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HGGSP: La chine est-elle encore un pays communiste ?

Publié le 18/05/2022

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« J’ai décidé de traité la question suivante: La chine est-elle encore un pays communiste ? Depuis 1949 jusqu’à aujourd’hui la Chine est dirigée par le parti communiste, un parti qui a débuté sous la direction de Mao Zedong, le fondateur de la République populaire de Chine.

Alors que le drapeau de la République populaire de Chine représente toujours l’unité du peuple sous la direction du Parti communiste Chinois, le pays concentre selon les chiffres, 992 milliardaires en dollars soit environ 1000 milliardaires.

On est donc amener à se poser la question suivante: « Un état qui permet à des entrepreneurs privés de constituer de pareilles fortunes peut-il se encore déclarer communiste ? ». Il est vrai que le communisme constitue un élément fondamental dans l’identité du pays et c’est Xi Jinping qui assume la présidence de ce parti dès 2012 ainsi que son statut l’année suivante, en tant président de la République populaire de Chine.

Cette arrivée au pouvoir entraîne un net retour aux racines intellectuelles du régime, qu’il qualifie lui-même de « Recadrage idéologique » qui puise dans les méthodes et les slogans de l'époque de Mao Zedong. C’est pas plus tard qu’en mai 2019 lors de la campagne lancée par la direction du Parti communiste chinois qui avait pour slogan: « rester fidèle à notre engagement initial, garder constamment à l’esprit notre mission.

» que ce dernier a repris des méthodes de Mao Zedong.

En effet, les écrits de Xi Jinping se traduisent par des cours obligatoires pour tous les niveaux du parti.

Par ailleurs, en raison de l'adoption de la méthode maoïste de propagande « trois réunions et un cours », tous les cadres du parti doivent participer aux séminaires d'étude et de propagande et rapporter aux réunions de niveau inférieur que sa hiérarchie interne est très stricte.

De plus, des conférences de critique et d'autocritique de tradition, une nouvelle fois maoïste ont été réintroduites dans les cellules du Parti communiste.

Ces dernières existent dans toutes les entreprises publiques (de l’État), d’autant plus qu’elles servent de relais pour la prise de décision centrale. Selon la tradition de tout système communiste, les organes de l'État à tous les niveaux sont détenus par des cadres du parti, et ce sont eux qui détiennent réellement le pouvoir. De plus, Xi Jinping a favorisé le renforcement du contrôle social plutôt que le moteur d’une certaine libéralisation.

L'ère Xi Jinping conduit donc à ce resserrement du contrôle social et va même jusqu’à instaurer un plan national de recrutement de 10,5 millions de « volontaires » pour surveiller le parti sur Internet a été imposé aux universités chinoises.

Chaque université dispose d'un quota de « volontaires » et ces recrues sont chargées de rechercher des contenus critiquant le régime ou véhiculant des idées « occidentales », c'est-à-dire le libéralisme et les idées favorables à la démocratie et aux droits de l'homme. En fait, le Parti communiste qui gouverne la Chine a tous les aspects des sectes religieuses.

Ses membres sont constamment invités à promouvoir leur "croyance" pour s'assurer qu'elle est "pure". Cependant, toutes ces méthodes misent en place par Xi Jinping pourraient changer selon Yuen Yuen Ang, professeure à Ann Arbor dans le Michigan.

En effet, la pandémie de coronavirus risque fortement de déstabiliser le pouvoir.

Selon elle, en le centralisant et en le personnalisant à outrance, Xi Jinping s'est exposé au danger.

Ses défauts ont été exposés.

Il est donc probable que sa position au sein de l'équipe de direction risque d'être ébranlée.

D'ailleurs, dans un futur proche, il est possible qu’il soit démis de certaines de ses fonctions tout en conservant son titre pour l'instant.. »

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