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Dernier effort sur l'Aisne et la Somme

Publié le 27/02/2008

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«La bataille de la Somme est perdue» (Weygand). Les opérations de la Somme et de l'Aisne constituent la troisième et dernière phase de la campagne de France de 1940. Après la chute de Dunkerque, le nouveau commandant en chef, le général Weygand, doit faire face à une situation très précaire: établir un front plus long que le précédent alors que ses effectifs sont moindres; les Français ont, en effet, perdu trente divisions et les Britanniques n'en ont laissé que deux sur le continent. Des quarante-neuf divisions nécessaires, il en faut retrancher dix-sept pour couvrir la ligne Maginot. Le temps presse et les moyens font défaut; on manque de réserves mobiles et il faut improviser, faute de pouvoir organiser. En revanche, les Allemands ont reconstitué leurs dix formations blindées et ils disposent de cent trente divisions d'infanterie quasi intactes. L'O.K.W. prévoit un mouvement en tenaille en direction du cours inférieur de l'Oise, près de Creil; les IIe et IXe armées allemandes sont chargées d'accentuer la pression sur l'Aisne; Guderian se voit confier deux corps d'armée de panzers; von Kleist doit attaquer à partir des têtes de pont de la Somme; un autre corps d'armée, placé sous les ordres de Hoth, manoeuvrera entre Amiens et la côte. Le 5 juin, les Allemands passent à l'offensive, avec six divisions blindées, à Péronne et à l'est d'Abbeville, de part et d'autre d'Amiens.

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