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Education et Alphabétisation

Publié le 16/09/2011

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L'Unesco, organisme spécialisé de l'ONU pour

l'éducation, la science et la culture créé à Paris en

1946, a fait admettre l'idée que la diffusion de

l'enseignement primaire constitue une étape

incontournable du développement car elle élève

la dignité des hommes et, en valorisant les "ressources

humaines «, elle permet aussi des gains de

productivité, y compris dans les activités manuelles

qui font appel à un savoir-faire ancestral.

« Les gouvernements doive nt bien évide m­ ment prendre en compte les diversités cultur e lles et e thniqu es dans l'élaborati on des programm es de déve loppe me nt en mati ère d'éducation et d'ins tructio n.

M a is, dans l'imm e nse major ité des cas , les problèmes qui se posent à e ux sont plus prosa ïqu es (absence-d e moy ens finan c ie rs, p énu­ rie de cad res, etc.).

Aussi, la communaut é inter­ nationale s'es t-e lle mobilis ée pour pallier aux ma nqu es de moy ens de certain s pays.

Les programmes éducatifs L'U n esco , or ganism e spécialisé de l'ONU pour l'éducation , la science e t la cultur e cr éé à Paris en 1946 , a fa it adm ettr e l'idée que la diffusion de l'ense ignemen t primaire constitue un e éta p e incon tourn able du déve loppeme nt car elle é l ève la dignité des hommes et, en valorisant les " res­ sources humaines », e lle pe rmet aussi des gains de prod u ctivit é, y compris dans les activités m a nuelles qui font appe l à un savoir-faire ancestral.

Les campagn es de l'Unes co ont re n contr é un ~cho d'a utant plus favorable a upr ès des jeunes Etats (dans l e s années 1950-1 960) que ceux- c i é ta ie nt aux prises avec la définiti on d e l'id entit é de leurs peuples: lie u pri vil égié de la soc ia li sa­ tion , l'école primaire s'est vu ass ig n er la fo nc tio n Cours d 'agriculture ..,.._ sur le terrain dans la campagne des Philippines à l' initiative de l'Unesco .

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Conseil général de l'Unesco.

L 'organisme spécialisé des Nations unies en matière d 'éducation , de sciences et de la culture intervient dans la quasi -totalit é des pays en voie de développement.

politiqu e primordi ale d'unifi er la lan gu e là o ù e lle ne l'é tait pas, d e prom ouvoir une conscie n ce nation ale , voire de diffuser des idéa ux patrio­ tiqu es à la popularité parfois incertaine.

Béné fic ia nt d e l'a ide fina n ciè re de cer tains o rganism es comm e le progr amm e des N a tions uni es pour le d éve lopp em e nt ou la Banque m o n­ di al e, l'Un esco d éploie ses efforts dans plu sie urs dir ections: f ormatio n d es maîtres, planification d e l'e nse ig n em e nt, lutt e contre l'a na lphab étisme afin que c haqu e p ays prenne e n m a in son propre développement é du catif.

Grâce à son action dans le mond e, des dizaines de milli e rs de je unes institut eur s a fricains , asiatiqu es ou latino-a m é ri­ cains ont pu être form és.

Mais bien que le projet d e l'Un esco soit émin emm ent lo u able, l'o r ganis­ me n'éc happe pas aux c ritiqu es quant au x c ho ix e t a ux m od alit és d 'exéc ution de ses programmes.

Ainsi , la Grande-Bretagne a c ho is i de se re tir er de l'Un esco jugea nt sa ges tio n mauvaise et dénon­ çant son extrê m e po litis a tion .

Ce retra it a privé l'organis ation d e près de 25 % de ses resso urces.

Le Maghreb et le Proche-Orient Dans les pays du Maghreb , la part e ncore très imp o rtante de l'a nalphab étism e mo ntre que de nombr eux progrès sont à fa ir e, bien que la s itua- tion appa raisse assez contr astée.

L 'a nalph abé­ tisme concerne e n e ffet 50,5 % de la population marocaine, contr e 42,6 % en Algérie et 34,7 % en Tunisi e.

À l'inverse , le Lib a n (19 % ) a maint enant presque achevé de généraliser la l ecture e t l'écri­ tur e.

La Jo rdani e (19,9 % ), dont la population palestinienne_est réput ée pour son niv eau éducÇ!­ tif él evé , les Etats du Golfe, où l e r egro upem e nt des habitants dans quelqu es villes a favo risé la sco larisation de mass e, voire l'Ir ak, très urb anisé, rejoindront bientô t le Liban .

L 'Égy pte , m a lgré un re ve nu par habitant très bas e t un fort taux d'analph ab é tism e (51 ,6 % ), tra n ch e c urieusem e nt: elle semble s'être fa it une spéc ia lit é de la fo rmati on d es cadres.

Ce pays fo urnit à la région la moiti é de ses étudi ants et compt e les d eux tiers de ses dipl ôm es.

Le par a­ doxe s'e xpliqu e par les lois socialistes qui, pro­ mul guées du temps du président Nasse r, o ffrent un empl o i d a ns la fon ction publiqu e à ch aque détenteur d 'un dipl ôm e.

Les autres pays devro nt fair e face à un double re ta rd : celui d es camp agnes sur les vill es, celui des filles sur les garçons (elles représentent plus de 60 % des enfants analphab ètes).

M ais ce com­ bat s ur deux front distin cts - l'é lo ig n eme nt de l'éco le e t l es pré jugés qui retiennent les filles à la m a ison- est encore loin d 'être gagné.

Une bataille indécise La crise éco nomique qui tou ch e la quasi-totalité des pays du m o nde a d es effets encore plus dra­ matiques sur les pays e n voie de développement (PVD).

L 'inst abilit é d es cour s des matières pre­ mières , la diminution cro issant e de la r ente pétro­ lière (l 'o ffre des pays e n voie de développement est devenue supérieure à la demande des pays industrialisés) et l 'augmentation de l a dette publique se tradui sent par un c h ôm age acc ru, un exode vers les grandes villes à la pé riph érie des­ que lles croît une nouv elle mis è re.

Fbur les enfants d e l' exo de rural , les persp ectives de fréquenter, n e serait-ce que l es ban cs de l'éco le primaire , d eviennent très improbables .

Sans d oute, l'analphab é tism e dans les pays pauvres , jusqu e-là maj orit air em e nt concentr é dans les zones rurales, est-il e n train de prospérer en milieu urb ain.

Si cela d eva it se révéler durable , l es gouverne m e nts a uront pe rdu une bata ill e m aje ure dans la lutt e contre l'analphabétisme .

Enfin, les programmes de développement et d 'a ides à l'éducation é m a nant de la communa uté int e rnationale se h eurt e nt parfoi s à la mé fiance des pays plus pauvres qui cra ig ne nt une nou velle f orme de col onisation par la c ultur e occ identale ( n éo-co lonialism e c ultur el) .

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Étudiants d'une école de pêche à Java , en Indonésie.

La formation de cadres est une des conditions du développement.

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