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Dom Pérignon « invente » le champagne

Publié le 28/08/2013

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Dom Pérignon ne goûte guère cette méthode artificielle, qui a l'inconvénient de dénaturer le goût et l'arôme du vin. En 1690, ses recherches le conduisent à inventer un procédé pour rendre le vin de Champagne mousseux et pour que sa mousse soit régulière. En outre, il fait enfermer la production de l'abbaye dans des bouteilles en verre plus épais, hermétiquement bouchées, afin que soit conservé, lors de la fermentation de printemps, le gaz carbonique qui donne la mousse. Pour éviter que l'augmentation de pression ne fasse exploser les bouteilles, il fait remplacer les chevilles en bois garnies d'étoupe imbibée d'huile par des bouchons en liège d'Espagne fixés par une ficelle de chanvre cachetée à la cire.

« vers in gr édie nts: cannel l e, clou de giro fle, sucre candi, miel ou mé lasse.

Bouchons, caves et fliltes Dom Pérignon ne goûte guère cette méthode artificielle, qui a l'inconvénient de dénaturer le goût et l'arôme du vin.

En 1690, ses recherches le condui­ sent à inventer un procédé pour rendre le vin de Cham­ pagne mousseux et pour que sa mousse soit régulière .

En outre, il fait enfermer la pro­ duction de l'abbaye dans des bouteilles en verre plus épais, hermétiquement bouchées, afin que soit conservé, lors de la fermentation de printemps , le gaz carbonique qui donne la mousse .

Pour éviter que l'aug­ mentation de pression ne fasse exploser les bouteilles , il fait remplacer les chevilles en bois garnies d' étoupe imbibée d'hui le par des bouchons en l iège d'Espagne fixés par une ficelle de chanvre cachetée à la cire.

En 1673, il fait creuser dans la craie du so l champenois une cave voûtée assez vaste pour entreposer cinq cents barri­ ques, où le vieillissement du vin sera assuré à température constante.

H omme de goût , il conseille de boire son « inven­ tion » dans des «flûtes », qui permettent d'admirer le gra­ cieux ballet des bulles .

Très vite, la persévérance et l'ingéniosité de dom Pérignon portent leurs fruits.

Les barri­ ques sorties des chais de l'ab­ baye se vendent cinq cents li­ vres, près de quatre cents li­ vres de plus que celles des autres vignerons .

Mais, surtout, le nouveau breuvage champe­ nois enthousiasme les palais .

Louis XIV ne tarit pas d'éloges UNE MODE EXPLOSIVE A la mort de dom Pérignon, en 1715 , le champagne est lancé , même si la méthode de fabrication demande encore des améliorations .

Le grand problème à résoudre vient surtout de la casse des bouteiUes , qui peut provoquer jusqu'à 50 % de pertes .

Les récipients explosent fréquemment dans les mains des ouvriers « dégorgeurs », qui doivent porter des masques grillagés et des manches en cuir pour se protéger des dangereux effets des gaz explosifs .

A partir de 1760, le« muselet », fil de fer ou de laiton tordu et noué en cro ix sur le bouchon , r emplace la ficelle de chanvre pour assurer une fermetu re encore plus hermétique des bouteilles .

Le s premiers champagnes ont un autre inconvénient : ils laissent des dépôts , ou lies , qui obligent les inconditionnels à renoncer , à regret , à terminer le fond de leur flûte .

Au fil des ans et grâce au développement de la recherche , les fabricants parviennent à élimi ner ce d ésag r ément en retournant pér iodiquement les bouteilles c ouchées su r de s trei llis de bois .

Ces progrès constants permettent au champagne de s'imposer sur toutes les bonnes table s du xvm · siècle .

sur le «vin du père Pérignon ».

Sous la Régence, à partir de 1715, date de la mort du moine œnologue , le champagne de­ vient synonyme de fête et de bon goût.

« Le champagne est le seul vin qui embellit la fem­ me qui le boit », affirme quel­ ques années plus tard la mar­ quise de Pompadour ! Bientôt , la méthode de champagnisa­ tion de dom Pérignon, formu­ lée en 1718 par le chanoine Godinot , fera des émules et permettra l'essor de tout le vi­ gnoble champenois ..

UJ UJ u o.

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