Démocraties et totalitarismes
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
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son côté, l'Indochine bascule dans la guerre avec à sa tête le communiste Hô Chi-Minh.
Enfin, la situation en Coréen'est guère plus enviable dans la mesure où le pays sitôt libéré de l'occupation japonaise, se trouve coupé en deux :le Nord sous domination communiste et le Sud sous influence américaine.
Enfin, seul le Japon s'oriente dans la voiedu capitalisme.
Il est devenu, aujourd'hui, un partenaire sérieux pour les Américains et les Européens.
[Transition]
La ligne de fracture que constitue l'année 1947 laisse augurer de profonds bouleversements dans les relationsinternationales entre les grandes puissances.
Le monde n'est pas à l'abri d'un troisième conflit mondial.
[Partie II.
La recomposition du monde en deux blocs opposés ou la dynamique des grandes idéologies(1947-1975).
Pendant cette période, l'U.R.S.S.
et les E.U.
se livrent à une lutte sans merci, pour faire triompher leur modèlerespectif.
La Chine, quant à elle, se sépare du « grand frère » soviétique, afin d'explorer une nouvelle voie.
En outre,les accords d'Helsinki, en 1975, représentent un tournant dans les relations entre l'Est et l'Ouest.
Le modèle soviétique, dès 1948, étend son influence en
direction des pays de l'Est.
Le Kominform créé en octobre 1947, permet à Staline de mieux contrôler les différentspays communistes.
Ainsi, début 1948, la Bulgarie, la Roumanie et la Pologne deviennent des démocrates populaires.De même, en 1949, l'Allemagne de l'Est devient la République démocratique allemande (R.D.A.).
La Hongrie passe elleaussi dans le bloc soviétique.
Enfin, la Tchécoslovaquie s'incline devant la pression des Soviétiques.
L'objectif deStaline consiste à dominer une partie de l'Europe.
Certains communistes résistent à cette influence, tel Tito enYougoslavie.
Staline tente de le discréditer, mais celui-ci reste fidèle à l'idéal marxiste, créant ainsi un précédentdans le bloc communiste.
Par ailleurs, une vague d'épuration parachève ce mouvement d'alignement à l'Est.
A l'inverse, les pays de l'Europe occidentale, sous l'égide des Américains, tentent de reconstruire leurs régimespolitiques dans le sens du libéralisme.
Ainsi, l'Allemagne de l'Ouest devient, en 1949, la République fédéraled'Allemagne (R.F.A.).
Le leader des chrétiens-démocrates, Konrad Adenauer, remporte les élections et devientchancelier du nouvel État.
De son côté, l'Italie rejetant son passé totalitaire (république de Salo) bascule vers lecamp des démocraties libérales, malgré l'existence d'un parti communiste très actif.
Staline meurt en mars 1953, laissant la place à Nikita Khrouchtchev.
S'ouvre alors une période de déstalinisation(XXe congrès du P.C.U.S., en février 1956).
Toutefois, en mai 1955, le pacte de Varsovie rappelle l'attachement descommunistes à la défense de leur zone d'influence.
Il est la réponse au pacte Atlantique (O.T.A.N.), côtéoccidental.
En outre, le nouveau secrétaire du parti communiste soviétique se lance dans des réformeséconomiques, sans grand succès.
Par ailleurs, la personnalité de Khrouchtchev gêne les cadres du parti qui lepoussent à démissionner de ses fonctions, en octobre 1964.
Une direction collective prend la suite composée deBrejnev (premier secrétaire), de Kossyguine (président du conseil) et Mikoyan (chef de l'État).
Brejnev neutralise sescollègues et devient le seul chef de l'U.R.S.S.
Pendant toute cette longue période, les pays de l'Est font connaîtreleur mécontentement.
Ainsi, l'écrasement du printemps de Prague, en 1968, montre la volonté des dirigeantssoviétiques de reprendre en main les
pays satellites.
Toutefois, l'édifice commence à se fissurer.
Qu'en est-il, maintenant, du modèle chinois ?
La Chine communiste s'écarte progressivement du modèle soviétique pour suivre une voie originale fondée sur une «révolution culturelle prolétarienne » (1965).
L'objectif consiste à remobiliser les masses pour lutter contre les méfaitsde la bureaucratie.
Sur le plan économique, la Chine s'oriente vers le développement de l'agriculture.
En outre, l'idéalcommuniste est valorisé au sein des communes populaires.
[Transition]
L'examen de cette période révèle l'existence d'une ligne de fracture au sein du bloc communiste.
L'Ouest, quant àlui, reste en l'attente d'un événement, d'une détente pour montrer la supériorité de son modèle sur le collectivisme.La crise de Cuba, en 1962, relance les tensions entre les deux camps.
Mais « l'équilibre de la terreur » a finalementraison des protagonistes.
La période qui s'ouvre à partir de 1975 voit apparaître un dénouement inattendu en faveurdes démocraties occidentales.
[Partie III.
L'affrontement final et la fin du communisme en Europe (1975-1989).]
Deux événements marquent cette période : la chute brutale du communisme en Europe et la radicalisation dumodèle chinois.
La course aux armements entre les deux grandes puissances vitrifie les relations entre l'Est et l'Ouest.
Chaque camppense maintenir l'autre à distance en lui faisant régulièrement la démonstration de sa force militaire de part etd'autre du rideau de fer.
Mais l'escalade de la violence coûte cher et devient un phénomène dangereux.
D'où l'idée.
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