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Désenchantement des pays africains

Publié le 28/03/2019

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Désenchantement des pays africains

 

Les attentes de beaucoup d'Africains à la fin de l'ère coloniale sont énormes. Mais à la joie de l'indépendance ne tarde pas à se mêler un grand désenchantement...

 

Ni l'indépendance ni l'autodétermination ne font l'objet d'un débat national, pas plus que le tracé des frontières, décidé par les anciens colonisateurs. Les conditions sociales de chacun des pays sont explosives : une importante population paysanne vivant selon la tradition est en conflit avec une élite élevée à l'européenne. Les nations elles-mêmes se composent d'ethnies rivales et de peuples de religions différentes. De plus, leurs économies se fondent sur des monocultures imposées par les anciennes métropoles.

 

C'est dans ce monde diversifié et contradictoire que pénètre la modernité avec l'indépendance : le développement économique est l'objectif naturel des nouveaux gouvernements. Mais les préalables font défaut : la baisse du cours des matières premières précipite en outre ces économies dans la crise. Dopée par les succès obtenus dans la lutte contre les épidémies, la démographie, pour sa part, connaît une augmentation explosive. La situation devient donc de plus en plus chaotique : développement de la corruption, opposition extrême entre riches et pauvres, affaiblissement de la solidarité anticoloniale, guerres civiles.

 

Pour trouver une solution aux conflits sociaux qu'ils ont à résoudre, les chefs de l'Afrique noire mettent de plus en plus leur espoir dans la planification étatique. Pour la plupart, ils adoptent les idées marxistes et se tournent vers l'Union soviétique. Mais confrontée à la guerre froide, cette dernière ne peut leur apporter le soutien qu'ils en attendent. L'Afrique sombre alors dans le tourbillon de la politique des blocs, les grandes puissances s'affrontant par Africains interposés. Le Continent noir devient celui des putschs militaires : 26 coups d'État dans les seules années 60.

Nigeria

Sénégal

Dakar

Capitale : Abuja

 

Superficie : 924 000 km2

 

Population :33,2 M (1950), 101,2 M (1991)

 

Langue : anglais, français

Capitale :

 

Superficie : 196 200 km2

 

Population : 2,6 M (1950), 7,8 M (1992) Langue : français, wolof

Le pays le plus peuplé d'Afrique se compose d'une structure ethnique complexe, largement dominée par quatre groupes, Yorubas, Ibos, Fulani et Haussas. Les disparités du développement économique renforcent les antagonismes et entraînent des putschs et une guerre civile qui dure trois ans (1967-1970) dans la province du Biafra. Dans les années 60, un boom pétrolier particulièrement rapide accroît les problèmes sociaux en intensifiant l'exode rural vers les grandes villes de la côte. S'ajoute à tout cela une explosion démographique non maîtrisée.

« Capitale : Bangui Superficie : 623 000 km' Population : 1,3 M (1950), 3,74 M (1995) Langue : français C'est le général en chef Jean Bedel Bokassa qui le 1• janvier 1966 prend le pouvoir en s'appuyant sur un parti unique.

Il considère ce pays comme une sorte de propriété personnelle qu'il exploite à ses propres fins en réprimant brutalement toute opposition.

Deux ans avant sa chute, en 1979, il se fait couronner empereur.

Le diamant reste la base de l'économie centrafricaine, mais une forte contrebande prive l'État de précieuses ressources.

L'évolution sociale et économique régresse, le taux d'analphabétisation passant de 92 % en 1960à 94% en 1975.

République Centrafrica._. »

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