Devoir de Philosophie

Économie capitaliste et économie socialiste : principes et fonctionnement

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

• L'essor du capitalisme. Le système capitaliste dont les premiers traits apparaissent en Europe au XVIe siècle s'est développé au XVIIIe siècle d'abord en Angleterre, puis dans les autres États d'Europe occidentale dont la France, enfin dans certains pays du Nouveau Monde, avant tout aux États-Unis où il présente aujourd'hui sa forme la plus achevée.
 
 Toutefois, après plusieurs siècles d'existence, le capitalisme, dans sa version moderne, ne concerne qu'à peine un cinquième de l'humanité. Les pays capitalistes développés comprennent les 24 États membres de l'O.C.D.E. (Organisation de Coopértion et de Développement Économique).
  

« • Une naissance récente.

Appliqué pour la première fois en Russie après le triomphe de la révolution d'Octobre 1917,le système socialiste s'inspire de la doctrine élaborée au XIXe siècle par le philosophe allemand Karl Marx ; celle-cin'est pas limitée au domaine économique, elle se présente comme une conception globale du monde sous tous lesaspects : politiques, économiques, sociaux, culturels. Plus d'un tiers de l'humanité vit actuellement dans les pays dont les régimes se réclament du socialisme : URSS,démocraties populaires de l'Europe centrale et orientale, Chine et certains pays du Tiers monde.

D'où la diversité, etmême les divergences, des "voies socialistes" dans le monde d'aujourd'hui. • Une base : la socialisation.

La différence fondamentale entre capitalisme et socialisme tient au régime de lapropriété des moyens de production et d'échange.

Dans le régime socialiste, c'est l'État, représentant de lacollectivité des travailleurs qui détient la propriété exclusive des moyens de production.

Cela ne signifie pas quetoute forme de propriété soit exclue : la propriété des biens de consommation, d'une maison, d'une appartement,d'une épargne réalisée par le travail est permise et transmissible par héritage. • Deux formes de propriété collective.

Tantôt il s'agit d'une propriété d'État (sous-sol, industrie, transports, unepartie de l'agriculture et du commerce) dans ce cas les entreprises sont gérées par des fonctionnaires de l'Étatresponsables devant lui. Tantôt il peut s'agir d'une propriété coopérative comme dans l'agriculture et l'artisanat ; la direction est alors forméede membres élus par les coopérateurs.II.

Des rouages économiques dissemblables 1.

En régime capitaliste : la liberté d'entreprendre • Une règle fondamentale : le droit de propriété.

Inscrit dans la loi, il est considéré comme inviolable et bénéficie detoutes les garanties.

Rien n'entrave l'initiative privée considérée comme le moteur irremplaçable de la croissanceéconomique.

Le libre développement des entreprises est garanti par le jeu de la concurrence, critère de lacompétitivité, et, en principe, protégée par la loi. • TJne séparation des tâches et des responsabilités.

Le système capitaliste conduit à la division de l'entreprise endeux catégories : le propriétaire apporte le capital, exerce la direction et se réserve le profit réalisé, l'employéapporte sa capacité de travail en contrepartie d'un salaire. • Un mobile : le profit.

Le dégagement de bénéfices constitue l'objectif de toutes les entreprises, leurdéveloppement en dépend.

Les bénéfices servent à rémunérer les propriétaires du capital et servent en partie àréinvestir dans l'entreprise pour assurer son expansion. Ils servent également à financer la recherche et l'innovation, afin que l'entreprise demeure compétitive face à laconcurrence. • Un rôle régulateur : le marché.

Le fonctionnement du capitalisme est lié au mécanisme du marché.

En effet, ladivision des tâches est très poussée et le volume des échanges considérable.

C'est la confrontation de l'offre et dela demande des biens qui détermine le niveau des prix.

En principe le "marché" (l'offre et la demande) assureral'équilibre entre la consommation, élément essentiel et la production qui tend à s'y adapter.

En fait, les ententesentre entreprises faussent souvent les lois du marché, en orientant les choix des consommateurs notamment par lapublicité. • Une finalité : produire.

Le système capitaliste possède une réelle efficacité : stimulée par l'appât du profit, laproduction est devenue une production de masse d'objets fabriqués en grande série.

Il en résulte une diminution ducoût du produit et, partant, une augmentation du niveau de vie des populations. • Un fait nouveau : l'intervention de l'État.

Elle résulte des nécessités créées par la crise de 1929.

Désormais, lesecteur public (services publics et sociétés nationalisées) s'est développé dans certains États capitalistes.

Souventl'État oriente la production par l'élaboration de plans indicatifs.

Pourtant, depuis peu, se renforce une tendance auretour à la "privatisation" intégrale de l'économie et au désengagement de l'État dans le domaine social.

• Une mondialisation de l'économie.

Les grandes entreprises capitalistes représentent aujourd'hui des puissancesconsidérables et ne connaissent pas de frontières.

Les plus grandes sociétés, américaines, japonaises, européennesmultiplient les investissements et les filiales à l'étranger.

Elles sont devenues des sociétés multinationales.

Lecapitalisme n'est pas sans défaut.

Sa production ne connaît pas de développement continu et harmonieux, despériodes d'expansion alternent avec des périodes de crise.

Celles-ci se traduisent par une baisse de la production etpar l'accroissement rapide du chômage, ainsi lors de la grande dépression de 1929 et de nos jours depuis 1973.D'autre part, les bénéfices tirés de la croissance économique ont souvent plus profité aux détenteurs du capitalqu'aux salariés des entreprises même si dans l'ensemble le niveau de vie des travailleurs a augmenté sensiblement,parfois au prix de conflits sociaux.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles