, des mesures sociales sont prises concernant l' émancipati on des femmes et contre la discrimination à l'égard de l'homosexualité.

La libéralisation de l'avortement constitue également un des éléments fondamentaux du débat social.

À la suite de l'agitation estudiantine des années soixante, l'Assemblée nationale adopte en septembre 1970 une loi réformant l'administration universitaire.

Une réf orme de la scolarité entre en vigueur en 1975.

Les violences qui se produisent à Amsterdam et dans. »

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