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De Pépi aux Montouhotep les dynasties perdues

Publié le 18/12/2014

Extrait du document

successoraux inextri¬cables dont il ne se relèvera pas. La VII' dynastie, qui lui succède apparemment nor¬malement, connaît une gran¬de instabilité. D'après un au¬teur classique, « soixante-dix rois s'y succédèrent en soixante-dix jours «. Loin de prendre au pied de la lettre de tels propos, on admet plus raisonnablement que six pha-raons (dont les noms restent inconnus) règnent alors en dix ans, ce qui est déjà énor-me ! La VIII' dynastie se veut l'héritière de ses prédéces-seurs et, comme eux, conser-ve sa capitale à Memphis, res¬tant ainsi fidèle à la tradition de l'Ancien Empire. Elle n'est pourtant pas plus stable que la VII' dynastie : en une trentaine d'années, pas moins de vingt-cinq pharaons occupent le trô¬ne ! Pour expliquer cette succession effrénée, plu-sieurs hypothèses ont été avancées. L'une d'elles y voit le témoin du rétablissement,

à la faveur de la crise, 4, d'une coutume ancestrale

des tribus nilotiques pré-historiques : la mise à mort des pharaons jugés inca-pables d'apporter la prospéri¬té au pays. Une autre inter-prétation, moins sanglan¬te, explique cette proliféra¬tion de rois par l'habitude 

« blèmes successoraux ine x tri ­ cables dont il ne se relèvera pas .

La VII° dynastie, qui lui succède apparemment nor­ malement , connaît une gran­ de instabilité .

D'après un au­ teur classique, « soix ante -dix rois s'y succédèrent en soi x ante -di x jours ».

Loin de prendre au pied de la lettre de tels propos, on admet plus raisonnablement que six pha­ raons (dont le s noms restent inconnus) règnent alors en dix ans, ce qui est déjà énor­ me ! La VIII" dynastie se veut l'héritière de ses prédéces­ seurs et, comme eux, conser­ ve sa capitale à Memphis, res ­ tant ainsi fidèle à la tradition de l'Ancien Empire .

Elle n'est pourtant pas plus s table que la VII• dynastie : en une trentaine d'années, pas moins de vingt-cinq pharaons occupent le trô­ ne ! Pour expliquer cette succession effrénée , plu ­ sieurs hypothèses ont été avancées.

L'une d'elles y voit le témoin du rétablissement, à la faveur de la crise, d'une coutume ancestrale des tribus nilotiques pré- historiques : la mise à mort des pharaons jugés inca­ pables d'apporter la prospéri­ té au pays .

Une autre inter - prétation, moins sanglan­ te, ex plique cette proliféra­ tion de rois par l'habitude que prirent les nomarques, profitant de la faiblesse du pouvoir, de s'attribuer les prérogatives et la titulature royales .

Enfin, une dernière explication serait la forma­ tion d'un gouvernement « col ­ légial », dont tous les membres auraient été habili­ tés à utiliser les titres royaux .

Aucun document ne corrobo ­ re de manière décisive l'une ou l'autre de ces supposi­ tions.

On sait donc peu de choses avec certitude, sinon que si le pouvoir de la VIII" dy­ nastie s'étend encore sur l'ɭ gypte entière il est très affai­ bli.

Avec Néferirkarê, dernier pharaon de la \/111 • dynastie , l'unité du pays s'effondre .

Le Delta est aux prises avec des envahisseurs no­ mades, et la Haute-Égyp­ te se morcelle en plu- sieurs royaumes indépen­ dants.

Plusieurs souverains rè­ gnent alors simultanément sur le pays .

C'est le véritable début de la Première Période intermédiaire.

Le s IX e et x e dy nasties gouve rnen t le Nord L 'Égypte est alors divisée en plusieurs royaumes.

Héracléopolis, ville située au sud du Fayoum et à l'origine capitale du vingtième nome de Haute - Égypte, accueille les rois des IX• et x· dynasties, qui se veulent les héritiers des dynasties memphites .

Ils en font la capitale d'un royaume comprenant uni­ quement le nord de l'Égyp ­ te .

Selon Manéthon, le fon ­ dateur de cette dynastie. »

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