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De la guerre froide à la détente (1953-62) : Histoire

Publié le 31/08/2012

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Ils se mettent aussi d’accord sur l’idée de respecter les zones d’influence de chacun : chacun chez soi. Exemple : quand les soviétiques mènent cette répression de l’insurrection hongroise en 1956, du coté occidental, on ne bouge pas, on se contente de protestation verbale. Finalement, la seule compétition qui peut s’organiser : compétition localisée qui s’intéresse aux zones mouvantes de l’époque, les régions qui connaissent la décolonisation. C’est ainsi que Khrouchtchev fait progresser le communisme dans les pays ayant accédé fraichement à l’indépendance. Idée que le nationalisme pouvait être une voie vers le socialisme, phase nécessaire entre la période coloniale et la période socialiste. Soutiennent le nationalisme de ces états et se montrent actifs au MO et en Afrique. Donc, la compétition ne peut se faire vraiment que dans les zones marginales. 3ème sous partie : l’entrée sur la scène internationale de nouveaux venus, les pays du tiers monde Ce jeu bipolaire est troublé par un nouvel acteur : le tiers monde qui cherche à se démarquer du bloc occidental et du bloc soviétique. Cette entrée en scène prend la forme de l’affront asiatisme. Dès 1947, l’Inde prend l’initiative de réunir des nations asiatiques (25) à New Dehli pour traiter de la décolonisation et du sous développement. En janvier 1949, nouvelle conférence dans la capitale indienne où cette fois ci, se joignent des pays africains, l’Egypte et l’Éthiopie. Il s’agit de marquer l’esprit de liberté des pays en voie d’indépendance face au bloc occidental. A la même époque, ils créent un bloc au sein de l’ONU de 12 pays => caisse de résonnance pour leur combat, contre la colonisation. Les pays du tiers monde cherchent à affirmer leur voie => 18-25 avril 1955, conférence à Bandoeng en Indonésie avec 29 nations qui représentent plus la moitié de l’humanité. Ils affirment le droit des peuples à disposer d’eux mêmes. Refus de toute pression de la part des grandes puissances et désarmement, interdiction des armes atomiques. Véritable triomphe pour le président de l’Indonésie mais aussi pour la Chine qui en 1955 fait son entrée dans la scène internationale. Conférence qui n’a pas d’effet immédiat mais grand retentissement et espoir que les peuples du tiers monde peuvent se faire entendre. 

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« actifs au MO et en Afrique.

Donc, la compétition ne peut se faire vraiment que dans les zones marginales.3ème sous partie : l'entrée sur la scène internationale de nouveaux venus, les pays du tiers mondeCe jeu bipolaire est troublé par un nouvel acteur : le tiers monde qui cherche à se démarquer du bloc occidental et du bloc soviétique.

Cette entrée en scène prend laforme de l'affront asiatisme.

Dès 1947, l'Inde prend l'initiative de réunir des nations asiatiques (25) à New Dehli pour traiter de la décolonisation et du sousdéveloppement.En janvier 1949, nouvelle conférence dans la capitale indienne où cette fois ci, se joignent des pays africains, l'Egypte et l'Éthiopie.

Il s'agit de marquer l'esprit deliberté des pays en voie d'indépendance face au bloc occidental.A la même époque, ils créent un bloc au sein de l'ONU de 12 pays => caisse de résonnance pour leur combat, contre la colonisation.

Les pays du tiers mondecherchent à affirmer leur voie => 18-25 avril 1955, conférence à Bandoeng en Indonésie avec 29 nations qui représentent plus la moitié de l'humanité.

Ils affirment ledroit des peuples à disposer d'eux mêmes.

Refus de toute pression de la part des grandes puissances et désarmement, interdiction des armes atomiques.

Véritabletriomphe pour le président de l'Indonésie mais aussi pour la Chine qui en 1955 fait son entrée dans la scène internationale.

Conférence qui n'a pas d'effet immédiatmais grand retentissement et espoir que les peuples du tiers monde peuvent se faire entendre.Cette quête s'affirme par le mouvement des non alignés qui démarre en 1961 lors de la conférence à Belgrade.

Tito se montre le chef de file des non alignés maisaussi Nehru, chef de l'Inde et Nasser, colonel égyptien.

Volonté d'un partage équitable des richesses du monde.

Problème : cet esprit d'un strict neutralisme s'estompeet les pays choisissent de se ranger dans un des deux cotés.3ème partie : les crises de la coexistence pacifiqueLes deux superpuissances démontrent qu'elles préfèrent ne pas s'affronter => coexistence pacifique.1ère sous partie : la crise de Suez en 1956La crise de Suez, moment où l'on voit concrètement comment les américains et les soviétiques imposent leur condominium sur le monde.

Ils vont obliger les françaiset les britanniques à s'effacer devant eux.Annonce en juillet 1956 de la nationalisation de la compagnie internationale qui exploite le canal de Suez.

Il justifie en disant qu'il a besoin d'argent pour construireun barrage à Assouan afin de moderniser l'Egypte.

Les britanniques et les français, les principaux actionnaires veulent faire échouer cette nationalisation.

Véritablesenjeux de puissance.Pour la GB, 1ère usagère et actionnaire du canal => 28% du trafic.

Evidemment, la GB n'a pas envie de renforcer le prestige de Nasser pour préserver son prestige enIrak et en Jordanie.

Pour la France, la motivation est très forte aussi.

Le canal de Suez est une œuvre de la France, les français n'aiment pas Nasser, vu comme un« nouvel Hitler ».

Aux yeux des français, il fournit une aide tout azimut aux dirigeants du FLN.Les français essayent de fomenter une alliance avec Israël, proche du conflit.

Pourquoi ? Les israéliens redoutent le face à face avec l'Egypte et craignent que leségyptiens aient trop d'armements fournis par l'union soviétique et soient dangereux.Ils se mettent d'accord sur un scénario.

Le 24 octobre 1956, Israël attaque l'Egypte, le lendemain, français et britanniques envoient un ultimatum pour un cessez le feuchez les deux belligérants.

L'Egypte refuserait et => intervention franco britannique le 5 novembre 1956.Ike est furieux, cette opération a été menée à l'insu des américains, rupture du front atlantique ; ils craignent que cette opération ne vienne jeter les pays arabes dansles mains de l'union soviétique.

Ils font voter par l'ONU un cessez le feu immédiat le 2 novembre 1956.

Les soviétiques adressent un ultimatum aux 3 le 5 novembresous peine d'utiliser des armes modernes et notamment l'arme nucléaire.

Les américains en rajoutent une couche : ils attaquent la livre sterling sur les marchés le 6novembre.

Les dirigeants britanniques renoncent le 6 novembre et les français suivent.Marque incontestablement une rupture dans les RI où les européens se rendent compte qu'ils ne sont plus rien face aux volontés des deux grands.

Nasser est plus fortque jamais.2ème sous partie : la 2ème crise de Berlin (1958-61)Les soviétiques ont un problème avec Berlin.

Les allemands de l'est profitent de Berlin ouest pour passer à l'ouest.

Véritable hémorragie, exile des habitants de laRDA : entre 49 et 51, près de 2,7 millions passent de l'est à l'ouest.

Véritable désaveu pour l'URSS.

Les allemands de l'est « votent avec leurs pieds ».

Khrouchtchevdemande le 27 novembre 1958 adresse une demande aux occidentaux de transformer Berlin est en une ville libre et démilitarisée.

Négociations entre 1959 et 61 quine donnent aucun résultat.

Moscou en arrive à une situation ultime : construire un mur autour de Berlin ouest qui empêcherait la fuite des allemands de l'est.

Nuit du12 au 13 aout 1961 : la RDA fait édifier un mur de démarcation qui coupe Berlin en deux.Aucune réaction des occidentaux.

Ils ont peur de la guerre nucléaire et leurs intérêts vitaux ne sont pas remis en cause, les américains se contentent d'un soutienmoral.

Kennedy en juin 1963 : « Ich Bin ein Berliner ».

Qu'une protestation verbale.3ème sous partie : crise de Cuba en 62Il faut remonter à l'arrivée au pouvoir de Castro en 59, renverse Batista.

Castro imagine une réforme agraire qui permettrait de régler le problème de cubains sansterres qui travaillent pour les américains.

Les américains refusent.

Les soviétiques s'engagent à acheter le sucre de Cuba en février 1960 : accord commercial.

Castrose tourne vers les soviétiques donc et les américains tentent de le renverser en avril 1961 : opération de la baie des cochons.Désormais, Cuba se transforme est une ile socialiste => 1er mai 1961, Castro proclame la république socialiste de Cuba et demande des armes aux soviétiques.

Mai1962 : accord conclu pour que les soviétiques fournissent des missiles à moyenne portée qui peuvent toucher Washington.

Grâce aux observations aériennes, lesaméricains ont la preuve le 14 octobre 1962 que les soviétiques installent des fusées à Cuba.Riposte américaine ? Une fois que Kennedy à la preuve de l'installation de missiles, les EU décident de prononcer un blocus contre les navires soviétiques quiarrivent au large de Cuba.

Les américains décident une « quarantaine ».

Discours le 22 octobre 1962 : « quarantaine défensive » destinée à empêcher les naviressoviétiques de rejoindre Cuba.Réaction soviétique ? On feint de maintenir la fermeté mais les soviétiques sont obligés de céder et acceptent de renoncer à l'installation de ces fusées à Cubademandant en échange que les américains retirent leurs fusées de Turquie.

C'est sur cette base que se fait l'accord et cette opération est un succès pour Kennedy, lehéros de l'ère nucléaire.. »

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