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DOCUMENT ETUDIE : La construction du mur, une « protection »  contre l'ouest

Publié le 05/09/2012

Extrait du document

Pour mettre un terme aux activités hostiles des forces revanchardes et militaristes de l’Allemagne de l’Ouest et de Berlin-Ouest, un système de contrôle semblable à ceux qui sont habituellement en vigueur aux frontières de tous les Etats souverains sera mis en place aux frontières de la République démocratique allemande, y compris à la frontière des secteurs occidentaux du « Grand Berlin «. Des mesures de sauvegarde devront être prises et des contrôles efficaces devront être effectués aux limites de Berlin-Ouest pour fermer la route aux activités subversives. Les citoyens de la République démocratique allemande ne pourront franchir ces frontières qu’avec une permission spéciale. Jusqu’à ce que Berlin-Ouest soit devenu une ville libre, neutre et démilitarisé, les citoyens de la capitale de la République démocratique allemande devront avoir un permis spécial pour franchir la frontière de Berlin-Ouest. Les civils de Berlin-Ouest peuvent se rendre dans la capitale de la République démocratique allemande (Berlin-démocratique) en présentant leurs cartes d’identité de Berlin-Ouest. Les politiciens revanchards et les agents du militarisme ouest-allemand ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire de la capitale de la R.D.A […] Décret du gouvernement de la R.D.A communiqué par l’agence A.D.N et publié par la presse cité in M. Chaulanges (et. al.), Textes historiques. 1945-1973 le milieu du XXe siècle, Paris : Delagrave, 1977, p. 48-49.

« particulièrement à Berlin.

Il leur est difficile de surveiller le passage d'un camp à l'autre dans une ville par rapport aux points de contrôles des frontières.

En effet lespersonnes sont plus vites repérées.

Les Allemands appellent cette migration de la RDA communiste à la RFA capitaliste : « voter avec ses pieds ».

Entre 2,6 et 3,6millions d'Allemands fuient la RDA par Berlin entre 1949 et 1961, privant le pays d'une main-d'œuvre considérable au moment de sa reconstruction et étalant leurfaible adhésion au régime communiste au monde entier.

C'est donc un bon moyen pour eux de contrôler les allés et venus des citoyens.

Pour cela le programme deconstruction du Mur a été maintenu dans le plus grand secret d'Etat du gouvernement est-allemand pour éviter une démesurée émigration de dernière minute.

Parailleurs le décret expose aux yeux des citoyens de l'est, les allemands de l'ouest (et aussi les berlinois de l'ouest) comme un ennemi ou plutôt l'ennemi qu'il fautcontrer.[][]Le document essaie de réconforter les citoyens en leur insinuant qu'ils ne sont pas les seuls dans ce cas-là en leur disant que « le système de contrôle » qu'ilsadoptent est « semblable à ceux qui sont habituellement en vigueur aux frontières de tous les Etats souverains ».

Ce qui relève de l'hypocrisie, car dans cet exemple ils'agit des Etats souverains et non des villes, donc la comparaison n'est pas possible.

Un mur au beau milieu d'une ville c'est une première et d'ailleurs c'est ce qui vasymboliser la guerre froide et la séparation du monde en deux camps.

Pour embellir le tout, le décret stipule encore qu'il est possible de se rendre de l'autre côté dumur.

Mais pour cela il faut « un permis spécial » et que « Berlin-Ouest soit devenu une ville libre, neutre et démilitarisé ».

Il va donc être impossible aux citoyens del'est de s'y rendre puisque que Berlin n'est pas libre, elle est une ville occupée par les Alliés.

La RDA fait pratiquement de la propagande pour que les citoyensadhèrent à cette idée, à leur vérité (d'un bon partisan de la RDA).Le lendemain de la pose des barbelés (première étape de la construction du mur) la réaction des Alliés tarde, pas de réaction immédiate.

Ce n'est pas une raisonsuffisante pour que De Gaulle mette fin à ses vacances plutôt.

Le chancelier de l'Allemagne fédérale, Adénhover, ne verra le mur que dix jours plus tard et il fautattendre vingt heures avant que les colonnes militaires ne se présentent à la frontière.

Le blocus de Berlin a effectivement montré aux yeux des Alliés que le statut dela ville était constamment menacé.

La construction du Mur représente ainsi une confirmation matérielle que l'Union soviétique abandonne son exigence d'un Berlin-Ouest « libre » déserté par les troupes alliées, tel qu'il avait encore été formulé en 1958 dans l'ultimatum de Khrouchtchev.

Au fil du temps le mur sera l'emblème del'échec de l'est et une violence subi par sa population.Conclusion Ce décret du gouvernement de la RDA et le discours de Jdanov se rejoignent sur un certain point.

Tous deux considèrent l'USA comme leur ennemi.

Un ennemi quiest fasciste.

La propagande de la RDA désigne le Mur ainsi que toutes les défenses frontalières avec la RFA comme un « mur de protection antifasciste » protégeantla RDA contre l'« émigration, le noyautage, l'espionnage, le sabotage, la contrebande et l'agression en provenance de l'Ouest ».Le 26 juin 1963, John Kennedy prononce à Berlin un discours historique.

La construction du Mur donne un tableau très négatif du bloc de l'Est et prouve de manièreemblématique son échec économique face au bloc occidental.

« Le bloc soviétique s'apparente désormais à une vaste prison dans laquelle les dirigeants sont obligésd'enfermer des citoyens qui n'ont qu'une idée : fuir ! Le Mur est un aveu d'échec et une humiliation pour toute l'Europe orientale.

»[] Bibliographie http://www.herodote.net/synthese-64.phphttp://www.insecula.com/salle/MS04580.htmlNotes de cours. »

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