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Shoah et effort de guerre

Publié le 28/05/2022

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« Durant la Seconde Guerre mondiale, le régime nazi s’est imposé en Europe, et avec lui ses idées.

Au fur et à mesure que les années passent, il a évolué pour devenir de plus en plus violent et extrême, réprimant ses adversaires à outrance, les déportant et les utilisant comme outil soutenant l’effort de guerre.

Pour voir cela nous verrons tout d’abord le processus de déportation élaboré par les Nazis, puis nous aborderons les conditions de cette déportation massive enfin nous parlerons de la déportation, un instrument au service de l’Etat. La déportation peut simplement être défini comme l'action pour un pouvoir politique de contraindre une catégorie ou un groupe de personnes à quitter son habitat (territoire ou pays), soit pour l'obliger à s'installer ailleurs (déplacement forcé, regroupement forcé ou « purification ethnique »), soit pour le retenir dans des camps (travail forcé).

À partir du mois de mars 1933, le régime national-socialiste a ouvert des Konzentrationslager (KZ) pour emprisonner les adversaires du Troisième Reich et ainsi anéantir ses ennemis.

La “menace” la plus importante est les juifs, considérés comme des parasites qui gangrènent l’Allemagne, mais ils ne sont pas les seuls victimes de la déportation, avec eux les Tziganes, les Communistes, les Homosexuels ou encore les Handicapés sont déportés, avec notamment le programme Aktion T4, qui désigne la campagne d'extermination par assassinat des adultes handicapés, physiques et mentaux, allemands et autrichiens, menée par le régime nazi de 1939 à août 1941, qui a fait de 70 000 à 80 000 victimes.

Bien qu’officiellement fini en 1941, l’élimination des handicapés se poursuivit jusqu’en 1945.

Les déportés venus de toute l'Europe sont parfois “acheminés” dans des ghettos de transit dans l’attente d’être triés et redirigés vers des camps de travail ou pour les personnes inaptes au travail vers des centres de mise à mort. C’est à partir de 1941 que le nombre des détenus impose une augmentation du nombre de camps.

De six en 1939, ils passent à une vingtaine en 1944, auxquels est attachée une multitude de Kommandos de tailles diverses.

Ces Kommandos sont des lieux de détention regroupant des prisonniers travaillant à l’extérieur du camp.

On distingue les camps de concentration, qui sont des camps de travail forcé dans lesquels les prisonniers travaillent jusqu’à l’épuisement total et où la mortalité est très forte et les centres de mise à mort avec les chambres à gaz qui ont fonctionné de 1941 à 1944.

Les camps de concentration sont situés dans le Grand Reich alors que les centres de mise à mort le sont dans la Pologne d’avant 1939, car c’est là où la population juive est la plus importante, ce qui dans une logique d’industrialisation réduit le coût du transport.

La décision de créer des centres de mise à mort fut prise entre juin 1941 et la Conférence de Wannsee du 20 juillet 1942.

Ces camps-là n’étaient pas destinés à concentrer des populations mais à les supprimer.

À partir de 1941, les centres de mise à mort associèrent camps, gaz et convois de chemin de fer.

Plusieurs millions d’individus furent déportés en train sous couvert de relocalisation.

Une coordination rigoureuse entre opérations de police et transport était indispensable au déplacement à l’échelle d’un continent de ces millions d’individus condamnés à trouver la mort dans des centres d’extermination imaginés et conçus comme des usines de production de cendre. Chelmno commença à liquider des convois entiers de déportés à partir de novembre 1941. Vinrent ensuite Belzec, Auschwitz, Majdanek, Sobibor et Treblinka.

Presque tous ces camps furent fermés à des fins de rationalisation entre le printemps 1943 (Belzec) et juillet 1944 (Majdanek) : les opérations de mise à mort se concentrèrent alors pour l’essentiel à Auschwitz, qui devint ainsi synonyme de centre de mise à mort et d’Holocauste.

En effet, les. »

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